JV.com

• PC
• PS4
• XONE
• 15 / 20
• France

Ubisoft l'avait annoncé, Rainbow Six Siege serait un jeu dédié au multijoueur. Racé dans son approche, percutant dans les déploiements de ses dispositifs de jeu, tactique par essence et faisant la part belle au teamplay et à la communication ingame, Siege arrive dans le même temps à introduire avec discretion les mécaniques de jeu des MOBA dans son arborescence de propositions asymétriques. Avec ses Opérateurs, ces avatars aux talents particuliers et aux armes originales, le jeu irrigue ses intentions sans le déséquilibrer. Organique, grâce à son moteur physique autorisant destructions et utilisations du cadre de ses décors pour servir ses fins, le gameplay du soft se voit doper d'une profondeur intéressante. Entre urgence et temporisation, R6 Siege ne met pas sur la touche les joueurs occasionnels pour autant, lesquels auront très peu de mal à manier les armes du jeu tant elles restent précises et fun à manipuler. Reste à définir désormais ce qui fera le socle du jeu : son netcode. Nous avons constaté quelques bugs durant nos sessions de jeu, les développeurs d'Ubisoft Montréal ont très vite été confiants sur leur correction, réaffirmant leur volonté de suivre leur jeu sur la durée. Si le contenu du jeu est correct au lancement, son prix est un poil excessif. Ubisoft promet du contenu additionnel gratuit durant un an aux utilisateurs. Gare aux promesses non tenues. Rainbow Six Siege offre en tous les cas une expérience de jeu convaincante, en mettant en place des idées assez intéressantes pour le genre. Une bonne livrée.

• PC
• PS4
• 14 / 20
• France

Just Cause 3 est un bon défouloir décomplexé, fidèles aux promesses initiales de la série et honnête face à ses ambitions, aussi maigres soient-elles. Si l'acquisition du jeu n'engendrera probablement aucun état d'ame aux profanes de la série, les fidèles du second épisode quant à eux devront être un peu plus méfiants tant la plus-value par rapport à Just Cause 2 est limitée. Le titre demeure donc fun, est dôté d'une bonne durée de vie (20 à 25 heures de jeu pour terminer l'aventure sans trop se presser), et fait honneur au style des Open World bac à sable avec sa structure complémentaire "missions/libérations/défis". On lui reprochera toutefois des tas de choses en matière de finitions, d'ambitions, ou de renouvellement de l’intérêt du titre sur le long terme. Néanmoins, on prendra toujours un peu de plaisir en revenant à Medici pour instaurer le chaos et faire des expérimentations avec la physique. Bref, si il s'agit là de votre premier Just Cause, ce 3ème opus mérite tout de même le détour.

• PS3
• X360
• XONE
• PS4
• WIIU
• 13 / 20
• France

Préparant méticuleusement l'arrivée du troisième film, Dreamworks met la main au portefeuille histoire de fournir aux fans comme aux nouveaux arrivants une aventure de son célèbre panda. Très largement orienté vers un jeune public, Le Choc des Légendes se réapproprie la recette Smash Bros et en fourni une copie certes perfectible, mais non sans saveur. Particulièrement facile à prendre en main, il offre ses quelques moments de fun et saura à coup sûr occuper le temps de quelques soirées entre amis.

• PC
• 9 / 20
• France

Si les intentions des développeurs sont palpables, on sent quand même qu'il s'agissait d'un gros défi et que le budget n'a pas été à la hauteur de leurs ambitions. Les graphismes sont totalement dépassés et certains animations sont dignes des Playmobil. Malgré ces tares et le déséquilibre du gameplay, le socle est prometteur pour l'avenir et il faudra s'en servir pour les prochaines versions. Mais pour l'instant, ce n'est pas encore ça. Il faut juste leur laisser un peu de temps. Après tout, Paris ne s'est pas construite en une nuit...

• IOS
• ANDROID
• 18 / 20
• France

DANGER, jeu addictif, vous êtes prévenu(e) ! Vous l'aurez compris : Kritika est un soft qui demande de l'investissement. Il possède un contenu énorme qu'il est impossible de vous exposer en détail ici, sachant qu'en plus il se voit très régulièrement mis à jour avec des rajouts d'options et modes de jeu. Je ne peux donc que vous conseiller de télécharger ce titre et de l'essayer, mais attention, vous n’êtes pas près d'en sortir, car une fois plongé dans le soft, on souhaite améliorer toujours plus son personnage.

• PS4
• 16 / 20
• France

Beyond : Two Souls est clairement une expérience unique. On prend beaucoup de plaisir à y découvrir une aventure aussi dépaysante qu’attachante, soutenue par une réalisation graphique et sonore de grande qualité. Toutefois, l’accent mis sur l’accessibilité, très tournée vers le « grand public », peut être une force comme une faiblesse. Si vous souhaitez faire le jeu à plusieurs (avec des joueurs ou même de simples spectateurs), Beyond se dégustera comme un impressionnant et séduisant moyen de partager une aventure, de faire découvrir le jeu vidéo, et d’impliquer les non-initiés, tout en prodiguant aux joueurs émérites une trame narrative et une ambiance de qualité. Par contre, si vous comptez jouer seul et que vous vous attendez à un script tentaculaire à la Heavy Rain, vous risquez d’être déçu par les limites d’un gameplay trop peu exigeant et par des embranchements qui finalement n’interviennent que très tard dans l’histoire et dont les conséquences sont parfois trop subtiles pour être clairement identifiées. C’est donc surtout au niveau de la rejouabilité que le titre risque de montrer ses faiblesses auprès des joueurs confirmés. Dans tous les cas, la première partie que l’on fera sur Beyond reste la meilleure et assurera 10 à 12 heures d’aventures mémorables.

• IOS
• ANDROID
• 18 / 20
• France

Avec son aspect RPG plutôt poussé, son fan service assumé mais parfaitement intégré et son contenu dantesque, Star Wars: Galaxy of Heroes se place parmi les jeux les plus réussis sur mobiles. Les amoureux de la saga se réjouiront de tout ce que cet opus offre et les autres seront en possession d'un titre de grande qualité qui les occupera pendant un bon moment grâce à son accessibilité immédiate et son contenu imposant. Un quasi sans-faute qui démontre une fois de plus la qualité des titres à destination des plates-formes mobiles.

• PS4
• 17 / 20
• France

Vous cherchiez une bonne raison de remettre les pieds à Yharnam ? Et bien ne cherchez plus ! The Old Hunters ajoute à Bloodborne une couche bienvenue de contenus supplémentaires. Plus corsé que le jeu de base, le challenge rehaussé de ce DLC le réserve aux joueurs dotés d’un niveau déjà avancé. S’il ne réinvente rien, il n’empêche que l’avalanche de nouvelles armes et armures aura de quoi titiller la curiosité macabre de ceux ayant apprécié l’aventure originelle. Bloodborne conclu ainsi son histoire avec un complément qui nous semble tout aussi naturel que justifié. Une réussite !

• WIIU
• 10 / 20
• France

Au moins aussi désespérant que l'épisode GameCube avait pu s'avérer bluffant, Mario Tennis Ultra Smash est un jeu qui semble avoir été développé en un minimum de temps sans aucun brainstorming pour déterminer ce qu'il fallait y mettre afin qu'il fasse honneur à la réputation de la série. Aussi triste que cela soit, mieux vaut encore très largement ressortir Mario Power Tennis (disponible en téléchargement sur la console virtuelle Wii U) que de se lamenter devant le fiasco que représente ce nouvel opus.

• PC
• XONE
• PS4
• 14 / 20
• France

La note pourra surprendre, décevoir, mais restons les pieds sur terre : elle n'est pas mauvaise, et cela tombe bien puisque Star Wars Battlefront n'est pas un mauvais jeu. S'il souffre clairement d'une somme de défauts particulièrement agaçants, Battlefront a tout de même des arguments. Diablement beau (surtout), bénéficiant d'une bande-son à se damner, pas avare en contenus, le nouveau titre de DICE souffre surtout de ses modes de jeux peu inspirés et d'un équilibrage à la truelle, deux défauts qui l'empêchent de jouer dans la cour des grands... mais qui ne rebuteront pas une bonne partie des joueurs, à n'en pas douter. Battlefront se destine au grand public et il devrait lui convenir, car il présente Star Wars sous son plus beau jour, ou en tout cas le plus impressionnant. Reste à savoir à quel point vous aimez l'univers de George Lucas, car de cela dépendra votre intérêt à court, moyen et long terme pour ce nouveau Battlefront.

• IOS
• ANDROID
• 12 / 20
• France

Cette nouvelle adaptation de l’univers Warhammer 40.000 se drape de frustrations inédites pour la franchise de Games Workshop. Véritable défouloir humant la testostérone, la poudre à canon et le sang, l’expérience Warhammer 40.000 : Freeblade s’offre une esthétique de qualité tout en se reposant sur un gameplay simple mais efficace. Un Rail Shooter teinté de RPG via son système d’amélioration et de personnalisation pour une immersion dans l’univers des armures Titans, des conflits interplanétaires et des pieux Space Marines. Malheureusement le modèle économique du titre de Pixel Toys annihile le plaisir de contrôler notre mecha. Cherchant par tous les moyens à nous soutirer quelques deniers, le jeu exacerbe la frustration des joueurs par des leviers considérés comme archaïques par toute une communauté nomades de joueurs.

• PC
• 17 / 20
• France

Si les jeux de tactique stratégie tour par tour sont légion depuis quelques années, Hard West réussi clairement son coup de poker en se mesurant à des titres déjà bien implantés dans leur domaine. L'ambiance malsaine, intrigante, démoniaque du titre, des scénarios qui vous emmènent dans un Far West sanglant, le tout saupoudré de nombreuses idées innovantes comme la possibilité de faire des ricochets avec vos balles en utilisant le décor pour atteindre des adversaires pourtant cachés rendent l'ensemble formidablement bien réussi. On notera, hélas, une intelligence artificielle parfois stupide et un manque de diversité au niveau du bestiaire, mais les amateurs de tactique stratégie au tour par tour trouveront dans Hard West un titre diaboliquement captivant !

• XONE
• 18 / 20
• France

Même s'il est moins original dans son traitement que son prédécesseur, Rise of the Tomb Raider est une réussite quasi-parfaite qui corrige toutes les erreurs d'un reboot pourtant placé dès le départ sur de bons rails. Même si son scénario n'est pas d'une grande originalité, il est un excellent prétexte à une aventure complètement folle et savamment rythmée. Avec ses tombeaux, ses grottes et ses grands niveaux à découvrir et à redécouvrir grâce aux outils que l'on obtient tout au long de l'aventure, Rise of the Tomb Raider incorpore enfin l'aspect exploration qui faisait défaut au dernier titre de Crystal Dynamics. Moins sombre, moins violente, cette suite est un voyage dans le temps et dans l'espace qui donne au jeu un charme indéniable. Malgré une bonne durée de vie (21h sans se presser, taux de complétion à 70%), on sort de l'aventure repu mais triste qu'elle soit déjà achevée... Alors pour le plaisir des yeux et par amour du beau jeu vidéo, on relancera avec plaisir sa partie pour viser les 100 %, ou tout recommencer. Et ça, en 2015, c'est plutôt rare lorsqu'il s'agit d'un AAA ! C'est probablement cela qui fait de Rise of the Tomb Raider l'un des meilleurs titres sortis cette année.

• WIIU
• 7 / 20
• France

Que rendre ce verdict est difficile. Plein de promesses, Sky Knight Rodea l'était assurément. Fruit de l'imagination d'un game designer renommé et conçu par un staff compétent, c'est tout le travail d'une équipe que Kadokawa massacre en imposant tout un tas d'idées mal finies et surtout, en forçant une sortie U injustifiée et proprement inexcusable en l'état. Lent, énervant, pas très jouable et vraiment pas beau, Rodea: The Sky Soldier oscille entre des relents du jeu à scoring nerveux qu'il était censé être, et des éléments de jeu d'aventure sans grosse profondeur qui ne s'assume pas vraiment. Reste une quête sympathique et une rejouabilité certaine pour quiconque passera outre ses énormes défauts techniques, mais il y a fort à parier que le joueur avide de ce genre d'expérience fera ses armes sur la version Wii fournie en bonus et qui sauve le contenu de la boîte. Quoi qu'il en soit, c'est du jeu Wii U qu'il est question dans ce bilan, et une telle version ne mérite ni de décoller, ni même de se crasher péniblement à l'envol. Elle aurait tout simplement mérité de ne jamais sortir de son hangar et surtout, de ne pas priver les joueurs Wii d'un Sky Knight Rodea qui aurait été autrement évalué, pour ne pas dire encensé.

• PC
• 18 / 20
• France

Même s'il est moins original dans son traitement que son prédécesseur, Rise of the Tomb Raider est une réussite quasi-parfaite qui corrige toutes les erreurs d'un reboot pourtant placés dès le départ sur de bons rails. Même si son scénario n'est pas d'une grande originalité, il est un excellent prétexte à une aventure complètement folle et savamment rythmée. Avec ses tombeaux, ses grottes et ses grands niveaux à découvrir et à redécouvrir grâce aux outils que l'on obtient tout au long de l'aventure, Rise of the Tomb Raider incorpore enfin l'aspect exploration qui faisait défaut au dernier titre de Crystal Dynamics. Moins sombre, moins violente, cette suite est un voyage dans le temps et dans l'espace qui donne au jeu un charme indéniable. Malgré une bonne durée de vie (21h sans se presser, taux de complétion à 70%), on sort de l'aventure repu mais triste qu'elle soit déjà achevée... D'autant que cette version PC affiche d'assez bonnes performances pour peu que vous possédiez la configuration requise pour le faire tourner : 60 fps, qualité des textures supérieure à la version Xbox One, nombreuses options graphiques, nous avons affaire à un portage certes maîtrisé, mais plus gourmand que son prédécesseur.

• IOS
• 16 / 20
• France

Après quelques heures passées sur Oddworld : L’odyssée de Munch, difficile de ne pas être ravi. En effet, cette version mobile qui nous est livrée par le studio à l’origine de la franchise s’avère d’une très grande qualité. Loin d’être un bête portage de la version HD sortie il y a de cela trois ans, cette nouvelle itération a été entièrement pensée pour nos téléphones. Outre des contrôles tactiles parfaitement au point, malgré quelques errances héritées du jeu d’origine (caméra et action manquent de précision), jouer en 2015 à l’Odyssée de Munch est un réel plaisir. On appréciera aussi, entre autres, la possibilité de jouer avec un contrôleur MFI ou encore la possibilité de sauvegarder sa partie dans le cloud afin de continuer de jouer sur un appareil différent, ainsi que les quelques bonus qui viennent compléter cette version (GameSpeak en tête). Enfin, et même si l’on regrettera amèrement l’absence de la version française, c’est avec plaisir que l’on se replongera dans les pérégrinations d’Abe et de Munch. Oddworld : l’Odyssée de Munch, c’est du tout bon, donc hésitez pas, et foncez, d’autant plus que pour 4,99€, ça ne vaut absolument pas le coup de se priver !

• PC
• PS4
• XONE
• 16 / 20
• France

Raisonnable, accessible. Voilà des termes qui caractérisent Fallout 4 et qui sont autant d'adjectifs que les fans de la licence culte à bien des égards n'accepteront pas facilement. Oubliez le Fallout corrosif, acide, à la liberté roleplay énorme vous permettant autant de jouer une ordure qu'un saint. Dans sa volonté d'ouvrir à tous la prestigieuse saga, Bethesda a édulcoré son propos, rendant Fallout plus proche d'un Skyrim que d'une franchise purement post-apo, avec ce qu'elle contient de cynisme et d'humour noir. Toutefois, il serait criminel de sanctionner un jeu d'une telle richesse, qui propose au bas mot plus de 100 heures de jeu et qui s'autorise des combats dynamiques, un système de craft complet et amusant, le tout auréolé d'une direction artistique de haute volée. Un très bon RPG, un univers formidable, un Fallout en demi-teinte.

• IOS
• 15 / 20
• France

Zodiac : Orcanon Odyssey est une machine à remonter dans le temps, une créature nostalgique au pelage saillant et au rugissement noble cherchant à raviver la flamme du J-RPG, genre ayant fait jadis la gloire de Square Enix & Co. Le scénario, les personnages, la structure des niveaux, le système de combat et les mécaniques RPG insufflent ce sentiment 90’s au jeu de Kobojo tout en se voulant contemporain dans l’exploration mais surtout dans les thèmes abordés. Et le trio japonais K. Nojima, H. Sakimoto et H. Minaba remplit à merveille son office. La patte de chaque artiste se ressent et donne au jeu ce sentiment “Final Fantasy” d’antan, au point d’en abuser par moment. Les musiques transportent le joueur. La direction artistique dessinée décroche la rétine. Quant au scénario, il se permet des embardées modernes plus que bienvenue. Malheureusement, la perfection n’est pas de ce monde et il en va de même pour Zodiac. Le rythme de ce premier acte peut s’avérer lent. Les combats finissent par devenir éreintant. Et la montée en puissance de vos héros n’arrivent qu’en de rares occasions à éteindre cette sainte redondance. Un bon premier galop d’essai en somme… en attendant le second épisode... et en espérant que le studio parisien daigne corriger les errements de cette première aventure.