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• PC
• XONE
• PS4
• 14 / 20
• France

La note pourra surprendre, décevoir, mais restons les pieds sur terre : elle n'est pas mauvaise, et cela tombe bien puisque Star Wars Battlefront n'est pas un mauvais jeu. S'il souffre clairement d'une somme de défauts particulièrement agaçants, Battlefront a tout de même des arguments. Diablement beau (surtout), bénéficiant d'une bande-son à se damner, pas avare en contenus, le nouveau titre de DICE souffre surtout de ses modes de jeux peu inspirés et d'un équilibrage à la truelle, deux défauts qui l'empêchent de jouer dans la cour des grands... mais qui ne rebuteront pas une bonne partie des joueurs, à n'en pas douter. Battlefront se destine au grand public et il devrait lui convenir, car il présente Star Wars sous son plus beau jour, ou en tout cas le plus impressionnant. Reste à savoir à quel point vous aimez l'univers de George Lucas, car de cela dépendra votre intérêt à court, moyen et long terme pour ce nouveau Battlefront.

• IOS
• ANDROID
• 12 / 20
• France

Cette nouvelle adaptation de l’univers Warhammer 40.000 se drape de frustrations inédites pour la franchise de Games Workshop. Véritable défouloir humant la testostérone, la poudre à canon et le sang, l’expérience Warhammer 40.000 : Freeblade s’offre une esthétique de qualité tout en se reposant sur un gameplay simple mais efficace. Un Rail Shooter teinté de RPG via son système d’amélioration et de personnalisation pour une immersion dans l’univers des armures Titans, des conflits interplanétaires et des pieux Space Marines. Malheureusement le modèle économique du titre de Pixel Toys annihile le plaisir de contrôler notre mecha. Cherchant par tous les moyens à nous soutirer quelques deniers, le jeu exacerbe la frustration des joueurs par des leviers considérés comme archaïques par toute une communauté nomades de joueurs.

• PC
• 17 / 20
• France

Si les jeux de tactique stratégie tour par tour sont légion depuis quelques années, Hard West réussi clairement son coup de poker en se mesurant à des titres déjà bien implantés dans leur domaine. L'ambiance malsaine, intrigante, démoniaque du titre, des scénarios qui vous emmènent dans un Far West sanglant, le tout saupoudré de nombreuses idées innovantes comme la possibilité de faire des ricochets avec vos balles en utilisant le décor pour atteindre des adversaires pourtant cachés rendent l'ensemble formidablement bien réussi. On notera, hélas, une intelligence artificielle parfois stupide et un manque de diversité au niveau du bestiaire, mais les amateurs de tactique stratégie au tour par tour trouveront dans Hard West un titre diaboliquement captivant !

• XONE
• 18 / 20
• France

Même s'il est moins original dans son traitement que son prédécesseur, Rise of the Tomb Raider est une réussite quasi-parfaite qui corrige toutes les erreurs d'un reboot pourtant placé dès le départ sur de bons rails. Même si son scénario n'est pas d'une grande originalité, il est un excellent prétexte à une aventure complètement folle et savamment rythmée. Avec ses tombeaux, ses grottes et ses grands niveaux à découvrir et à redécouvrir grâce aux outils que l'on obtient tout au long de l'aventure, Rise of the Tomb Raider incorpore enfin l'aspect exploration qui faisait défaut au dernier titre de Crystal Dynamics. Moins sombre, moins violente, cette suite est un voyage dans le temps et dans l'espace qui donne au jeu un charme indéniable. Malgré une bonne durée de vie (21h sans se presser, taux de complétion à 70%), on sort de l'aventure repu mais triste qu'elle soit déjà achevée... Alors pour le plaisir des yeux et par amour du beau jeu vidéo, on relancera avec plaisir sa partie pour viser les 100 %, ou tout recommencer. Et ça, en 2015, c'est plutôt rare lorsqu'il s'agit d'un AAA ! C'est probablement cela qui fait de Rise of the Tomb Raider l'un des meilleurs titres sortis cette année.

• WIIU
• 7 / 20
• France

Que rendre ce verdict est difficile. Plein de promesses, Sky Knight Rodea l'était assurément. Fruit de l'imagination d'un game designer renommé et conçu par un staff compétent, c'est tout le travail d'une équipe que Kadokawa massacre en imposant tout un tas d'idées mal finies et surtout, en forçant une sortie U injustifiée et proprement inexcusable en l'état. Lent, énervant, pas très jouable et vraiment pas beau, Rodea: The Sky Soldier oscille entre des relents du jeu à scoring nerveux qu'il était censé être, et des éléments de jeu d'aventure sans grosse profondeur qui ne s'assume pas vraiment. Reste une quête sympathique et une rejouabilité certaine pour quiconque passera outre ses énormes défauts techniques, mais il y a fort à parier que le joueur avide de ce genre d'expérience fera ses armes sur la version Wii fournie en bonus et qui sauve le contenu de la boîte. Quoi qu'il en soit, c'est du jeu Wii U qu'il est question dans ce bilan, et une telle version ne mérite ni de décoller, ni même de se crasher péniblement à l'envol. Elle aurait tout simplement mérité de ne jamais sortir de son hangar et surtout, de ne pas priver les joueurs Wii d'un Sky Knight Rodea qui aurait été autrement évalué, pour ne pas dire encensé.

• PC
• 18 / 20
• France

Même s'il est moins original dans son traitement que son prédécesseur, Rise of the Tomb Raider est une réussite quasi-parfaite qui corrige toutes les erreurs d'un reboot pourtant placés dès le départ sur de bons rails. Même si son scénario n'est pas d'une grande originalité, il est un excellent prétexte à une aventure complètement folle et savamment rythmée. Avec ses tombeaux, ses grottes et ses grands niveaux à découvrir et à redécouvrir grâce aux outils que l'on obtient tout au long de l'aventure, Rise of the Tomb Raider incorpore enfin l'aspect exploration qui faisait défaut au dernier titre de Crystal Dynamics. Moins sombre, moins violente, cette suite est un voyage dans le temps et dans l'espace qui donne au jeu un charme indéniable. Malgré une bonne durée de vie (21h sans se presser, taux de complétion à 70%), on sort de l'aventure repu mais triste qu'elle soit déjà achevée... D'autant que cette version PC affiche d'assez bonnes performances pour peu que vous possédiez la configuration requise pour le faire tourner : 60 fps, qualité des textures supérieure à la version Xbox One, nombreuses options graphiques, nous avons affaire à un portage certes maîtrisé, mais plus gourmand que son prédécesseur.

• IOS
• 16 / 20
• France

Après quelques heures passées sur Oddworld : L’odyssée de Munch, difficile de ne pas être ravi. En effet, cette version mobile qui nous est livrée par le studio à l’origine de la franchise s’avère d’une très grande qualité. Loin d’être un bête portage de la version HD sortie il y a de cela trois ans, cette nouvelle itération a été entièrement pensée pour nos téléphones. Outre des contrôles tactiles parfaitement au point, malgré quelques errances héritées du jeu d’origine (caméra et action manquent de précision), jouer en 2015 à l’Odyssée de Munch est un réel plaisir. On appréciera aussi, entre autres, la possibilité de jouer avec un contrôleur MFI ou encore la possibilité de sauvegarder sa partie dans le cloud afin de continuer de jouer sur un appareil différent, ainsi que les quelques bonus qui viennent compléter cette version (GameSpeak en tête). Enfin, et même si l’on regrettera amèrement l’absence de la version française, c’est avec plaisir que l’on se replongera dans les pérégrinations d’Abe et de Munch. Oddworld : l’Odyssée de Munch, c’est du tout bon, donc hésitez pas, et foncez, d’autant plus que pour 4,99€, ça ne vaut absolument pas le coup de se priver !

• PC
• PS4
• XONE
• 16 / 20
• France

Raisonnable, accessible. Voilà des termes qui caractérisent Fallout 4 et qui sont autant d'adjectifs que les fans de la licence culte à bien des égards n'accepteront pas facilement. Oubliez le Fallout corrosif, acide, à la liberté roleplay énorme vous permettant autant de jouer une ordure qu'un saint. Dans sa volonté d'ouvrir à tous la prestigieuse saga, Bethesda a édulcoré son propos, rendant Fallout plus proche d'un Skyrim que d'une franchise purement post-apo, avec ce qu'elle contient de cynisme et d'humour noir. Toutefois, il serait criminel de sanctionner un jeu d'une telle richesse, qui propose au bas mot plus de 100 heures de jeu et qui s'autorise des combats dynamiques, un système de craft complet et amusant, le tout auréolé d'une direction artistique de haute volée. Un très bon RPG, un univers formidable, un Fallout en demi-teinte.

• IOS
• 15 / 20
• France

Zodiac : Orcanon Odyssey est une machine à remonter dans le temps, une créature nostalgique au pelage saillant et au rugissement noble cherchant à raviver la flamme du J-RPG, genre ayant fait jadis la gloire de Square Enix & Co. Le scénario, les personnages, la structure des niveaux, le système de combat et les mécaniques RPG insufflent ce sentiment 90’s au jeu de Kobojo tout en se voulant contemporain dans l’exploration mais surtout dans les thèmes abordés. Et le trio japonais K. Nojima, H. Sakimoto et H. Minaba remplit à merveille son office. La patte de chaque artiste se ressent et donne au jeu ce sentiment “Final Fantasy” d’antan, au point d’en abuser par moment. Les musiques transportent le joueur. La direction artistique dessinée décroche la rétine. Quant au scénario, il se permet des embardées modernes plus que bienvenue. Malheureusement, la perfection n’est pas de ce monde et il en va de même pour Zodiac. Le rythme de ce premier acte peut s’avérer lent. Les combats finissent par devenir éreintant. Et la montée en puissance de vos héros n’arrivent qu’en de rares occasions à éteindre cette sainte redondance. Un bon premier galop d’essai en somme… en attendant le second épisode... et en espérant que le studio parisien daigne corriger les errements de cette première aventure.

• PC
• 17 / 20
• France

Starcraft II : Legacy of the Void est la conclusion d'une histoire démarrée il y a cinq ans... que dis-je, il y a 17 ans. Les Protoss, leur reconquête d'Aïur et leur combat contre Amon clôturent en beauté une trilogie qui avait beaucoup de chose à raconter. Avec un solo prenant, des modes originaux et complet et un multi à nouveau rééquilibré pour une action plus intense dès le début de partie, ce stand-alone semble être la parfaite apothéose qui pourrait même pousser quelques néophytes à se lancer dans l'aventure. Bref, Blizzard fait un excellent travail, une fois de plus.

• PS4
• XONE
• 18 / 20
• France

Black Ops 3 offre une expérience riche, variée et connectée de bout en bout. Sa puissance de feu, il la tire principalement de ce contenu pléthorique pour un Call of Duty à son lancement. L'autre surprise du jeu est sa campagne solo, peut être la plus barrée qu'il nous ait été donné de jouer sur la licence. Dans un monde dystopique où les interfaces neuronales sont des objets à caractères polymorphes, Treyarch théorise sa vision du contrôle mental dans un espace où les codes et les esprits sont brouillés par des volontés antagonistes. Entre Ghost in The Shell à l'américaine, et un Inception ayant abusé de café colombien, le troisième épisode de la série se fend d'un scénario azimuté, et d'une fin montée comme une virgule à la sauce WTF. Le tout est intégré à un dispositif multi-focal où le système coopératif est roi et le multijoueur toujours le cœur de valeur de la marque Call of Duty. Black Ops 3 signe le retour d'un studio, qui après Infinty Ward, pourrait devenir le patron de la licence. Belle fournée sur Xbox One, Playstation 4. Les versions oldgen étant bien loin de ce résultat.

• PC
• 14 / 20
• France

La version PC de cet opus est indigne de la plateforme, en attendant la sortie d'un patch, il est attristant de voir que le blockbuster d'Activision n'ait pas été optimisé pour satisfaire les joueurs de la plateforme dès sa sortie. Malgré tout Black Ops 3 offre une expérience riche, variée et connectée de bout en bout. Sa puissance de feu, il la tire principalement de ce contenu pléthorique pour un Call of Duty à son lancement. L'autre surprise du jeu est sa campagne solo, peut être la plus barrée qu'il nous ait été donné de jouer sur la licence. Dans un monde dystopique où les interfaces neuronales sont des objets à caractères polymorphes, Treyarch théorise sa vision du contrôle mental dans un espace où les codes et les esprits sont brouillés par des volontés antagonistes. Entre un Ghost in The Shell à l'américaine, et un Inception ayant abusé de café colombien, le troisième épisode de la série se fend d'un scénario azimuté, et d'une fin montée comme une virgule à la sauce WTF. Le tout est intégré à un dispositif multi-focal où le système coopératif est roi et le multijoueur toujours le cœur de valeur de la marque Call of Duty. Reste à connaître désormais les dispositions d'Activision à corriger son jeu dans les prochaines semaines pour les joueurs PC. Affaire à suivre.

• PS3
• X360
• 8 / 20
• France

Il est fortement déconseillé d'acheter Black Ops 3 ou Xbox 360. L'expérience et le plaisir que l'on peut prendre sur le jeu sont court-circuités par une mise en place minimale. En plus d'amoindrir sa portée, le jeu se permet de renoncer à une de ses features les plus emblématiques sur le multijoueur. Le jeu tourne en effet à 30 FPS, déjà que le gameplay de ce nouvel opus paraissait plus lourd après un Advanced Warfare dopé à l'exo-stamina, et Xbox 360 il prend 40 ans, se traînant, en plus d'offrir des visuels ternes et grossiers. Quelques économies pour Noël, c'est toujours ça de gagné.

• VITA
• 16 / 20
• France

A l'instar de l'Arena et de Q, Persona 4 Dancing All Night nous offre une expérience plutôt convaincante. Avec son gameplay certes assez classique mais véritablement addictif, vous pouvez passer plusieurs heures du jeu avec son challenge exigeant mais accessible. Son scénario, assez solide, permet de découvrir un peu plus l'univers de ce quatrième opus, dont le secret du passé de l'idole Kanami. Après, l'arrivé "massive" de DLC dans la politique du contenu du jeu peut faire grincer des dents, surtout que quantité de titres "originaux" (hors remix, donc) est plutôt maigrichonne.

• IOS
• ANDROID
• 11 / 20
• France

Après avoir exploré ce tout nouvel épisode de Zenonia, qui adopte pour l’occasion les apparences d’un MMORPG light, difficile d’estimer si le pari tenté par Gamevil est réussi ou non. D’un côté, on retrouve sans peine ce qui fait le charme de la saga : un système de combat à la croisée de l’Action RPG et du Hack'n Slash qui fonctionne très bien, un univers frais et coloré diablement réussi, et tout un tas de mécaniques d’évolution qui donnent furieusement envie de bichonner son personnage. Néanmoins, à l’usage, ce Zenonia nouvelle génération souffre aussi de nombreux problèmes qui viennent grever l’expérience de jeu. A commencer par son monde, réduit à une succession d’arènes générées aléatoirement que l’on parcourra sans même sourciller jusqu’à vaincre le boss qui se trouve à son terme. Dans le même ordre d’idée, l’histoire, qui s’avérait déjà très décevante dans le précédent épisode, est ici limitée à la portion congrue, et c’est sans intérêt aucun qu’on la suivra. Une dynamique renforcée par la quasi-absence de PNJ avec qui interagir. Enfin, comme un dernier clou au cercueil de ce Zenonia S, vient le modèle fremium, toujours aussi présent, qui viendra grandement favoriser les joueurs mettant la main au portefeuille en leur permettant d’obtenir très rapidement des équipements surpuissants. Dommage donc, de voir une série de RPG qui avait tout pour plaire à ses débuts sombrer petit à petit dans les abîmes de la banalité et abandonner au final tout ce qui faisait son charme.

• XONE
• PS4
• 16 / 20
• France

Need For Speed n'est pas parfait et ne brille pas par son originalité : on sent clairement la volonté des créateurs de séduire les fans des Underground, Most Wanted et Carbon. Tout nous rappelle ces jeux, que ce soit la carte ou les options de personnalisation (on retrouve même quelques stickers présents dans Most Wanted !) et si l'on a aimé ces titres, il sera difficile de bouder son plaisir. La conduite, qui fait la part belle au drift, offre de belles sensations, notamment en termes de vitesse et les possibilités de customisation sont tellement nombreuses qu'on restera scotché à sa manette pour en débloquer toujours plus, afin d'embellir ses bolides. Une boucle sans fin ou presque ! Si les saynètes filmées et le casting n'apportent pas grand-chose au jeu, on ne peut pas en dire autant de son apparence graphique et de sa direction artistique qui sont indubitablement deux des points forts du jeu, même s'il est possible que cela ne plaise pas à tout le monde. En revanche difficile d'oublier cette IA, tantôt locomotive, tantôt missile balistique, capable du pire comme du meilleur... Cela étant, si vous aviez aimé les Underground, Most Wanted (le vrai) et Carbon, ce Need For Speed est clairement un immanquable.

• PS4
• XONE
• 15 / 20
• France

WWE 2k16 a corrigé en partie le tir avec ce deuxième opus de nouvelle génération. Le casting gagne en densité, l'outil de création est riche, le mode carrière s'épaissit et le titre propose d'une manière générale un gameplay encore amélioré par petites touches, dont la seule fausse note majeure vient du nouveau système de soumission extrêmement mal fichu. Autre point noir, la présence d'une seule histoire en mode showcase ouvre une nouvelle fois les vannes d'un business model riche en contenus téléchargeables, quitte à amputer légèrement le contenu d'origine. Sans mériter le statut d'épisode indispensable, WWE 2K16 est suffisamment consistant pour justifier son acquisition par les amateurs de catch en possession d'une console de nouvelle génération.

• WIIU
• 10 / 20
• France

Les possesseurs de Wii U attendaient beaucoup de ce Project Zero : La Prêtresse des Eaux Noires. Les survival-horror à l'ancienne ont toujours du succès et c'est bon de savoir que des licences ne font pas le pas vers l'action. Malheureusement, arborer tous les codes du genre n'empêche pas l'accident et un gameplay lourdingue ne sauve pas la bonne idée d'utiliser le GamePad comme appareil photo et seule arme. Su ce nouvel opus a des choses à raconter, les combats et l'exploration sont bien trop fastidieux pour que l'on puisse vous le conseiller. Bref, vous êtes prévenus.