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• 7 / 10
• France

Undisputed privilégie donc le fond à la forme. C’est une position délicate, car à l’heure du photoréalisme tous azimuts, les carences et les imperfections passent de plus en plus mal, et il n’est pas certain que tous les joueurs y trouvent leur compte. Pour autant, c’est aussi un choix cohérent et courageux qui prône l’essence de la simulation comme argument principal et s’affranchit de l’approche « film interactif ». Dans cette logique, le titre édité par Deep Silver va jusqu’au bout, quitte à prendre le risque de s’éloigner du grand public. Ce sera peut-être payant sur la durée, mais Undisputed devra tenir ses promesses en matière de contenu en ligne pour asseoir sa popularité auprès des fans et s’imposer comme héritier incontestable de Fight Night. Pour l’instant, il mène aux points, et c’est déjà pas si mal !

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• 10 / 10
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Après Persona 5: Royal, le Studio Zero vient dépoussiérer une nouvelle fois le JRPG. Tout en conservant une base solide, les développeurs japonais sont parvenus à apporter suffisamment de nouveautés pour en faire la nouvelle référence inconstatable du genre. En nous envoyant dans un monde inspiré de l'heroic-fantasy et en revoyant en profondeur son système de combat, Metaphor: ReFantazio nous offre une expérience de jeu originale en s'appuyant assez largement sur ce qui fonctionnait déjà très bien auparavant. Un titre absolument indispensable pour qui aime les jeux de rôle au tour par tour, mais qui parviendra à convaincre sans problème ceux qui attendaient une excellente opportunité pour découvrir le genre.

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• 7 / 10
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Que penser de ce voyage sur les terres de Solisium ? Et bien que nous avons passé un agréable moment. Throne and Liberty profite d’une technique irréprochable pour nous proposer un voyage qui, manette en mains, se montre fun et prenant. La personnalisation de notre personnage est vraiment intéressante tandis que les affrontements, particulièrement nerveux, nous assurent quelques beaux moments. Dommage que tout cela ne soit pas porté par une direction artistique plus audacieuse et par une histoire véritablement prenante. On ne se sent jamais vraiment impliqué dans ce scénario convenu qui n’est probablement qu’un prétexte pour nous amener au niveau 50 et pour affronter les guildes adverses et parcourir les donjons proposés. À la question de savoir si ce jeu est fait pour vous, nous répondrons donc simplement que cela dépend de vos attentes et de vos envies.

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• 7 / 10
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EA Sports FC 25 est une évolution timide de l’épisode de l’année passée. On apprécie les ajouts (Mode Rush, tactique repensée, POV…) tout comme on regrette ces points qui ne sont toujours pas corrigés et qui nous frustrent toujours autant (arbitrage, gardiens…). C’est d’autant plus vrai que, sur le contenu, le jeu se veut généreux et fun (même si on se demande pourquoi le mode Volta ou encore l’aspect histoire n’existent plus), ce qui garantira des heures de jeu à ceux et celles qui ne vivent que par et pour le ballon rond. Suffisant pour démarrer cette nouvelle saison ? Probablement. Mais jusqu’à quand ? Telle est la question…

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• 8 / 10
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Malgré un début de jeu un peu compliqué, le temps de s'imprégner d'une ambiance assez sombre, voire austère, Disney Epic Mickey Rebrushed laisse éclater sa créativité au fil des heures, avec des séquences de plateformes rendues originales par l'utilisation du pinceau, et une foultitude de détails qui donnent envie de s'y pencher avec sérieux, pour tenter de tout découvrir. Le travail réalisé par le studio autrichien Purple Lamp est à la hauteur du jeu d'origine, et parvient même à effacer toutes les craintes que l'on pouvait avoir sur le gameplay en l'absence de wiimote... et cela en un coup de pinceau.

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• 8 / 10
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Il ne manquait plus que cette collection pour découvrir le point final de Castlevania version Koji Igarashi. Trois titres très différents dans l'esprit, qui ont forcément un peu vieilli, mais qui conservent une aura toute particulière qui n'aura aucun mal à satisfaire les nombreux amateurs du genre. Une compilation incontournable donc, qui a le mérite de remettre en lumière quelques uns des meilleurs épisodes de la franchise, et cela pour la première fois depuis leur sortie originale.

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• 7 / 10
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The Casting of Frank Stone est une bonne pioche à bien des égards. Le fait de pouvoir rejouer certaines scènes ou de mettre en surbrillances les collectibles sont des ajouts bienvenus, tout comme la possibilité de sélectionner une difficulté. On apprécie également le travail réalisé sur la partie technique qui, globalement, se montre très solide. L’histoire et ses multiples fins (on en a compté 16) offrent quelques bons moments ainsi qu’une rejouabilité plutôt solide. Malheureusement, à vouloir pousser son concept à l’extrême, on a l’impression que les développeurs ont un peu perdu de vue l’essence même du mot « jeu ». Alors oui, on se rapproche de plus en plus d’un film, mais il ne faudrait tout de même pas oublier qu’on est là pour être acteur de l’histoire, et ce pas seulement au travers de décisions qui n’arrivent que tardivement.

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• 9 / 10
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Il aura pris son temps pour sortir sur nos consoles mais quel dommage cela aurait été de passer à côté de Kena: Bridge of Spirits. Même s'il adopte une majorité de mécaniques de gameplay assez classique, le jeu d'Ember Lab a le mérite d'exceller dans tous les domaines qu'il propose, tout en offrant aux joueurs une aventure qui invite clairement à découvrir le monde emprunt de magie du studio californien. Une pépite confirmée, à classer au panthéon des jeux indépendants.

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• 8 / 10
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Kunitsu-Gami: Path of the Goddess parvient à conjuguer des genres variés pour faire de son gameplay une proposition inédite et originale, qui plus est accessible aux non initiés. On regrette cependant sa difficulté inégale et une progressivité assez mal équilibrée. Malgré des aspects graphiques assez limités, le titre de Capcom n'en reste pas moins très solide techniquement du fait de sa fluidité et de sa maniabilité irréprochables pour une prise en mains intuitive et aisée. Ce sont autant d'éléments qui font de cette plongée dans le shintoisme et ses rites une aventure franchement sympathique malgré son défi parfois relevé.

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• 7 / 10
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De par son univers atypique, SCHiM amène un petit vent frais sur la scène indépendante, tout en parvenant à raconter une petite histoire muette. Malheureusement, et même s'il fait preuve de bonnes idées, le gameplay montre rapidement ses limites et force à enchainer des niveaux qui peinent à se renouveler. Le titre imaginé par Ewoud van der Werf et Nils Slijkerman s'apprécie ainsi à petites doses pour qui souhaite éviter l'écœurement, et avec un peu de rejouabilité pour qui souhaite en dénicher toutes les subtilités.

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• 8 / 10
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Il fallait bien un petit coup de polish pour que Beyond Good & Evil continue à défier le temps qui passe. Sans parvenir à gommer tous les défauts de l'époque, cette remise à niveau des aventures de Jade est suffisante pour permettre aux anciens et aux nouveaux joueurs de se plonger dans ce jeu à l'atmosphère unique. Cela ne suffit évidemment pas à transformer ce qui était un très bon jeu en chef-d'œuvre pour autant, mais l'initiative a au moins le mérite de continuer à faire vivre la franchise, à défaut d'avoir des nouvelles de Beyond Good & Evil 2.

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• 4 / 10
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Proposer un simulateur axé principalement sur la conduite de voiture est un exercice que l’on n’imaginait pas forcément si difficile. CityDriver l’apprend à ses dépends et nous autres joueurs en sommes les victimes collatérales. En dépit de quelques bonnes intentions, notamment la reproduction de lieux réels pour habiller son terrain de jeu, City Driver manque cruellement de fond pour engager sur la durée et de finition pour rendre ces quelques heures de découverte vraiment agréables. Soit on s’ennuie, soit on peste contre quelque chose. N’aurait-on pas touché de trop près la réalité de la vie d’usager des routes ?

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• 8 / 10
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Hypercharge: Unboxed est une excellente surprise ! Le jeu est un coup de cœur indéniable qui devrait ravir les trentenaires un tant soit peu nostalgiques, ou encore les amateurs de la saga de Pixar, Toy Story. Le gameplay est fun, intuitif et les maps bien construites. L’aspect recherche et défense est un point très positif et on apprécie vraiment la diversité des environnements proposés. Dommage que l’IA soit limitée dans ses mouvements et ses mécaniques et que la campagne du jeu soit sensiblement répétitive. Mais pour peu que vous appréciiez le système de défense et que vous ayez l’un ou l’autre pote sous la main, Hypercharge: Unboxed remplira parfaitement son rôle de jeu fun et agréable !

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• 7 / 10
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Fort d'une direction artistique aguicheuse et d'une atmosphère qui invite au voyage, Astor: Blade of the Monolith nous embarque finalement là où on ne l'attendait pas forcément. Dans une aventure très dirigiste où les donjons et les environnements manquent terriblement d'idées en termes de level-design, avec un gameplay qui ne parvient pas vraiment à relever le niveau. Reste une agréable sensation de montée en puissance, de jolis décors et quelques bonnes idées, mais bien trop peu pour en faire un titre indispensable aux joueurs en mal de jeux d'aventure.

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• 9 / 10
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Humanity est un jeu qui nous emmène hors du temps et de l’espace. Son concept original couplé à un gameplay millimétré qui se renouvelle sans cesse en font une expérience aussi innovante qu’intelligente. Si vous êtes un amateur de casse-têtes, vous devez l’essayer. Et si vous êtes réfractaires à ce type de jeu, profitez de sa sortie sur le Xbox Game Pass pour vous faire une idée, car vous pourriez peut-être passer à côté de l’une des pépites de ce premier semestre.

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• 9 / 10
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Hauntii ce n'est pas une pépite, c'est une merveille. En prenant un parti-pris risqué dans son esthétique, le titre de Moonloop Games parvient à offrir des environnements d'une beauté incroyable, sublimés par une bande-son absolument magnifique. Hauntii n'oublie pas pour autant de soigner son gameplay en proposant un collectathon addictif, et des phases de twin-stick shooter qui demandent un minimum d'implication. Le titre se paye également le luxe d'être chargé émotionnellement, pour nous livrer une histoire où la mélancolie côtoie l'espoir des retrouvailles.

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• 9 / 10
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Senua's Saga: Hellblade 2 fait partie de ces rares jeux capables de happer le joueur tout au long de son aventure, sans aucun temps mort. Les phases de combat diablement orchestrées alternent avec des moments de pures tensions ou de dilemmes internes entre les Furies de Senua, pour offrir à l'ensemble une atmosphère qui transpire de justesse. De la justesse, on en trouve également du côté de l'écriture, du jeu d'acteur mais surtout sur la partie technique, qui ne cesse d'impressionner par la précision de ses textures et la beauté de ses effets de lumière, pour des panoramas souvent à couper le souffle. Senua's Saga est une virée en Islande inoubliable, portée par un travail acharné mené par les équipes de Ninja Theory, et ses choix artistiques tout aussi cohérents qu'efficaces.

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• 7 / 10
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Entre jeu d'enquêtes façon point'n click et visual-novel, Read Only Memories: Neurodiver propose une histoire et un univers intéressants, mais un ensemble malheureusement bien trop creux pour venir se frotter à des franchises comme Phoenix Wright. Un moment sympathique à passer en compagnie de Luna, mais à la fois bien trop court et incapable de rester dans les mémoires. Et c'est un comble.