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Si Gran Turismo 4 remplit sans conteste sa tâche et vole la vedette à son prédécesseur pour s'octroyer le titre de meilleure simulation automobile sur console en terme de conduite pure sur piste, il faut bien avouer que nombre de joueurs seront quelque peu déçus par le manque d'innovations proposées. On ne peut en effet que s'indigner devant l'I.A., toujours aussi lamentable et sans échappatoire possible, étant donné que le mode de jeu en ligne a purement et simplement été rayé de la carte à la dernière minute. L'absence de dégâts physiques et ce fameux combo aliasing/scintillement toujours aussi gênant feront encore grincer les dents. Autant de défauts qui empêchent ce quatrième épisode de la dynastie Gran Turismo de gravir la plus haute marche du podium, même s'il déborde de qualités. Gigantesque pour ne pas dire démesuré, riche, ultra complet, pointilleux à souhait, GT4 cumule les bons points mais paraîtra peut-être pour quelques-uns encore trop proche de Gran Turismo 3 A-spec. Une fois la manette ou le volant bien en main, ce n'est vraiment pas le cas, mais on peut tout de même se demander si Polyphony Digital compte un jour combler les grossières lacunes de son simulateur. Il faudra malheureusement attendre GT5 pour en avoir le coeur net.