Gameblog

• PC
• 7 / 10
• France

Malgré sa difficulté bien trop punitive et sa rigidité certaine, John Wick Hex reste une oeuvre vidéo-ludique digne des films. Sa direction artistique et ses enchaînements d'actions sont jouissives. Et le plaisir d'avoir réussi à se sortir d'une situation que l'on pensait impossible est une véritable satisfaction qui n'a pas de prix. Une fois passé ouvre le coté frustrant de l'aléatoire de certaines rencontres, force est de constater que le jeu se montre très agréable et parvient à se révéler comme une bonne adaptation.

• PS5
• 9 / 10
• France

• PC
• 9 / 10
• France

• PC
• 7 / 10
• France

Tropico 6 est toujours un jeu bourré d'humour et qui remonte le moral. Si vous êtes un inconditionnel de la saga, vous ne risquez pas de perdre vos repères puisqu'il s'inscrit dans la continuité logique sans révolutionner le genre. Et c'est d'ailleurs dommage. Le feeling d'avoir affaire à une extension et non à un tout nouveau jeu est prégnant tout le long d'une partie. Seul le changement au niveau du moteur graphique vous donnera l'impression concrète d'être dans la modernité. Pour le reste, ce Tropico mélange bonnes idées et bonnes vieilles recettes que l'on aimerait tout de même voir changer. Cela reste une expérience agréable mais qui manque simplement d'envergure.

• SWITCH
• 4 / 10
• France

The House of The Dead Remake part d’une bonne intention : Ramener à la vie un classique du jeu d’arcade, un bon vieux rail shooter à base de zombies… Visuellement, c’est beau même pour de la Switch, malgré de nombreux défauts graphiques, et le jeu a été entièrement refait. Pour la partie sonore, on repassera, cette dernière étant au mieux passable. Question jouabilité, on est face à une copie conforme de la version de 1996, mais les commandes ne sont pas convaincantes : la visée se contrôle au stick ou au gyroscope… Où est passé un mode « tir » à l’ancienne, ou l’on pouvait prendre deux joyco… pardon, deux flingues, un dans chaque main, et défourailler ? Cette absence fait mal et on ne retrouve pas vraiment les sensations du jeu de 96, malgré une plastique mise au gout du jour. Avec sa durée de vie famélique et ses commandes ratées, pas sûr qu’on ait envie d’y revenir malgré sa rejouabilité presque infinie… …À réserver aux fans, qui sauront pardonner à ce bijou de fan service sa désuétude de jouabilité et ajouter un point à la note. Les autres, passez votre chemin.

• PC
• 8 / 10
• France

Les bases de My Time At Portia sont très solides. Le contraire eut été étonnant, eu égard aux inspirations que vous avez pu voir citées dans ce test. Si ces dernières vous ont déjà séduit par le passé, vous ne devriez pas être déçus. En revanche, ne vous attendez pas à être surpris, car malgré son aspect éminemment sympathique My Time at Portia manque d'originalité et souffre encore de quelques bugs de collisions (mineurs) et de finitions au niveau des traductions. La confiance est cependant suffisante chez Team 17 pour annoncer des portages consoles et même une version Mac. Surtout que sa profondeur dément son aspect enfantin. Si toutes les promesses de développement sont tenues (histoire maritale, nouveaux bâtiments, jeux de bars, événements saisonniers...) il pourrait aussi tenir sur la durée. Comment ? Qui a dit qu'il irait comme un gant à la Switch ?

• PC
• 8 / 10
• France

Sans conteste Subnautica est l'un des meilleurs jeux de survie de ces dernières années. Exotique, novateur et très original il a vraiment de quoi charmer le néophyte comme le vieux loup de mer du survival. C'est clairement le jeu qu'il vous faut si vous aimez l'exploration et la découverte, car les fonds marins possèdent leurs lots de surprises et de mésaventure. Sans parler du fait que pour l'une des rares fois dans le petit milieu du jeu de survie, Subnautica possède une véritable histoire et surtout une vraie fin. Le seul point noir au tableau est finalement le côté très esseulé et isolé dans la narration qui peut faire enrager les plus patients. Ce jeu est donc une belle pioche et un très beau poisson.

• PS4
• SWITCH
• PC
• 7 / 10
• France

Pour continuer à surfer sur le succès de Persona 5, Atlus s'adjoint les services d'Omega Force pour proposer de poursuivre l'aventure via un spin-off aux accents de Musō prononcés. Avec Persona 5 Strikers, les Fantômes Voleurs de Coeurs reprennent du service, dans un épisode en forme de road-trip japonisant à souhait, qui reprend la plupart des mécaniques et la classe visuelle de l'originale pour opérer un mélange des genres qui risque de contenter ceux qui espéraient juste retrouver une sacré bande de potes. Mais comme dans une suite "direct-to-DVD", tout y est un peu moins saillant, et il faudra composer avec un système de combat un peu plus chaotique, et une écriture moins enthousiasmante. Si l'on ne peut que saluer les nombreux efforts déployés par les rois du beat'em all pour coller au plus près de l'esprit de Persona 5, cet épisode Strikers, aussi sympathique soit-il, nous rappelle à quel point les bons jeux n'ont pas (forcément) besoin de suite.

• PC
• 8 / 10
• France

Quel plaisir de retrouver une simulation militaire moderne après tant d'année de "traversée du désert". Si vous êtes à la recherche d'un shooter exigeant qui ne laisse pas de place à l'erreur, avec une vraie approche tactique, difficile de trouver mieux à l'heure actuelle si ce n'est Red Orchestra Vietman, qui navigue dans des eaux encore un peu différente. Avec son approche PVE ultra prenante et son PVP classique mais ultra intéressant, Insurgency Sandstorm est un très bon moyen de s'amuser de longues soirées entre amis.

• PS5
• 7 / 10
• France

Loin des conventions, TOEM est un jeu d'une réconfortante simplicité, qui profite de sa bonhommie pour multiplier les situations cocasses et les trouvailles visuelles avec beaucoup de malice. Aussi courte qu'apaisante, l'aventure se savoure un sourire aux lèvres, alors que l'on part découvrir les moindres recoins de dioramas bien pensés, malgré une ergonomie largement perfectible. Mais avec autant de bonne volonté, on aurait presque envie de tout lui pardonner. En ces temps troublés, voilà une expérience qui devrait faire du bien à tous les joueurs soucieux de troquer l’espace d’un instant les turpitudes bien réelles de notre monde contre les bons mots et les surprises d’une aventure qui semble avoir compris ce que feel-good signifie vraiment.

• PC
• PS5
• PS4
• 6 / 10
• France

F.I.S.T. Forged in Shadow Torch parvient d'abord à captiver le joueur des heures durant grâce à son monde singulier. Malheureusement, même si l'on sent qu'il a su s'inspirer des meilleurs et propose un construction globale qui inspire le respect, il souffre de certaines erreurs de jeunesse impossibles à ne pas sanctionner. On frise la correctionnelle avec des points de passage placés bêtement, mais surtout des commandes qui oublient de répondre correctement lors de certaines phases de plate-forme ou de combat à la difficulté mal dosée. À tenter si le genre vous branche, mais soyez prévenus que le jeu des chinois de TiGames vous caressera souvent à rebrousse-poil.

• PC
• 6 / 10
• France

Derrière sa promesse de road trip narratif et procédural, Road 96 livre un plaidoyer très ouvert d'esprit sur l'âge ingrat, celui de l'adolescence et de ses aspirations empreintes de rêveries. Malgré un rythme parfois haché et une flopée de mini-jeux dont on peine parfois à saisir l'intérêt, l'aventure politico-ludique de DigixArt délivre un joli message d'espoir, porté par quelques moments touchants, mais aussi une bande-son bien dans son époque qui donnera peut-être à certains l'envie de retenter encore et encore de fuir l'oppression. Mais comme avant de prendre le volant, il ne faudrait pas en abuser, tant ses mécaniques s'usent un peu plus à chaque nouveau trajet. Émouvoir ou conduire, il faudra parfois... choisir.

• SWITCH
• 5 / 10
• France

Derrière sa promesse de road trip narratif et procédural, Road 96 livre un plaidoyer très ouvert d'esprit sur l'âge ingrat, celui de l'adolescence et de ses aspirations empreintes de rêveries. Malgré un rythme parfois haché et une flopée de mini-jeux dont on peine parfois à saisir l'intérêt, l'aventure politico-ludique de DigixArt délivre un joli message d'espoir, porté par quelques moments touchants, mais aussi une bande-son bien dans son époque qui donnera peut-être à certains l'envie de retenter encore et encore de fuir l'oppression. Mais comme avant de prendre le volant, il ne faudrait pas en abuser, tant ses mécaniques s'usent un peu plus à chaque nouveau trajet. Émouvoir ou conduire, il faudra parfois... choisir. Et s'il est un choix que l'on vous conseillera d'éviter, c'est bien de transporter Road 96, tant cette version Switch souffre de toutes les tares une fois délogée de son dock.

• PC
• 8 / 10
• France

LEGO Star Wars La Saga Skywalker est classiquement un jeu pour les petits et les grands avec tout de même un plus grand intérêt pour les plus jeunes en terme de mécaniques de jeu. Pour les adultes, c'est surtout le coté fan service Star Wars qui ravira le plus grand nombre avec une multitude de quêtes à réaliser et secrets à découvrir. Redécouvrir 9 films, traverser une vingtaines de planètes, jouer des centaines de personnages... Une saga à portée de main pour le meilleur et très rarement pour le pire.

• XSX/S
• XONE
• SWITCH
• PS4
• PC
• PS5
• 7 / 10
• France

Clairement plus abouti que ne l’était FAR : Lone Sail, Far : Changing Tide conserve cet objectif d’offrir avant tout un joli voyage au joueur, et une expérience à la frontière entre la contemplation et la méditation. Les traversées offrent des moments calmes avec un rythme lent, tandis que les énigmes qui les entrecoupent sont une jolie parenthèse dans le rythme très posé de ce titre. La véritable force du titre, c’est surtout sa direction artistique de folie et son sound-design exemplaire qui envoûtent inexplicablement le joueur, et font passer les petits défauts (comme la redondance des tâches à bord) sous le tapis. Un jeu aux vertus apaisantes, indéniablement.

• PC
• PS4
• XONE
• 8 / 10
• France

Weird West est un « action RPG » de type « twin stick shooter en vue isométrique », une niche atypique s’il en est, et possède un univers lui aussi très original : un western envahi par des créatures monstrueuses. Vous y incarnerez pas moins de cinq protagonistes à tour de rôle, chacun avec sa petite histoire, et le design général, d’un type comic plutôt réussi doublé d’un cel shadding assez sombre, est assez réussi bien que la narration soit assez sommaire. Et question gameplay, si les composantes action et RPG sont assez basiques, les combats sont de vrais petits bacs à sable ou de multiples façons de vaincre sont disponibles (malgré une IA aux fraises), et les relations avec les PNJ sont à couteaux tirés : ils vous adorent ou vous détestent, pour peu que vous soyez du même côté de la loi qu’eux… Vous l’aurez compris, Weird West est un jeu à la hauteur de ses ambitions, et si (presque) tous les titres cités tout au long de ce TEST vous parlent, vous devriez vous intéresser à lui…

• PC
• PS4
• PS5
• XONE
• XSX/S
• 7 / 10
• France

Si vous avez déjà joué à un jeu de la saga Borderlands, Tiny Tina’s Wonderlands ne vous dépaysera pas. Néanmoins, l’orientation plus RPG et les changements apportés sont suffisamment nombreux pour renouveler l’intérêt des joueurs. L’humour est toujours omniprésent, et si l’histoire n’a pas grand intérêt, les nombreux échanges entre les protagonistes de cette partie de Bunkers & Brutasses s’avèrent particulièrement savoureux. La durée de vie est elle aussi au rendez-vous, mais on regrette que certains travers inhérents à la série n’aient pas vraiment évolués. On pense principalement aux IA qui ont un comportement plus que basique, tandis qu’avec le système multiclasses et le loot permanent, on passe vraiment beaucoup de temps dans les menus à optimiser notre personnage et à faire le tri parmi tout notre équipement. Il faut aussi mentionner le système des serveurs Shift de Gearbox dont la stabilité a été plus que problématique lors de notre test, occasionnant de nombreuses pertes de connexion lorsqu’on joue en coop.

• PC
• PS5
• 7 / 10
• France

Ghostwire Tokyo est la dernière production à mettre au crédit de Tango Gameworks et de son réalisateur star Shinji Mikami. Malheureusement, le projet n’est pas à la hauteur du CV du monsieur. Artistiquement parlant, c’est très beau, la ville de Tokyo est plaisante à explorer, et le design général fait mouche à presque chaque instant. L’histoire se laisse suivre, la mise en scène est souvent belle, mais ça ne fait pas vraiment peur ! Enfin, la technique est à la hauteur de la PS5 avec des graphismes qui soulignent la beauté du design. Plusieurs modes d’affichages feront des merveilles selon votre écran, et une utilisation de la dualsense est intelligente. Par contre, côté action, l’aspect jeu de tir à la première personne reste très basique et on prend peu de plaisir dans les affrontements, génériques et répétitifs. Enfin, le monde ouvert reste très basique et sa progression très classique, digne d’un vieux jeu Ubisoft. Vous l’aurez compris, si Ghostwire Tokyo possède une plastique à même de séduire le plus grand nombre et qui tire parti des capacités de nos si rares machines de dernière génération, on ne pourra pas en dire autant de sa jouabilité qui semble être restée coincée 10 ans en arrière ! C’est jouable, mais peu passionnant… Ghostwire Tokyo est un assez bon jeu, distrayant, mais qui ne devrait pas faire date !