ActuGaming

• PS4
• 8 / 10
• France

• PS5
• 8.5 / 10
• France

Spectacle visuel de tous les instants, Final Fantasy XVI est finalement un épisode qui va droit à l’essentiel, droit vers ce qu’il a envie d’accomplir et vers ce qu’il veut incarner au sein de la saga. Ce qui en résulte est un épisode parfois brut de décoffrage, qui ne s’autorise que peu de détours et qui souhaite garder une certaine forme de simplicité d’approche pour accueillir un public qui n’a pas pour habitude de s’intéresser à un RPG. Cela a son charme (tout comme ses limites), si bien que l’on s’attache vite à cet épisode si particulier, qui transpire d’amour pour la saga. C’est donc une toute autre proposition qui nous est faite, aussi imparfaite que convaincante, qui aurait sans doute pu aller plus loin tout comme elle aurait aussi pu facilement échouer. C’est en soi un tour de force, un épisode à part parmi les épisodes à part, ce qui le rend sans aucun doute spécial et qui amène la série vers une nouvelle voie avec brio. Le Final Fantasy dont la série avait besoin.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Si l’on aurait aimé des nouveautés plus impactantes, mais surtout un aspect visuel et sonore plus travaillé, Story of Seasons : A Wonderful Life demeure malgré tout une expérience honnête et solide. On s’attache vite à cette île et ses habitants, on apprend rapidement à faire fructifier ses investissements en s’occupant de sa ferme au mieux, et la marge de progression est grisante. Il s’agit donc d’une simulation agricole agréable, certainement pas mémorable, mais qui mérite votre attention si vous appréciez le genre. C’est par ailleurs une bonne porte d’entrée dans la série, sa proposition se révélant très simple à appréhender.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

A défaut de véritablement lui donner un second souffle, F1 23 est un bon jeu de course permettant de remettre la licence F1 dans le sens de la marche. Le mode scénarisé Point de Rupture 2 se laisse apprécier jusqu’au bout, les améliorations de gameplay fonctionnent bien, voire très bien, et les autres ajouts et ajustements proposés par Codemasters et EA apportent un vrai petit plus à l’expérience dans l’ensemble. Cependant, ce n’est pas parfait ni excellent non plus, la faute notamment à un hub F1 World dont l’intérêt et la façon dont il a été implémenté nous laisse encore très dubitatif.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

Même s’il s’agit de l’épisode le plus accessible de la saga et malgré la présence de plusieurs ajouts sympathiques, météo dynamique en tête de liste, MotoGP 23 ne parvient pas à proposer, a minima, une expérience aussi solide et convaincante que MotoGP 22. La faute essentiellement à une refonte du mode Carrière loin d’être à la hauteur de nos espérances et empêchant le titre de se doter d’un vrai mode de jeu fort et engageant cette année. Ce n’est pas non plus un titre catastrophique, loin de là, mais le résultat final reste assez décevant compte tenu de toutes les belles promesses faites par Milestone en amont du lancement.

• SWITCH
• 8.5 / 10
• France

Difficile d’en vouloir à Cassette Beasts pour ses errances techniques tant sa proposition est solide. Son monde ouvert fonctionne bien, son visuel est une franche réussite, sa bande-son flatte les tympans, et ses combats offrent des possibilités stratégiques absolument jubilatoires. Pour moins de 20 euros, le titre de Bytten Studio embarque aussi un contenu très satisfaisant, pour une durée de vie qui n’a rien à envier à la concurrence. N’ayons pas peur des mots, Pokémon a du souci à se faire, car on tient là un sérieux rival, à qui il ne manque qu’un coup de polish pour devenir la nouvelle référence de la capture de monstres. Reste qu’en attendant l’arrivée d’un patch qu’on espère salvateur, mieux vaut éviter la version Nintendo Switch.

• PS5
• 8 / 10
• France

Véritable coup de coeur pour de nombreux joueurs et joueuses adeptes de jeux indépendants, et ce depuis sa révélation il y a déjà trois ans, Dordogne persiste et signe une magnifique aventure colorée, légère et à la fois sérieuse, narrant l’épopée d’une jeune femme en quête de réponses qu’elle finira par trouver en partie en chassant dans ses souvenirs les plus enfouis. Grâce à sa direction artistique des plus somptueuses, sa narration qui tisse ses fils tranquillement jusqu’à un épilogue poignant, ses personnages principaux, tous soignés et charismatiques à souhait, et des situations ludiques originales changeant des productions du même type, le titre d’Un je ne sais quoi tape dans le mille, bien que l’on aurait préféré une aventure plus longue (3h seulement pour en voir le bout) avec des détails narratifs plus explorés par moments. Bref, si vous aimez les jeux indépendants à petit prix, que vous êtes attirés par ces visuels d’une Dordogne estivale, tentez cette expérience qui ne demande qu’à être prolongée. Mais ne dit-on pas que c’est la marque des très bons jeux ?

• PC
• 8 / 10
• France

A l’image de ce que DON’T NOD a l’habitude de proposer au sein de son catalogue, que ce soit en tant que développeur et/ou éditeur, Harmony: The Fall of Reverie est un bon jeu d’aventure narratif que nous avons pris plaisir à découvrir et à relancer. Outre une mise en scène qui manque peut-être un peu d’ambition, des thèmes musicaux qui peuvent ne pas marquer suffisamment les esprits à quelques exceptions près et un ou deux autres détails insignifiants, le seul vrai « défaut » que nous pourrions lui reprocher est l’absence de ce petit quelque chose qui lui aurait permis d’atteindre des sommets.

• PC
• 9 / 10
• France

Diablo IV réussit brillamment son passage en monde ouvert, offrant une expérience de jeu captivante qui ravira les fans de la série. Le retour aux sources est abouti, avec un scénario globalement captivant et des quêtes secondaires variées qui enrichissent l’univers du jeu. Le gameplay solide procure des combats intenses et dynamiques, tandis que les graphismes superbes et la fluidité du jeu sont un régal pour les yeux. Le système de parangon et de glyphes ajoute une profondeur stratégique intéressante, et l’équilibrage du loot est bienvenu. Les boss offrent des défis captivants, tandis que le contenu immense garantit des heures de jeu enrichissantes. Enfin, la bande originale impeccable accompagne à merveille l’atmosphère sombre du jeu. Le titre de Blizzard n’est pas exempt de défauts et présente quelques faiblesses, comme une IA pas toujours convaincante et un doublage français décevant. Le choix de caméra peut également diviser les joueurs, certains trouvant qu’il n’est pas optimal pour leur expérience de jeu. Malgré ces quelques points négatifs, Diablo IV devrait s’imposer comme la nouvelle référence du hack’n’slash. L’attente n’aura donc pas été vaine !

• PS5
• 8.5 / 10
• France

Même si on a passé une bonne partie de la critique à se plaindre, Street Fighter 6 est un excellent jeu de combat mais il n’est absolument pas la révolution promise. Au lieu d’apporter une vraie nouvelle direction, il s’agit plutôt d’une synthèse de tout ce qui a été fait jusqu’à présent dans la série et chez les autres pour donner un gameplay jouissif. Heureusement, les défauts se retrouvent surtout dans tout ce qui est gadget et qui importera peu voire pas du tout aux fans du genre. Maintenant, si votre principal intérêt pour le jeu venait du World Tour, on vous recommande plutôt de jouer à un Yakuza.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

Si vous prenez After Us pour ce qu’il est au niveau narratif mais également au niveau artistique, vous ferez assurément une bonne pioche. Grâce à ses thèmes forts, marquants, magnifiquement mis en scène dans de terribles théâtres de désolation, la faute à une espèce humaine qui n’a pas su tirer la sonnette d’alarme de sa propre perte, le tout agrémenté d’une colorimétrie, mais aussi d’éclairages subtils mais parfaitement maitrisés, le studio Piccolo parvient à nous embarquer dans une sorte de jardin d’Eden satisfaisant. Mais malheureusement, si l’on considère l’œuvre dans son entièreté, et donc avec l’apport de sa technique au global, c’est un peu la douche froide pour le nouveau jeu des barcelonais (qui nous avaient pourtant habitués à l’excellence avec Arise: A Simple Story), qui s’offre à nous avec un nombre incalculable de carences techniques, surtout dans sa seconde moitié. Nul doute que tout ceci sera corrigé dans de futurs patchs à venir et cela ne dénigre en rien le message et l’attention portée au sens artistique du titre qui parvient à nous lancer en pleine figure ce que nous faisons de notre pauvre Terre au quotidien et ce vers quoi notre civilisation tend inexorablement.

• XSX/S
• 7 / 10
• France

Quelle merveille pour les yeux ! Planet of Lana parvient à nous immerger dans son univers onirique au confins de la galaxie dans de somptueux panoramas dépeints en plusieurs plans pour plus d’immersion. Grâce à des mécaniques de gameplay accessibles et simples à appréhender, nous prenons rapidement nos marques dans l’aventure proposée par Wishfully, quitte à délaisser l’aspect narratif de son univers, de ses créatures ou les motivations concrètes des envahisseurs. Vous occupant le temps d’un après-midi, Planet of Lana demeure une petite pépite indépendante et une jolie première production pour le studio suédois, vous en mettant plein la vue et flattant votre observation et votre sens de la déduction, malgré quelques carences évidences en terme de construction.

• PS5
• 7 / 10
• France

Plaçant la narration au coeur de son expérience, Humanity permet une approche différente du puzzle-game habituel. Implémentant des mécaniques nouvelles tout au long des 90 tableaux à effacer, le jeu parvient à se renouveler efficacement, même si certains niveaux mériteraient un effort d’équilibrage concernant les forces ennemies par exemple. Les déplacements fluides de notre chien (même si des placements de caméra provoquent des chutes heureusement non fatales) ainsi que tous les pouvoirs à notre disposition permettent de vraiment se creuser les méninges pour s’en sortir. Les hordes d’êtres humains inanimés, incapables de penser par eux-mêmes permettent de réfléchir sur notre propre condition à opérer comme des moutons sans agir directement sur notre destin et notamment celui de la planète. Carton rouge concernant la palette auditive de cette production japonaise, la plupart des musiques étant infernales à la longue. Une production faite pour les amateurs de puzzle sauf pour ceux qui n’ont vraiment aucune patience.

• PC
• ANDROID
• 7.5 / 10
• France

• XSX/S
• 7 / 10
• France

De belles idées, une direction artistique inspirée et maitrisée, une histoire intrigante à souhait, The Last Case of Benedict Fox avait tout pour plaire aux fans de Metroidvania. Si c’était sans compter sur sa technique, qui pêche par moments, ou encore sur certaines de ses mécaniques, qui sonnent le glas lors des combats, douloureux et souvent brouillons. À moins que Benedict n’ait de mauvaises chaussures lestées provoquant la lourdeur de notre personnage par moments, si l’on est confrontés au manque de lisibilité à cause de certains éléments du décor, ou aux ralentissements et bugs de sauvegarde rencontrés, ces éléments ont de quoi refroidir, même les plus passionnés. En effet, à vouloir implémenter parfois trop de mécaniques différentes, le jeu finit par perdre son joueur, surtout dans les premières heures. Mais rassurez-vous, il a bien ce je-ne-sais-quoi qui vous a attiré dès les premières secondes de sa présentation, une âme, imparfaite vous l’aurez compris, mais authentique. Avec ses belles idées, sa narration opaque au début mais qui gagne en épaisseur dans la deuxième moitié du jeu, sa direction artistique tout simplement à tomber, le challenge offert par moments, sa durée de vie plus qu’honnête, mais aussi sa capacité à s’adapter à chaque joueur avec des options d’accessibilité bien trouvées, tout cela l’emporte sur les points négatifs. Alors si tentés vous êtes, oubliez un peu les a priori des premières heures, surtout si vous possédez un abonnement au Xbox Game Pass, et plongez dans les limbes ténébreuses de la nouvelle production signée Plot Twist.

• XSX/S
• 6 / 10
• France

Relecture tout en Voxel de Alice au Pays des Merveilles, Ravenlok peut se targuer d’un visuel très réussi qui lui confère une identité indéniable, et d’une chouette bande-son participant à son ambiance apaisante. Le jeu de Cococucomber est très loin de la perfection, souffrant notamment d’un système de combat superficiel, ou d’une progression par quête Fedex un peu redondante. Mais ce serait mentir de dire qu’on ne prend pas de plaisir à parcourir son monde dépaysant et à se mesurer à un bestiaire franchement joli. Vendue une petite vingtaine d’euros et disponible dans le Game Pass au lancement, cette aventure ne vous marquera peut-être pas durablement, mais elle vous fera passer six heures agréables dans votre canapé. Que demander de plus ?

• PS4
• 8 / 10
• France

Afterimage est une réussite. Faire du Metroidvania de qualité est à la portée de beaucoup, en faire un d’une telle maîtrise est tout de suite moins commun. Pas exempt de défaut malgré tout, notamment via ses ambitions de contenu se mariant mal avec l’abondance d’allers-retours potentiels, aux sauvegardes et téléportations contraignantes, ou encore de petites imprécisions techniques. Le soft parvient tout de même à soigner sérieusement le moindre aspect de son game design, dans la forme comme le fond. Nul doute que les studios ont su saisir l’essence du genre pour éviter de véritables fausses notes, nous incitant à accepter cet intéressant, mais pas moins costaud et nébuleux périple aux ambiances réussies.

• PS5
• 8 / 10
• France

Bramble: The Mountain King est assurément une production troublante. Incroyablement réaliste et à la fois tellement onirique, l’histoire vécue par Olle et Lillemor parvient à exprimer sa part d’originalité, tout en empruntant plusieurs éléments à d’autres productions à succès, avec notamment des mécaniques de gameplay simples mais éprouvées. Bien que l’on pourrait lui reprocher ses angles de caméras approximatifs par moments, la qualité des animations, des éclairages, mais aussi des textures utilisées, notamment dans les plans en air libre, suffisent à nous transporter au cœur du folklore scandinave. Une atmosphère à ne pas négliger de par son côté épouvante, qui peut parfois vous hérisser les poils. De quoi raviver les plus refoulés de nos terribles cauchemars. Une épopée trop courte, qui ne pousse pas le curseur de la narration suffisamment loin pour briller, mais qui semble tout à fait prometteuse pour l’avenir du studio suédois.