Gameblog

• PS5
• 6 / 10
• France

The Casting of Frank Stone réussit son pari de transposer l’univers de Dead by Daylight dans la formule Supermassive Games. Les deux se marient à merveille et on en redemande. En plus d’être nombreuses, les références au jeu d’horreur asymétrique de Behaviour Interactive sont bien intégrées. L’ambiance générale est plutôt bonne et certains passages sont parmi les meilleurs des productions du studio. Malheureusement, on ne peut pas fermer les yeux sur les défauts qui entachent encore notre ressenti et qui ne sont pas nouveaux. Entre les soucis de rythme, l’inégalité des animations et de la modélisation des visages, ainsi qu'un déroulé beaucoup ressemblant à partir de la deuxième run, ce nouveau titre n’est toujours pas au niveau d’Until Dawn. Une expérience encore sympathique pour qui aime le genre, mais qui frustre en raison de défauts qui ne sont toujours pas réglés par le studio.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Famicom Detective Club marque non seulement son retour, mais s’ouvre à un public beaucoup plus large avec ce nouvel opus. Pour l’occasion, la licence fait fort en proposant un tueur qui restera dans les mémoires des joueurs, ne serait-ce que par son design. Et s’il y a une chose qu’on ne peut pas retirer à Emio - L’Homme au sourire, c’est bien toute sa mise en scène. Le jeu adopte un dynamisme qu’on aimerait voir plus souvent dans les visual novels. Malheureusement, il souffre à côté de mécaniques datées, même pour le genre. Une interface plus moderne et plus ergonomique aurait pourtant suffit à alléger toutes les phases de dialogue, qui représentent l’essentiel du jeu. Dès lors, l’intérêt réside dans son intrigue, joliment menée. Les rebondissements captivent de bout en bout et donnent envie de lever le voile derrière l’identité du fameux tueur au sac sur la tête. Un jeu à par conséquent à ne pas mettre dans les mains des plus jeunes en raison des thèmes abordés, et à réserver surtout aux amateurs de polars et de jeux narratifs.

• PC
• 8 / 10
• France

Pour son premier coup d’essai dans cette chère galaxie lointaine, Ubisoft Massive réalise globalement un tour de Force des plus convaincants, dans une formule en monde ouvert relativement maîtrisée. Star Wars Outlaws est à son meilleur un très bon jeu d’action-aventure et d’infiltration, notamment grâce à l’inestimable ajout de l’adorable Nix. On peut même aller jusqu’à dire qu’il s’agit de l’un des plus beaux et immersifs jeux Star Wars à ce jour, qui transpire véritablement l’amour et l’hommage à l’égard de ce monument de la pop-culture. L’expérience est toutefois entachée par une histoire un peu trop convenue et des personnages qui ont du mal à nous marquer, la faute à des archétypes un brin clichés et des animations faciales manquant de naturel. La tristement célèbre IA des productions Ubisoft gâche également pas mal le plaisir de jeu, de même que quelques frustrants, mais heureusement peu fréquents bugs. Globalement, nous avons malgré tout droit à un très solide jeu estampillé Star Wars, qui on l’espère marque un nouvel espoir vers un retour en forme d’Ubisoft.

• PS5
• 8 / 10
• France

Valorant sur consoles est une réussite, point final. Les joueurs manettes ont enfin la chance de toucher un jeu très compétitif, précis et exigeant mine de rien, bien loin de ce que l’on a l’habitude de trouver sur ces plateformes. Avec sa recette à mi-chemin entre Counter-Strike et Overwatch 2, Valorant est un jeu atypique qui demande à être dompté mais qui nous le rend bien. Après quelques heures, le plaisir de jeu est assez incroyable. Les parties s’enchaînent, la tension est grisante. Le fait de pouvoir réellement ressentir l’impact de ses décisions et de ses actions rend le jeu addictif. On a vraiment envie d’aller plus loin, de se surpasser. Dommage que l’on ne puisse pas profiter de l’intégralité du roster de personnages plus rapidement. Il faudra pas mal d’heures de jeu avant de remplir sa collection, mais c’est bien là le seul reproche qu’on pourrait lui faire, d’autant que le jeu est totalement gratuit et ne propose que du cosmétique en boutique. Même si c’est parfois onéreux, c’est totalement optionnel.En somme, Valorant a totalement réussi son portage sur console et on espère bien que ce sera le début d’une belle histoire pour la scène compétitive. Allez Riot Games, faites-nous quelque chose de sympa !

• SWITCH
• 7 / 10
• France

The Star Named EOS propose une belle histoire dans un écrin chaleureux. Grâce à un retournement de situation surprenant, le jeu parvient à nous emporter avec lui dans son voyage. Sous ses atours légers, la gravité nous rattrape pour un final tout en émotion. On regrettera seulement que la narration se précipite par endroit. De même, les puzzles ne renouvellent pas la formule. Heureusement, de bonnes idées de gameplay apportent une plus-value à l’expérience. Pour autant, il manque ce petit truc en plus qui aurait pu faire du jeu un incontournable. Il n'empêche, Silver Lining Studios a produit un titre qui a tout pour faire passer un bon moment aux amateurs de point’n’click, d’énigmes et de walking simulator.

• SWITCH
• 5 / 10
• France

Nintendo World Championships: Nes Edition est assurément un titre à part. Non dénué d’intérêt, il peut être challengeant par endroit, tout en se montrant accessible dans ses niveaux d’entrée. L’ambiance est soignée, des visuels jusqu’au son. Il y a un vrai plaisir à retrouver des titres cultes et à en découvrir nombre d’autres. Toutefois, la redondance du gameplay ne satisfera clairement pas le plus grand nombre. Notons enfin que si le prix de 29,99€ sur l’e-shop n’est pas excessif en soit, ça paraît tout de même un peu cher pour un titre qui ne demande pas une technique de pointe, sans compter sur la nécessité d’un abonnement au Nintendo Swtich Online pour profiter des Tournois et Championnats en ligne, abonnement qui permet d’accéder à la plupart des titres de World Championships de façon complète. Alors, à moins d’être un véritable amateur de speedrun, de compétition et de jeux rétro, vous risquez de ne pas trouver votre compte sur la durée avec cette nouvelle originalité de Nintendo.

• PS5
• 7 / 10
• France

Kunitsu-Gami: Path of the Goddess ne sera pas le jeu de l’année, mais ça reste une agréable surprise de la part de Capcom. Si l’on fait fi de la répétitivité, qui est tout de même difficile à oublier, on tient une première proposition intéressante. Une expérience plus originale que d’habitude avec des combats au feeling particulier, et tout un pan stratégique assez complet mais pas étouffant pour les néophytes. Ca peut d’ailleurs constituer une bonne porte d’entrée, même si vous avez en horreur les tower defense. L’univers avec le folklore japonais fonctionne, la direction artistique aussi, qui contrebalance la technique vraiment décevante.

• PC
• 7 / 10
• France

À son meilleur, Anger Foot est un hommage réussi à l’illustre titre dont il s’inspire, Hotline Miami, avec une habile adaptation en vue FPS. Le gameplay y est tout aussi psychédélique et grisant, avec une musique (toutefois tristement limitée) qui nous permet de littéralement prendre notre pied dans cette virée à tombeaux ouverts sous LSD à Merdiqueville. L’expérience vire cependant assez régulièrement au bad trip en raison d’une visée particulièrement frustrante d’imprécision. Même constat au niveau d’un rythme cassé par le fait que nous devons avancer à tâtons, au risque de mourir bêtement et recommencer en boucle le même niveau et rapidement être lassé du jeu, comme notamment contre des boss mémorables pour les pires raisons. Anger Foot a donc un peu de mal à savoir sur quel pied danser, et ce ne sont pas la vingtaine de paires de chaussures à collecter, dont la plupart assez inutiles, qui lui permettront de trouver un tempo aussi maîtrisé que le magistral titre de Dennaton Games, pourtant 12 ans son aîné. L’alternative à la première personne de Free Lives n’en demeure pas moins un jeu agréable à parcourir, si on estime qu’une dizaine d’heures et plus de 10 000 coups de latte pour envoyer valdinguer de manière fort désopilante tout ce qui passe valent leur prix de 25 euros.

• PS5
• 7 / 10
• France

À l’heure du bilan, tout n’est pas parfait mais Beyond Good & Evil 20th Anniversary Edition est un remaster honnête qui devrait satisfaire les fans. Mais pas tous. Certes, c’est la version la plus aboutie à ce jour grâce à l’apport de la 4K 60fps, au travail sur les textures et sur l’éclairage, mais pour celles et ceux qui ont déjà craqué pour la version HD de 2011, l’intérêt peut se discuter. Les problèmes d’antan comme la caméra ou la rigidité sont toujours présents, mais ça fait partie du charme des vieilleries, non ? L’ajout de nouveautés telles que le mode Speedrun, la chasse aux trésors ou la galerie anniversaire sont en tout cas appréciables. Alors faut-il repasser à la caisse ? Eh bien ça va dépendre de votre amour pour le jeu. L’avantage, c’est qu’Ubisoft n’a pas été pas gourmand puisque cette édition 20ème anniversaire n’est vendue que 19,99€. Ce qui n’est pas du vol au regard des ajouts et améliorations. Et puis si l’on met de côté les soucis d’antan, ça reste un jeu d’aventure 3D à l’ancienne, mais avec sa propre patte en raison d’un mélange de plusieurs genres, qui a marqué les esprits par son histoire et ses personnages notamment.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Incontestablement, Luigi’s Mansion 2 HD est la meilleure version de ce deuxième épisode de la franchise. Le remaster tire son épingle du jeu avec une réalisation soignée, qui rend l’expérience encore plus vivante et agréable aussi bien pour les yeux que manette en main. Toutefois, il souffre quelque peu de son vieillissement. L’aspect arcade, couplé à certaines mécaniques et un manque de renouveau dans les environnements tendent à lasser. En ce sens, le titre souffre immanquablement de la comparaison avec le troisième volet, sorti sur Switch, qui propose une formule modernisée et plus efficace. Dès lors, Luigi’s Mansion 2 HD aurait sans doute mérité de sortir avant cette suite. Il plaira donc probablement davantage à celles et ceux qui ne sont jamais essayés à Luigi’s Mansion 3. Malgré tout, c’est un opus sympathique, qui a tout pour redorer son blason après un succès mitigé sur 3DS.

• SWITCH
• 8 / 10
• France

Mario Paper La Porte Millénaire est assurément un très bon jeu. Il ravira à coup sûr les fans de la licence et fera grandement plaisir aux vieux briscards qui ont déjà parcourru le jeu d’origine il y a 20 ans sur Gamecube. Les nouveaux venus, quant à eux, pourront découvrir l’un des meilleurs spin-offs du célèbre moustachu. Prenant, amusant, drôle et charmant à l’œil, le jeu a tout pour plaire. On pestera simplement sur une difficulté qui n’est toujours pas au rendez-vous, même si les non-initiés au genre pourront avoir un peu de mal à se lancer au départ. L’avantage, c’est que ce Mario Paper est, comme tous les jeux de la licence, archi-accessible et bien fichu. Une porte d'entrée idéale pour les jeunes joueurs qui souhaitent d’ailleurs découvrir les bases du RPG tour par tour. Dans tous les cas, peu importe votre profil, à moins d’être totalement allergique à la licence ou hermétique au genre, ce Mario Paper La Porte Millénaire est un excellent jeu qu’il serait dommage de louper sur Nintendo Switch.

• PC
• 7 / 10
• France

Ninja Theory a pris un très gros risque avec Hellblade 2 et le pari est en partie relevé. En s’écartant de la noirceur extrême du premier jeu, le studio évite de tomber dans la facilité ou dans la sensation de redite. Mais surtout, les développeurs restent cohérents vis-à-vis de leur récit et de l’évolution de Senua. C’est donc plutôt intéressant à suivre. Maintenant, le titre a aussi une forme plus conformiste, un rythme, des PNJ dispensables et certains défauts seulement gommés qui pourraient moins plaire que la première expérience plus intimiste et anxiogène. On reste tout de même accroché à la manette pour voir où ce voyage nous mène et pour la performance phénoménale de Melina Juergens. Une belle vitrine technique pour Xbox, mais pas la suite fantastique ou le chef d'œuvre qu’il aurait pu être.

• PC
• 9 / 10
• France

Difficile de trouver de véritables défauts à MotoGP 24. Milestone révise sa copie et nous offre ce qui s’apparente le plus à un millésime incontournable pour sa série en corrigeant les principaux défauts pointés du doigts sur la version précédente. Il en résulte un jeu au gameplay extrêmement plaisant, procurant de très bonnes sensations en plus d’une immersion particulièrement réussie grâce à la multitude de détails et de contenu général. Les déçus du passé auront de quoi satisfaire leurs attentes manquées en 2023.

• SWITCH
• 5 / 10
• France

Entre retour aux sources et modernisation, Endless Ocean Luminous a le mérite de faire revenir dans le grand bassin de la Switch une licence chère aux fans de la Wii. Au regard des améliorations apportées, on regrettera d’y avoir perdu, au moins en partie, ce qui faisait le sel (marin) des précédents opus. Mais nul doute que cette nouvelle itération trouvera son public auprès des amateurs d’expériences reposantes et des explorateurs en herbe. Les plongées en multijoueur sont peut-être le plus gros potentiel du jeu, si elles parviennent à mobiliser une communauté régulière. Malgré tout, sans être une véritable douche froide, pour une fois, on aurait peut-être préféré un remake ou un remaster sur la console hybride de Nintendo plutôt qu’un nouvel opus. Ainsi, on aurait pardonné plus facilement la comparaison avec des licences nouvellement apparues entre temps, qui ont apporté tant de matière au genre de l'exploration sous-marine. Un opus un peu faible, en somme.

• PS5
• 8 / 10
• France

Le roi fait son retour et son comeback n’est pas manqué. Le jeu vidéo manquait d’un grand jeu de tennis depuis 13 ans et ce trou est désormais comblé avec Top Spin 2K25. Gameplay, contenu… Hangar 13 a su reprendre à merveille ce qui avait fait la force de Top Spin 4 et l’a appliqué de nouveau avec maestria pour nous pondre un des meilleurs jeux de sports, toutes disciplines confondues, de ces dernières années. Fort de son Season Pass, Top Spin 2K25 gommera dans le futur certaines de ces scories, comme un roster de base assez faible. En revanche, il ne pourra pas échapper à la critique de son skin graphique, trop léger et daté pour sonner véritablement next-gen - on rappelle que le jeu ne l’est pas d’ailleurs puisqu’il sort sur deux générations de consoles -, d’un prix peut-être trop élevé, voire même d’un niveau d’exigence pouvant en rebuter plus d’un. Mais doit-on bouder son plaisir pour autant ? Pour nous, la réponse est non. Si la petite balle jaune vous manquait et un certain niveau d’excellence aussi, vous ne trouverez rien de mieux que ça à vous mettre sous la dent. Et avec bonheur, c’est garanti.

• PS5
• 8 / 10
• France

Un très bon jeu d’action particulièrement généreux, voilà qui résume assez bien ce Stellar Blade. À défaut d’être transcendant et d’aller au bout des choses, l’exclusivité PS5 met un point d’honneur à réussir tout ce qu’elle touche en cochant toutes les cases du parfait AAA. Des combats dynamiques et exigeants, de l’exploration, un peu de monde ouvert et des graphismes de haute volée, le cahier des charges est rempli à ras bord. En revanche, à l’image de son héroïne, le jeu est superficiel. Il sexualise à l’excès son personnage central sans jamais en prendre soin ni exploiter son plein potentiel, et il reste toujours sagement dans les clous, sans jamais prendre de risques. Dommage, parce que Stellar Blade en a sous le coude et a beaucoup à offrir. Si le succès est au rendez-vous, nul doute que l’on retrouvera Eve prochainement.

• PS5
• 6 / 10
• France

Sand Land a un peu le cul entre deux chaises et souffre de ressorts trop vus ailleurs et notamment chez Bandai Namco (DBZ Kakarot, One Piece Odyssey…). D’un côté, malgré les problèmes de narration et de mise en scène, le jeu parvient très bien à retranscrire l’univers d’Akira Toriyama, avec un cel shading à se damner (vraiment) qui est un régal pour les yeux, et bénéficie d’un certain capital sympathie. La personnalité des personnages demeure excellente et le character design, surtout celui de Beelzebub, fait mouche. Et c’est mine de rien une chouette manière de prolonger l'œuvre de Toriyama-san avec du contenu complètement inédit. C’est souvent une magnifique adaptation. Mais de l’autre côté, on a un jeu qui sera trop basique si vous cherchez un gameplay satisfaisant à chaque instant, un quelconque défi ou une production qui réserve de gros moments de bravoure à la japonaise. ILCA Inc n’a pas complètement échoué dans cette adaptation, mais ne réussit pas non plus à rendre le jeu indispensable. Dommage, il y avait des idées…

• PS5
• 8 / 10
• France

C’est donc artistiquement que Tales of Kenzera Zau se démarque, sur tous les plans. De sa narration à ses visuels en passant par son OST, tout est fait pour nous embarquer dans un voyage extrêmement touchant et personnel. Il y a du cœur et beaucoup d’âme, à tel point que le reste en pâtit. Le level design est relativement classique pour le genre, tout comme le gameplay qui, s’il est particulièrement grisant et offre de bonnes sensations, nous laisse le sentiment de ne pas être exploité à son plein potentiel. Tales of Kenzera va souvent trop vite, ou alors il est tellement réussi que l’on en demande encore une fois terminé, la question se pose encore. Le fait est qu’en l’état, c’est un vrai bol d’air frais, un bonbon acidulé qui offre des sensations rares. Absolument touchant.