JV.com

• PC
• 15 / 20
• France

Commander d'énormes navires de guerre aux noms légendaires aura de quoi griser les amateurs du genre. Avec World of Warships, Wargaming décline sa formule dans des batailles en haute mer avec d’un côté son savoir faire indéniable en matière de gameplay et de fidélité historique, et de l’autre son modèle économique free-to-play volontairement restrictif à plus hauts tiers. En eaux calmes depuis de nombreuses années, les amoureux de simulation de batailles navales devraient trouver ici de quoi assouvir leur passion avec un titre abouti, techniquement réussi et fun à plusieurs... À condition de ne pas être refroidis par son système de progression incitant à la dépense.

• PC
• 16 / 20
• France

Avec sa réalisation old-school crade typée 3ème génération de consoles, UnderTale laisse parfois indifférent, confortant ainsi les réfractaires anglophobes dans leur non-enthousiasme à l'égard du jeu. Et pourtant, ce dernier mérite amplement l'attention des joueurs, lesquels y découvriront peu à peu un univers riche, finement élaboré, accueillant, embelli par une panoplie de personnages franchement drôles et intéressants. Le gameplay du titre arrive aussi à étonner grâce à ses nombreuses pirouettes qui dynamisent terriblement un système de combat pourtant lambda en le rendant malin et parfois frénétique. Avec ses retournements de situation et sa fin que nous vous laissons découvrir, UnderTale se place haut dans la caste des titres indépendants qu'il faut absolument découvrir, ne serait-ce que pour savoir jusqu’où un RPG peut aller dans un terreau à l'apparence si stérile.

• PS4
• PS3
• XONE
• 16 / 20
• France

Le Roi des Corrompus apporte ce que l'on attendait depuis longtemps dans Destiny. Hormis le fait qu'il faudra débourser 40 euros pour découvrir le Cuirassé entre autres, c'est une toute nouvelle interface et un virage presque à 180 degrés qu'a officié Bungie. Nouvelles doctrines, zone inédite, refonte du système de lumière, pnj plus actifs, cette extension réjouira les gardiens par ses défis, son univers retravaillé et enfin emportée par une narration digne de ce nom. Bien évidemment, il faudra rapidement du nouveau contenu à Destiny, car le niveau 40, les nuits noires et le raid risquent de devenir une formalité assez rapidement. Reste à espérer que Bungie continue dans le sens du Roi des Corrompus et surtout pense à diminuer le prix de ses dlc.

• WIIU
• 17 / 20
• France

Super Mario Maker n'est pas qu'un vieux bidule pour nostalgique. Loin de là. Il s'agit d'une véritable ôde aux jeux de plates-formes, et surtout, au level design. Les possibilités sont énormes et l'éditeur de niveau est tellement simple d'accès que vous aurez l'impression d'être un génie. C'est simple, n'importe qui peut créer un niveau, même un enfant de 6 ans. Avec son système de partage, le titre offre ainsi une infinité de niveaux originaux à jouer en ligne que l'on peut vraiment trier selon ses préférences, y compris en termes de difficulté. Bref, si vous aimez les Mario, vous ne pouvez pas passer à côté de Super Mario Maker, que ce soit pour créer, pour jouer, ou les deux. Un vrai délice !

• 3DS
• 15 / 20
• France

En combinant les deux valeurs sûres du dungeon-RPG à la japonaise que sont Etrian Odyssey et Mystery Dungeon (Shiren the Wanderer), cet Etrian Mystery Dungeon réussit à établir une formule suffisamment efficace pour donner du fil à retordre aux joueurs coutumiers du genre. Cela ne l'empêche pas non plus d'introduire des idées bien à lui à travers la notion de forts par exemple, mais il est probable que son austérité risque de laisser les néophytes sur le carreau.

• 3DS
• 16 / 20
• France

Hatsune Miku: Project Mirai DX a tout de même montré son potentiel avec sa playlist gargantuesque, son gameplay accessible au plus grand nombre malgré l'aspect classique dans l'ensemble. Alors oui, ce jeu n'est peut-être pas le jeu qui sera au même niveau face à ses aînés de Project Diva et face à ses concurrents, mais il a tout de même des arguments pour faire parti des meilleurs jeux de rythme. Hatsune Miku Project Mirai DX ravira sans doute les fans qui veulent avoir un jeu plus novice et peut-être un jeu un peu plus orienté "Diva Room", ou voire même un jeu sur une console de Nintendo.

• IOS
• ANDROID
• 13 / 20
• France

Avec cette version 1.0, Star Wars Insurrection s’avère enfin complet. Pour commencer, de nombreux points jugés pénibles, gênants, ou propres à casser la dynamique du jeu ont été corrigés et rendent l’expérience infiniment plus agréable. Que ce soit sur le fond comme sur la forme, le titre de Kabam, et c’est suffisamment rare pour le souligner, s’avère des plus sympathiques à jouer. Graphiquement, le titre s’en sort avec les honneurs en proposant des environnements variés et jolis, malgré une certaine répétitivité dans leur construction (génération semi-aléatoire oblige). Côté contrôles, là encore, Star Wars Insurrection offre une prestation des plus correctes. La plupart des bugs de pathfinding et de collision ont été corrigés et le tout s’avère désormais réactif et précis. Ce qui est la moindre des choses lorsque l’on entend proposer un gameplay orientée action en temps réel. Les différentes composantes du jeu, que ce soient les missions classiques, les raids ou les assauts forment un tout harmonieux et finalement plutôt agréable lorsque l’on s’y investit un tant soit peu, même si la répétitivité pointe, hélas, rapidement son nez. Enfin, la partie Free to play, que l’on aurait pu redouter vu que Kabam est aux commandes, est loin d’être aussi intrusive que dans les autres productions de la firme et l’on ne sentira que rarement un frein sur sa progression. Bien évidemment, passer à la caisse permettra toujours d’obtenir de meilleurs résultats, et c’est bien dommage, mais il s’agira là d’un choix, et non d’une nécessité comme c’est trop souvent le cas.

• PS4
• 18 / 20
• France

Tearaway était une bouffée d'air frais pour la Vita, il n'a rien perdu de son charme et s'offre même un petit lifting réussi sur PlayStation 4. On apprécie pleinement ce qu'il a à nous offrir : une aventure originale, parfaitement calibrée pour la console et bourrée de bonnes idées. A la fois drôle, jouable et construit autour d'une créativité de chaque instant, le titre de Media Molecule, bien que reposant sur une construction somme toute classique, transcende une nouvelle fois le matériau de base en offrant une fabuleuse aventure aux joueurs qui tire parfaitement profit des capacités de la console de Sony.

• 3DS
• 15 / 20
• France

Bien qu'elle ait tardé à s'exporter hors du Japon, cette version 3DS de Little Battlers eXperience offre aux plus jeunes une alternative intéressante à Pokémon et à tous les autres RPG plus conventionnels qui fleurissent sur la console de Nintendo. Sans être foncièrement innovant, le titre mise son attrait sur l'aspect customisation très poussé des méchas autour desquels s'articule toute l'histoire du soft, ces fameux LBX rendus attachants par leur côté miniature et démontable parfaitement intégré au jeu. Et si le gameplay se prête assez logiquement aux matches en multi, sa narration bien menée en fait aussi une expérience solo tout à fait recommandable.

• PC
• PS4
• XONE
• 15 / 20
• France

S'inspirant fortement de séries ayant fait leurs preuves (Assassin's Creed, Batman Arkham, Far Cry), Mad Max n'entend nullement réinventer la roue. L'idée est ici de proposer aux fans un jeu distillant une atmosphère à la mesure de nos attentes. Et pour le coup, c'est plutôt réussi puisque le titre s'offre quelques superbes panoramas et une conduite nerveuse associée à des affrontements de la route brutaux. De plus, avec un aspect customisation extrêmement poussé, on ne se fera pas prier pour profiter du travail d'Avalanche Studios d'autant que le gameplay, sans être parfait, remplit bien son office. Globalement, c'est donc un bon jeu que nous offrent les développeurs suédois même si on aurait aimé des missions bien plus variées afin d'éviter le gros sentiment de répétition apparaissant après une dizaine d'heures. Pour autant, Mad Max s'en sort fort convenablement et bien qu'il lui manque un peu de ci et un peu de ça, le résultat demeure hautement recommandable.

• PS4
• XONE
• 14 / 20
• France

Avec ses maigres nouveautés purement cosmétiques et assez discrètes et sa maniabilité peu adaptée au pad, les Chevaliers de Baphomet : La Malédiction du Serpent déçoit sur console, comme il a déçu. Effectivement, nous retrouvons dans cette version réunissant les deux épisodes de l'aventure le même clivage qui marquait brutalement la transition entre la première portion du jeu et la seconde, nuisant d'une manière plus flagrante encore à la cohésion et à l'unité du titre. Toutefois, l'ensemble se traverse sans déplaisir et reste un bon point d'entrée au point'n click si vous vouliez vous essayer au genre sur consoles, et envoie suffisamment de fan service pour contenter les vétérans.

• PC
• 6 / 20
• France

Le jeu officiel de la Coupe du Monde de rugby 2015 est comme un maul qu'on écroule illégalement. Initialement, on pense pouvoir maîtriser, puis ensuite on se rend compte qu'on y arrive pas, qu'on prend trop la pression, et donc on finit par tout faire écrouler de façon laide et grotesque, au point de rendre le carton jaune inévitable. Malgré un discours très optimistes des éditeurs, Rugby World Cup 2015 est un échec, tant en terme de graphismes que de gameplay. Les lacunes sont tellement grossières que le titre de HB Studios mérite ni plus ni moins qu'un carton rouge, même si l'arbitre se nomme Craig Joubert.

• VITA
• 12 / 20
• France

Destiné aux seuls inconditionnels de la série Danganronpa, ce spin-off orienté TPS se montre plus bavard que réellement efficace et s'appuie sur un compromis assez bancal entre l'action et la narration. Les coupures de rythme et les faiblesses des phases de TPS n'aident pas vraiment à profiter de l'intrigue, celle-ci se montrant d'ailleurs un cran en dessous de ce à quoi nous avait habitué la série jusqu'à présent.

• IOS
• 13 / 20
• France

Le cas de ce Worms 4 est un tantinet délicat à juger. D’un côté, la volonté des développeurs d’épargner aux joueurs un modèle Free to play comme on en voit trop, couplé à une licence forte où le fun règne en maître en fait un titre extrêmement sympathique. Voir les Worms se foutre allégrement sur la tronche à grand renfort d’armes toutes plus débiles les unes que les autres reste en effet très sympathique. D’un autre côté, cette itération mobile souffre malgré tout de quelques problèmes qui viennent gâcher la fête. A commencer par la forme, une succession de tableaux qui se répètent trop vite et où les objectifs deviennent vite lassants. Et même s’il est possible d’affronter d’autres joueurs humains le temps d’une bonne vieille bataille, l’adaptation des contrôles pour le mobile fait grandement perdre en souplesse. Dans le même ordre d’idée, la petitesse des terrains de jeu enlève à ce Worms une bonne partie de son fun. Au final, ce Worms 4 reste relativement efficace pour qui aime la série et souhaite renouer avec les bastons de vers.

• PC
• PS3
• PS4
• X360
• XONE
• 18 / 20
• France

Nous pourrions en parler pendant des heures et nous étaler sur les divers aspects du jeu en long en large et en travers mais cela ne changerait rien au fait que Metal Gear Solid V : The Phantom Pain est une réussite et se doit d'être découverte par le joueur plutôt qu'expliquée en détails. Parfait exemple d’une série un brin enclavée dans son modèle, élitiste de par la richesse de son scénario, qui décide de tout changer pour passer à un modèle ouvert, accueillant et varié. Ce changement de modèle s’accompagne d’un bouleversement dans les codes du jeu, qu’il s’agisse du gameplay, du rythme narratif, et de la durée de vie qui dépasse allègrement la trentaine d'heures pour les "gens normaux" et la cinquantaine pour les complétistes. Alors oui, ce n'est peut-être pas le Metal Gear Solid V que les fans attendaient, car pas mal d'éléments sont ici négligés au profit de la nouvelle recette (pas de boss squad, peu de cinématiques...), néanmoins, il s'agit d'un titre que les fans apprécieront terminer, et que les nouveaux adoreront découvrir. Le monde du jeu vidéo peut dire merci à Hideo Kojima.

• PC
• PS4
• IOS
• ANDROID
• 16 / 20
• France

Armello est clairement la bonne surprise de cette rentrée coté jeu indépendant. Bénéficiant de graphismes simples mais d'animations bien modelisées, le titre s'avère être très complet et extrêmement pointu. Un mélange savamment réussi entre le jeu de carte, la stratégie bien vicelarde et le jeu de plateau, le tout parfaitement traduit en Français. Si vous recherchez des parties longues et prenantes avec une forte pointe de stratégie alors foncez, vous ne serez pas déçu.

• ANDROID
• IOS
• 13 / 20
• France

S'il apporte quelques nouveautés au système de jeu éculé des Puzzle-RPG, Pokémon Shuffle n'est pas une grande réussite en terme de modèle économique. A moins de n'avoir pas plus d'une vingtaine de minutes à lui consacrer chaque jour et d'être prêt à y revenir régulièrement, vous serez sans doute frustré par la demi-heure d'attente nécessaire pour récupérer un coeur, le coût prohibitif des joyaux et l'impact négatif que ces aspects peuvent avoir sur la progression.

• WIIU
• 15 / 20
• France

Oui, Devil's Third n'est pas franchement beau, quitte à être même carrément dépassé par moments. Et oui, certaines lacunes sont agaçantes. Pour autant, il propose un gameplay bien pensé qui cherche avant tout à nous amuser. Pour peu que l'on accroche au ton un rien décalé du titre, le premier titre de Valhala Games est vraiment, vraiment divertissant. Courir dans tous les sens, glisser, mitrailler, trancher, enchaîner les attaques au corps à corps, tout cela devient grisant lorsque l'on commence à maîtriser le jeu (ce qui vient vite), transformant Ivan en une ballerine mortelle, danseur semant le chaos et la mort à chaque rond de jambe. L'aventure peut se prolonger via un mode multijoueur pas forcément original mais très complet. Devil's Third n'est pas le No More Heroes ou le MadWorld de la Wii U, et ce n'est clairement pas le jeu de l'année, mais il a suffisamment de qualités pour mériter votre attention.