
𝕏 C’était en novembre 2020, il y a bientôt quatre ans, la PS5 débarquait dans nos salons, et avec elle, un certain Astro’s Playroom. En effet, telle une SEGA Master System en son temps, intégrant le jeu Alex Kidd, la PS5 de Sony disposait d’un jeu “gratuit“, préinstallé sur son SSD (magique). L’un des objectifs d’Astro’s Playroom était alors de faire la démonstration parfaite de la manette DualSense. Mais au-delà d’une simple démo technique, le jeu constituait déjà un excellent titre de plateformes, en plus d’une ode à la gloire des machines estampillées PlayStation. Place à la suite !Les meilleures consoles Sony PS5 Digitale Edition Sony PS5 Digitale Edition 529 € Nintendo Switch Nintendo Switch 269 € Microsoft Xbox Series X Microsoft Xbox Series X 524 € Sony PS5 Sony PS5 449 € Astro Bot, le test ! Il y a quelques mois maintenant, Sony officialisait un nouvel épisode de cette saga Astro Bot, née en 2018 sur le PlayStation VR. Un nouveau titre forcément plus ambitieux, plus abouti, qui promet de retrouver Astro sur un total d’environ 80 niveaux de plaisir. Le studio annonce également 300 petits bots à sauver, dont la moitié constitue des clins d’œil directs à l’histoire des jeux PlayStation.Test Astro Bot © Team Asobi Pour la Team Asobi, avec ce nouvel Astro Bot, le défi était évidemment de passer d’un “jeu démo” préchargé (et donc en quelque sorte “gratuit”) à un authentique jeu “payant“, installé dans les échoppes aux côtés des récents Star Wars Outlaws et autres Visions of Mana. Pour cela, le studio de développement se devait de proposer un titre plus dense, plus original, plus abouti… sans pour autant se contenter de ne mettre en valeur que la DualSense cette fois. Et après avoir terminé l’aventure il y a quelques jours, la promesse est on ne peut plus tenue, avec un Astro Bot qui nous a redonné de la joie, de l’émerveillement et du sourire, de son écran de démarrage à la dernière minute.Test Astro Bot 3 © Team Asobi Cela passe d’une part par la réalisation graphique de cet Astro Bot. Pour faire simple, il s’agit d’un jeu de plateformes 3D (façon Super Mario Odyssey) absolument sublime. Certes, les environnements sont plutôt simples dans l’ensemble, mais le tout est coloré, les textures sont très travaillées, les effets sont tous plus réussis les uns que les autres, et on prend parfois un plaisir fou à faire simplement virevolter des feuilles ou des glands (et plein d’autres choses anecdotiques de prime abord), grâce à un moteur physique très abouti. Pour les plus jeunes, c’est un pur émerveillement, pour les adultes, un plaisir un peu coupable. Dommage d’ailleurs que le jeu ne propose pas un mode deux joueurs en local, peut-être l’un de ses seuls défauts au final.La DualSense toujours, mais pas seulement Bien sûr, comme son prédécesseur, Astro Bot fait lui aussi la part belle à la manette DualSense. On y retrouve ainsi de nombreuses sensations, au travers des vibrations, des moteurs haptiques, du capteur gyroscopique… La manette de la PS5 est pleinement mise à contribution ici, mais contrairement au premier opus, là n’est pas le coeur de l’aventure. Astro Bot est un vrai jeu de plateformes de premier plan, avec des interactions à l’écran vraiment bluffantes. C’est bourré de trouvailles de gameplay, de références, de petites astuces (parfois inédites, parfois non), de secrets, de vie… et ça donne aussitôt un terrible coup de vieux à certains jeux lancés parallèlement à cet Astro Bot (non, on ne donnera pas de noms cette fois).Test Astro Bot 5 © Team Asobi Bien sûr, pour ses nouvelles aventures, le petit Astro pourra également compter sur de nouvelles transformations inédites. A vous les joies de Muteki, une boule en fer qui permet de rouler sur les pointes et écraser les objets ou encore d’une nouvelle transformation, permettant de rendre le robot aussi minuscule qu’une souris (avec un effet visuel incroyable au passage). Les nouveautés sont nombreuses, et le principal intérêt étant leur découverte, on ne vous en dira pas plus ici.Pour revenir sur les petits bots à sauver, si certains sont classiques, d’autres sont directement issus de l’Histoire de la ludothèque PlayStation. Cela passe par les licences maison bien sûr (God of War, Parappa the Rapper, Ape Escape, Klonoa, Horizon, Gran Turismo, Uncharted…), mais aussi par des licences d’éditeurs tiers tels que Capcom, Konami et bien d’autres. Dommage de ne pas retrouver certains éditeurs emblématiques malheureusement (oui, Square-Enix oui). Autant dire que l’on vit un vrai petit moment d’émotion à chaque sauvetage, en découvrant tel ou tel personnage. Si Astro’s Playroom mettait l’accent sur la nostalgie “hardware” de PlayStation, ce nouvel opus se focalise sur la ludothèque du géant nippon, avec pas mal de (beaux) souvenirs au programme.Test Astro Bot 4 © Team Asobi Une fois sauvés, les bots peuvent se rassembler pour effectuer des actions de groupe qui permettent d’explorer la planète principale, sorte de hub central (qui fourmille de secrets). A noter qu’Astro Bot s’autorise même certains niveaux inspirés directement d’autres licences (PlayStation ou non), et que le résultat à l’écran et manette en mains est juste fabuleux.Durée de vie (et PlayStation Portal) Côté durée de vie, comptez une bonne quinzaine d’heures pour faire le tour de cet Astro Bot, en délivrant la majorité des petits bots. Il faudra toutefois farfouiller les lieux de manière assidue pour dénicher les bots restants, mais aussi les différentes pièces de puzzle ainsi que les sorties alternatives de certains niveaux. Celles-ci permettent de voyager jusqu’à une planète secrète, qui comporte une petite dizaine de niveaux supplémentaires et (parfois bien) cachés.Test Astro Bot 2 © Team Asobi Attention toutefois, si Astro Bot reste plutôt “simple” dans son ensemble, le jeu offre néanmoins quelques défis un peu plus retors parfois. C’est le cas de certains niveaux très courts, estampillés PlayStation (vous comprendrez une fois en jeu), qui nécessitent une certaine adresse, et plusieurs essais avant d’être enfin terminés. Les plus jeunes peuvent sans problème prendre part à l’aventure, le jeu ne proposant pas de game over avec en prime des points de contrôle très fréquents et un hub bourré d’activités pour les novices, mais ce n’est pas pour autant une promenade de santé permanente.A noter que si le jeu est évidemment compatible avec le PlayStation Portal, on a décelé ça et là quelques imperfections, notamment pour ce qui est de la reconnaissance de mouvements, indispensable pour certaines phases de jeu. Cela ne rend pas le jeu injouable loin de là, c’est même un plaisir de pouvoir jouer au creux de son lit (ou ailleurs) à un jeu de plateformes d’une telle qualité sur un support nomade, mais on vous conseille quand même de profiter pleinement de l’aventure sur la Smart TV du salon, DualSense en mains (version Astro Bot ou non).Manette Ps5 Dualsense Astro Bot © Presse-citron.net L’une des grandes forces d’Astro Bot, outre son gameplay, son côté visuel et l’utilisation de la DualSense, c’est cette impression de vie constante à l’écran, et le fait que le joueur soit constamment sollicité… et récompensé. La majorité du plaisir de jeu provenant de la découverte, on ne vous dira rien de plus ici, mais sachez que chaque niveau, et même l’interface en elle-même, regorge de secrets et autres trouvailles à découvrir. C’est simple, Astro Bot c’est un plaisir de jeu permanent, avec en prime ce côté “plateformer familial à l’ancienne” (mais millésime 2024) qui se fait très (trop) rare. Bref, jouez à Astro Bot.Notre avis concernant Astro Bot Oui, on attendait Astro Bot avec impatience… mais on ne s’attendait pas à un tel choc ! Le jeu de plateformes signé Team Asobi est un pur bijou de créativité, de graphismes, d’ingéniosité, d’intelligence. Chaque niveau recèle une cascade d’émotions, de trouvailles, de sensations, tout est parfaitement calibré, parfaitement pensé pour un seul et unique objectif : rendre le joueur heureux. A cela s’ajoute un hommage on ne peut plus réussi aux 30 ans de PlayStation et à ses jeux les plus emblématiques. Incontestablement l’une des meilleures (voire la meilleure ?) expériences vidéoludique, à date, de cette année 2024.
Final Fantasy VII Rebirth est un mélange de (trop) nombreuses idées, assez inégales sur le fond comme sur la forme. Certes, on y retrouve des moments vraiment épiques, une ambiance parfois phénoménale et une progression somme toute très agréable (en plus d’une vraie nostalgie), mais cela se traduit aussi par un simili open-world à forte (mauvaise) tendance Ubisoft, à un rythme très inégal, à des séquences franchement anecdotiques par moments et un certain manque de modernité générale. C’est agréable oui, même bluffant parfois, mais c’est loin d’être aussi extraordinaire et abouti que cette suite dont on rêvait il y a quatre ans, à la conclusion du premier opus.
Fluide, rythmé, souvent très inspiré et reposant sur un vrai sens du timing pour les phases de plateformes comme les combats, Prince of Persia: The Lost Crown est une excellente surprise. Le côté Metroidvania est très (très) impressionnant, avec en prime des combats très dynamiques, et globalement un challenge plutôt relevé, qui fera appel à tous les sens du joueur. Certes, on pourra pester face à un côté un peu “jeu mobile” par moments (visuellement parlant), avec une DA un brin discutable ainsi qu’un certain manque de souplesses parfois, mais le plaisir de jeu est à l’image du Mont Qaf, à savoir IMMENSE, sublimé qui plus est par une ambiance sonore juste extraordinaire.
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