JV.com

• PS4
• 14 / 20
• France

World of Tanks ne révolutionne pas ce qu'a toujours offert la licence de Wargaming. En conservant les qualités des autres versions tout en étant un peu avare en ajustements de leurs défauts, cette mouture PS4 se veut un peu plus stable et jolie que son homologue Xbox One. World of Tanks reste dans sa zone de confort, certains s'en contenteront largement, d'autres auraient sans doute aimé un peu plus de travail sur l'amélioration des quelques écueils de la licence.

• PC
• PS4
• MAC
• 18 / 20
• France

Darkest Dungeon gagne sur tous les fronts en proposant un gameplay exigeant mais addictif, parfait pour un jeu indépendant. Le tout est souligné par une direction artistique lugubre et une bande son du même acabit. Il sera certes un peu dur d'approche pour les joueurs les moins habitués, mais offrira un challenge des plus appréciables à ceux qui oseront relever les manches pour aller sauver ce brave petit village.

• PC
• 15 / 20
• France

Pas vraiment plus beau que sur consoles old gen, Dragon’s Dogma est en revanche indéniablement plus agréable à jouer. Capcom nous livre ici un portage solide de son Action-RPG et le débarrasse au passage de la plupart de ses lacunes techniques gênantes. Fluide (60 FPS), allégé de ses vilaines bandes noires et doté de temps de chargement raccourcis, cette version PC est celle à conseiller à tous ceux intéressés par cette aventure. Vendu 29,99 € avec tous ses DLC, bonus de précommande ainsi que l'extension Dark Arisen, Dragon’s Dogma conserve certaines de ses lacunes (IA aux fraises, textures peu détaillées, interface mal fichue), mais s’avère plus que jamais être un RPG très plaisant à jouer.

• ANDROID
• IOS
• 17 / 20
• France

Dire que Bleach Brave Souls était attendu est un doux euphémisme. Il faut dire que KLab, son développeur, avait réussi à faire monter la sauce et ce, pour les amateurs de Bleach comme pour les autres. Car au-delà d’être une très bonne adaptation, ce Brave Souls est avant tout un très bon jeu, et mieux encore, un excellent Free to play, qui joue avec justesse sur les différentes caractéristiques de ce genre. Grâce à son modèle économique certes présent, mais peu envahissant, une générosité certaine dans les récompenses, ainsi qu’une réalisation quasi sans faille, que ce soit au niveau de la direction artistique ou tout simplement des mécaniques de jeu, tout est réuni pour faire de ce titre un "must have" sur mobiles. Et s’il est évident que les connaisseurs de Bleach seront indéniablement avantagés par rapport aux néophytes, le jeu balançant des références à tout va, il n’en demeure pas moins très accessible, et peut même constituer une excellente introduction au manga, ou à l’anime qui en est tiré. Bleach Brave Souls est donc un bon jeu, un très bon jeu même, et il serait extrêmement dommage de passer à côté tant le boulot effectué par KLab s’avère impressionnant de justesse, et de qualité. Un fait d’autant plus important à prendre en compte lorsque l’on connaît les travers des adaptations de licences sur mobiles, qui accouchent bien souvent de titre atroces, dont le but premier est de soutirer quelques deniers aux fans. Vous l’aurez compris, Bleach Brave Souls, c’est du tout bon et vous pouvez l'expérimenter les yeux fermés !

• PC
• PS4
• XONE
• 12 / 20
• France

Sans surprise, Assassin's Creed Chronicles : India ne bouleverse en rien ce que proposait l'expérience China, s'appuyant sur les mêmes mécanismes en changeant simplement le décor et le contexte proposé. On notera toutefois une hausse de la difficulté qui a tendance à souligner le dirigisme du level design, bien plus que son aîné en tout cas, ainsi que l'arrivée de nouvelles séquences toutefois disséminées avec parcimonie. On conseillera donc davantage ce second opus de Chronicles aux aficionados de die'n retry basés sur l'infiltration qu'aux plus créatifs des amateurs de discrétion.

• XONE
• PS4
• PC
• 12 / 20
• France

C'est dans une certaine indifférence que se clôt la série des Assassin's Creed Chronicles, avec un épisode sous-titré Russia bardé de défauts malgré quelques bons moments. Ceux-ci ne parviennent pas à gonfler l'intérêt d'un titre qu'on qualifiera d'honnête et qui pourrait convenir à quelques amateurs du combo die'n retry/infiltration, s'ils sont capables de passer outre une finition très moyenne. Histoire de rester sur une note positive, on retiendra tout de même une relation entre Anastasia et Nikolaï Orelov parfois inspirée ainsi qu'une direction artistique pas dénuée de charmes, proposant régulièrement des niveaux agréables à l'oeil.

• PC
• 16 / 20
• France

Pour comprendre l'oeuvre des développeurs, au-delà de l'émotion pure, il faut le prendre pour ce qu'il est : un hommage, une autobiographie sincère. Une fois le jeu terminé, on ne peut que comprendre l'envie de partager ce combat, ce triste changement de vie que l'on ne souhaite à personne. Si l'on ne remet pas en cause ici l'utilité de produire cette oeuvre sous forme de jeu, on aurait peut-être aimé un aspect ludique un peu plus poussé, même si cela ne nuit en aucun cas au propos. Reste un jeu à part, prenant et qui ne laisse jamais indifférent.

• PC
• 14 / 20
• France

Pas facile d'évaluer un titre tel que Aviary Attorney au moment de sa sortie car le fait que certains chapitres soient encore inachevés ternit lourdement l'appréciation qu'il nous laisse. Mais sachant que le tout devrait être rapidement corrigé, on ne peut que vous recommander de ne pas passer à côté de cette alternative audacieuse à Phoenix Wright qui fourmille de bonnes intentions !MAJ : Le chapitre 4c est à présent disponible.

• IOS
• ANDROID
• 11 / 20
• France

Après quelques heures de jeu, difficile d'être enthousiasmé par ce Magic Puzzle Quest. Car même si on fait abstraction de son interface relativement sombre et austère, la proposition de gameplay s'avère peu satisfaisante dans l'ensemble. Magic, en tant que jeu de cartes, repose sur des mécaniques bien huilées, qui laissent certes une part au hasard, mais qui se basent avant tout sur la capacité du joueur à créer un jeu construit, cohérent et qui utilise à plein les possibilités offertes par les cartes. Ici, on se retrouve face à un titre extrêmement statique, ou l'impact du joueur reste minime, laissant une trop grande part au hasard, un mauvais tirage sur la grille de départ étant véritablement capable de ruiner une partie. Ce Magic : Puzzle Quest, en tant que jeu issu de Magic ou que jeu tout court n'est en rien mémorable et on conseillera à tous, amateurs de la franchise ou non, de passer leur chemin.

• WIIU
• 15 / 20
• France

Vendu à petit prix en dématérialisé, Fast Racing Neo remplit son contrat : celui de proposer aux joueurs une alternative à ce F-Zero que les fans attendent depuis si longtemps. Son contenu est plutôt léger et le jeu n'est pas franchement joli, mais on s'amuse énormément. Parfaitement fluide, le jeu de Shin'en propose des courses complètement dingues que l'on vit à fond, du début à la fin. Et comme le titre est très nerveux et repose sur un gameplay simple mais solide, il est difficile de bouder son plaisir. Alors pour patienter encore un peu, on lancera avec grand plaisir Fast Racing Neo pour oublier notre peine.

• PS3
• 16 / 20
• France

Yakuza 5 arrive enfin sur le Vieux Continent et vient visser ses poings dans la tronche des médisants. SEGA offre au public occidental de la Playstation 3 un de ses derniers grands jeux. Toujours aussi rocambolesque, bien écrit, le thriller de la firme à l'hérisson bleu aura certainement ses détracteurs, jeu de niche oblige. Mais ce nouvel épisode arrive à proposer quelques petits tweaks qui le rendent attachants, surtout après un Yakuza 4 ultra-complet et réussi. Avec le temps, peut être que certains observateurs arrêteront de créditer Yakuza du sobriquet de GTA-Like, pour enfin voir que SEGA, avec cette série, a peut être pondu le Beat Them All le plus riche et le plus original de l'histoire du jeu vidéo. Dommage pour les sous-titres uniquement disponibles en anglais, si vous êtes fanas des productions japonaises typiques et qu'un jeu du genre ne vous fait pas peur. N'hésitez pas, achetez-le !

• PC
• 16 / 20
• France

DiRT Rally est une très bonne surprise, tout du moins si vous n'aviez encore jamais touché à sa version early access. La série de Codemasters a fait sa mue et s'est intelligemment dirigée du côté de la simulation, faisant de DiRT Rally un titre aussi exigeant que plaisant. D'autant qu'il a l'intelligence de ne pas se couper complètement du grand public en restant abordable, pour ceux qui auront l'envie et la patience de s'entraîner et de mettre leurs mains dans le cambouis. C'est un jeu qui demande maîtrise, concentration et qui injecte régulièrement de grosses doses d'adrénaline qui font de lui un jeu de course très addictif. Les amateurs de rallye pardonneront facilement au jeu ses menus défauts, à mettre sur le compte d'un manque de moyens évident. C'est certain, nous avons ici le meilleur jeu de rallye sorti de ces dernières années.

• 3DS
• 16 / 20
• France

L'intrusion de certains éléments propres à la famille des Paper Mario dans l'univers de la série Mario & Luigi constitue sans aucun doute le ressort ludique principal de Mario & Luigi Paper Jam Bros. Fondamentalement, le titre ne s'éloigne pas tant que ça des routines de la série qu'il ne révolutionne en aucune façon, mais il a le mérite de mettre l'accent sur la diversité du gameplay en proposant autre chose qu'une simple combinaison plates-formes/RPG. Dommage que l'aventure manque un peu de folie et qu'elle accuse une durée de vie plus faible qu'à l'accoutumée, car l'expérience proposée ici reste franchement plaisante.

• WIIU
• 19 / 20
• France

Même si l'effet de surprise n'est plus le même, la sortie de Xenoblade Chronicles X a toutes les chances de marquer les esprits de manière aussi significative que l'épisode Wii quatre ans plus tôt. Encore plus remarquable que son aîné en termes de richesse et de longévité, ce J-RPG pas comme les autres fait dans la démesure la plus totale pour nous absorber sans compromis dans son univers de S.F. qu'une vie entière ne suffirait pas à explorer.

• IOS
• ANDROID
• 18 / 20
• France

Si Rayman Adventures n’est pas parfait, il n’en est pas loin, et ne pêche que par quelques petits points qui sont bien loin d’égaler ses nombreuses qualités. Contrairement à la croyance populaire, un jeu vidéo sur mobiles n’est pas un ersatz de jeu vidéo, il s’agit d’un support comme les autres, avec ses bonnes et ses mauvaises productions, mais surtout noyé dans une masse de médiocrité. Et pourtant quelques titres égalent sans aucun problèmes les productions console ou PC. Rayman Adventures est de ceux-là. Chaque seconde passée à y jouer permet de ressentir le travail effectué par les équipes d’Ubisoft Montpellier, de voir le soin apporté aux détails, la générosité du titre, et tout simplement, l’exigence de qualité qu’ils se sont imposés. Que ce soit au niveau du gameplay, parfaitement adapté et pensé pour le mobile, du level design, ou de la réalisation globale du titre, tout transpire l’amour du jeu vidéo. Rayman Adventures est un grand jeu, et pas uniquement un grand jeu mobile, qui mérite amplement de figurer en bonne place sur vos téléphones et autre tablettes, un point c’est tout !

• PC
• 17 / 20
• France

Ceux qui craignaient de voir Dragon Quest Heroes apporter l'opprobe sur l'une des plus grandes sagas de RPG de tous les temps peuvent être rassurés : ce beat'em all improbable se montre aussi jouisif et convaincant que respectueux de la série. On aura même bien du mal à lui reprocher quoi que ce soit de solide, si ce n'est l'absence d'un mode coop qu'on nous promet de toute façon pour le prochain épisode. Avec son ambiance cultissime et ses quêtes à n'en plus finir, Dragon Quest Heroes a déjà tout ce qu'il faut pour nous faire guerroyer pendant des dizaines d'heures aux côtés des figures les plus marquantes de la saga.

• PC
• 15 / 20
• France

Si l'on juge Anno 2205 à l'aune du 2070, difficile de ne pas ressentir l'absence de certaines fonctionnalités chères au coeur des joueurs, reste à savoir si ces derniers pardonneront à Blue Byte ses nouveaux choix. Toutefois, il serait malvenu de sanctionner ce nouvel opus d'Anno qui s'autorise d'excellentes idées (les différentes zones, le multi-sessions, le système d'extension des industries) tout en conservant cet aspect apaisant propre aux jeux de gestion pacifiques. En dépit de certains défauts et de choix pas toujours explicables, Anno 2205 vous offrira de longues heures de jeu, servies par une esthétique soignée et des mécaniques toujours aussi plaisantes. Sans être l'incontournable attendu, la saga de Blue Blyte reste toujours dans le haut du panier des jeux de gestion.

• PC
• PS4
• XONE
• 15 / 20
• France

Ubisoft l'avait annoncé, Rainbow Six Siege serait un jeu dédié au multijoueur. Racé dans son approche, percutant dans les déploiements de ses dispositifs de jeu, tactique par essence et faisant la part belle au teamplay et à la communication ingame, Siege arrive dans le même temps à introduire avec discretion les mécaniques de jeu des MOBA dans son arborescence de propositions asymétriques. Avec ses Opérateurs, ces avatars aux talents particuliers et aux armes originales, le jeu irrigue ses intentions sans le déséquilibrer. Organique, grâce à son moteur physique autorisant destructions et utilisations du cadre de ses décors pour servir ses fins, le gameplay du soft se voit doper d'une profondeur intéressante. Entre urgence et temporisation, R6 Siege ne met pas sur la touche les joueurs occasionnels pour autant, lesquels auront très peu de mal à manier les armes du jeu tant elles restent précises et fun à manipuler. Reste à définir désormais ce qui fera le socle du jeu : son netcode. Nous avons constaté quelques bugs durant nos sessions de jeu, les développeurs d'Ubisoft Montréal ont très vite été confiants sur leur correction, réaffirmant leur volonté de suivre leur jeu sur la durée. Si le contenu du jeu est correct au lancement, son prix est un poil excessif. Ubisoft promet du contenu additionnel gratuit durant un an aux utilisateurs. Gare aux promesses non tenues. Rainbow Six Siege offre en tous les cas une expérience de jeu convaincante, en mettant en place des idées assez intéressantes pour le genre. Une bonne livrée.