Gameblog

• PS5
• 7 / 10
• France

ANNO 1800 réussi son pari de se rendre jouable et agréable sur consoles de salon. C’est plutôt beau, et le gameplay à la manette est réussi bien qu’il demandera un petit temps d’adaptation pour se laisser dompter. En revanche, si le jeu est joli à l'œil, il se traîne quelques couacs techniques qui pourront faire pester les moins joueurs les moins patients. Certains chargements sont franchement longs, les textures ont parfois du mal à s’afficher lorsque l’on utilise le zoom et le framerate semble être au ralenti bien souvent. Il est également dommage de constater que le jeu n’est pas aussi bien fourni que sa version PC. Il manque pas mal de contenus mine de rien. Et même si en l’état vous aurez d’ores et déjà de quoi jouer de nombreuses heures, on ne peut pas s’empêcher d’être déçu. Quoi qu’il en soit, difficile de bouder son plaisir, ANNO 1800 sur consoles est réussi et arrivera à satisfaire les fans du genre.

• PS5
• 7 / 10
• France

Classique dans le fond, Tchia brille par sa forme. Si le jeu emprunte énormément à d’autres productions, le studio bordelais parvient à ajouter sa propre patte grâce à son univers basé sur la Nouvelle Calédonie. Splendide et envoûtant dès les premières heures, le titre est une véritable invitation au voyage malgré ses nombreuses déconvenues techniques et certains aspects peu inspirés. Difficile de résister à ses paysages à tomber, ses douces mélodies et son rythme relaxant si l'on arrive à passer outre ses quelques lacunes apparentes. Un jeu généreux, dépaysant avec un bon goût de reviens-y tropical.

• PS5
• 8 / 10
• France

S’attaquer à un autre jeu culte, après le remake de Resident Evil 2, était un pari osé pour lequel Capcom aurait pu se brûler les ailes. Mais à l’arrivée, le défi a été relevé haut la main par les équipes qui ont abattu un sacré boulot, et Resident Evil 4 Remake s’impose sans mal comme l’un des meilleurs épisodes jamais sortis. Un titre qui réussit à conserver sa dimension action, en l’améliorant très nettement grâce à un gameplay bien plus agréable hérité des derniers remakes, tout en nuançant son ambiance pour un résultat plus sombre. Si on regrette qu’Ashley soit toujours autant un boulet, des errements dans les doublages ou le contenu (pauvre Ada), on ressort pleinement satisfait de l’expérience. Un volet revisité qui mérite de figurer dans votre collection.

• PC
• SWITCH
• 7 / 10
• France

En clair, Have a Nice Death est un titre qui sait accrocher dès son lancement grâce à son ambiance visuelle et sonore qui atteste d’un travail important et bienvenu de ses équipes sur sa direction artistique. Le jeu répond très bien manette ou clavier en main mais il perd parfois la saveur de ses premières heures au fur et à mesure des tentatives successives de remettre de l’ordre dans Death Inc.. Ironiquement, on se sent parfois aussi pris dans la boucle du métro-boulot-dodo qui ronge notre protagoniste. Le titre manque peut-être d’un peu d’ambition mais surtout d’originalité dans la profondeur de sa boucle de gameplay. Pour autant, pour les 25€ qui seront demandé de débourser pour mettre la main dessus, Have a Nice Death est plus qu’à la hauteur.

• PS5
• 5 / 10
• France

On aurait adoré aimer Project Zero 4 : Le Masque de l’Éclipse Lunaire qui, reconnaissons-le, est tout de même au-dessus du cinquième volet. Mais voilà, en choisissant la voie du remaster, Koei Tecmo empêche au jeu de gommer ses défauts d’antan. Entre la course qui s'apparente à de la marche, les soucis dans les déplacements, la lenteur pour ramasser ne serait-ce qu'un objet, le titre se traîne plus d'un boulet. En l'état, comme pour Project Zero 5, il aurait fallu un remake. À côté de ça, le scénario accrocheur, l'ambiance et même le concept de base sont des arguments plus flatteurs. Un jeu qui s'adresse avant tout aux fans qui n'auraient pas eu l'occasion de faire cet épisode, et qui peuvent maintenant en profiter en VOSTFR avec une très bonne piste sonore japonaise.

• SWITCH
• PC
• PS5
• 7 / 10
• France

Cas complexe que celui d’Octopath Traveler II. Production soignée et donnant une bonne dose qualitative d’aventures J-RPGesque, toujours aussi performante au niveau de la réalisation et de son enrobage (doublage et bande-son inattaquables), elle trébuche encore sur des problèmes déjà là il y a quasiment cinq ans. Mieux pensé, plus riche narrativement, le jeu reste néanmoins en pilote automatique et trahit une certaine paresse qui, couplée à l’effet de surprise passé, l’empêche de briller totalement.

• SWITCH
• 8 / 10
• France

Retour aux sources pour la plus mignonne des mascottes de Nintendo. Kirby’s Return to Dream Land Deluxe nous ressert le même plat que sur Wii mais avec une nouvelle présentation, un accompagnement qui régale et un désert qui va rassasier les plus affamés. La recette est connue, les ingrédients aussi, mais c’est toujours aussi délicieux. Si les nouveautés se comptent sur les doigts de la main, l’épilogue de Magolor apporte assez de saveurs pour pimenter une expérience déjà cuisinée aux petits oignons. Sans innover, cette histoire annexe vient apporter un soupçon de challenge qui manquait au jeu original. Un titre terriblement charmant, toujours aussi agréable à parcourir et à regarder.

• PC
• 7 / 10
• France

Le grand retour de Company of Heroes est réussi mais n'est pas aussi grandiose que ce que l'on avait espéré. La prometteuse campagne solo est en fait un pétard mouillé sans aucun challenge et globalement la partie graphique est un échec avec un jeu qui manque cruellement de définition. Heureusement la coopération et le multijoueur viennent faire oublier les défauts et on retrouve très vite le coté jouissif d'une bonne vieille bataille en temps réel.

• PS5
• 8 / 10
• France

Atomic Heart n’est pas qu’un simple Bioshock russe, bien qu’il s’en inspire énormément, c’est une certitude. Le jeu de Mundfish a en réalité un lore plus profond qu’il n’y paraît en plus d’être intéressant. Les enjeux ne casseront pas trois pattes à un canard, mais ils sont largement suffisants pour nous tenir en haleine. Notre héros et son acolyte sont bavards, mais jamais lourdingues et le jeu oscille constamment entre drame, réflexion et humour, et ça fonctionne. Visuellement, c’est un carton plein. La direction artistique a de quoi rendre fou et techniquement, c’est superbe sur PS5. Les détails sont légion, et le jeu impressionne sur bien des tableaux, notamment sur ses effets spéciaux (lumière, pyrotechnie, flou, etc.) mais aussi avec ses animations dont certaines sont franchement bluffantes. Alors, oui, il y a quelques couacs comme une poignée de textures pas folichonnes, des bugs résiduels ou des problèmes de rythme, notamment durant les cutscenes souvent très moyennes, voire ratées pour certaines. Mais malgré ça, difficile de ne pas prendre son pied. Atomic Heart reste une valeur sûre. Une excellente surprise même.

• PC
• 9 / 10
• France

Que dire sur Returnal qui n'a pas déjà était dit ? Ah oui, c'est toujours une exclu fantastique et le meilleur jeu PS5 à ce jour. On avait peur qu'il échoue à l'exercice du portage PC, mais force est de constater que ce n'est pas le cas. Le jeu n'a jamais été aussi beau avec l'ajout du ray tracing - même si ça affecte les performances - et c'est toujours un bonheur à jouer en immersion totale avec la DualSense ou via le combo clavier/souris. Les joueurs PC peuvent foncer les yeux fermés.

• PC
• PS5
• 7 / 10
• France

Wild Hearts est bel et bien un concurrent sérieux de Monster Hunter. Si dans le fond, le jeu n’est pas si différent de son modèle, dans la forme, c’est une autre histoire. Les Karakuri changent complètement la dynamique de la chasse et de l’exploration et rendent le tout très dynamique. C’est extrêmement généreux, il y a de quoi jouer de très nombreuses heures et c’est bien écrit, aussi surprenant que cela puisse être pour le genre. Hélas, même si Wild Hearts nous sort une direction artistique japonaise du plus bel effet, techniquement il n’est clairement pas à la hauteur. Non seulement il y a des glitchs pratiquement partout, mais en plus le jeu arrive parfois à être très vilain, notamment à cause de ses textures baveuses. Quelques patchs seront donc nécessaires pour en profiter au maximum. Dommage, on était à deux doigts de toucher à un titre absolument énorme. Toutefois, si vous passez outre l’emballage pas très sexy, Wild Hearts pourrait bien vous surprendre.

• PC
• 8 / 10
• France

Très difficile de noter ce Pharaoh A New Era. Le plaisir de 1999 reste inchangé et on a entre les mains un gros changement visuel digne de 2023. Mais au delà de l'aspect purement technique et surtout artistique, le titre reste finalement très proche de l'original sans grands changements au niveau du gameplay. On serait donc sur un remake uniquement artistique et technique et un remaster en terme de gameplay. Une situation batarde qui en fait tout de même une très bonne pioche, surtout pour les nostalgiques.

• SWITCH
• 9 / 10
• France

Theatrhythm Final Bar Line doit s’envisager comme une énorme et ultime mise à jour d’une richesse et d’une générosité remarquables. Avec encore plus d’épisodes couverts et de musiques, des mécaniques toujours efficaces, il saura hypnotiser les amoureux des jeux musicaux comme les fans de Final Fantasy. Une ode aux compositeurs qui ont bâti la réputation de la licence et un plaisir infini difficile à bouder. Un bis repetita qui happe tel un chant de sirènes.

• PC
• 9 / 10
• France

Non, Hogwarts Legacy ne conviendra pas à tout le monde, notamment à ceux qui sont totalement insensibles à l'univers Harry Potter, mais oui il s'agit d'une énorme claque. Celle-ci est visuelle, sonore et scénaristique, c'est un jeu de fans pour les fans qui vous comblera à 100% dans ce contexte. Pour les autres, on a entre les mains un RPG avec des mécaniques qui ne viendront pas révolutionner le genre mais qui auront tout de même de quoi satisfaire les amateurs. C'est un jeu grisant, amusant, reposant, avec suffisamment de défis pour ne pas être lassant mais sans jamais être punitif. Le parfait équilibre.

• PS4
• 5 / 10
• France

Bob l’Eponge Cosmic Shake est un petit jeu de plateforme correct sans grande prétention. Le titre de THQ préfère capitaliser un maximum sur son accessibilité tout public et le fan service que de chercher à offrir une aventure dense et profonde. Un choix qui ravira certainement les plus jeunes, mais beaucoup moins les fans plus âgés. Le jeu se contente en effet du strict minimum concernant sa structure, son écriture et son gameplay et s’il réussit bien ce qu’il entreprend, on ne peut que pester de constater qu’il en fait vraiment trop peu. Et c’est dommage, l’univers s’y prête pourtant bien.

• PS5
• 10 / 10
• France

Dead Space Remake est plus qu’un simple remake, c’est un tout nouveau jeu. Motive a fait un travail de titan pour donner une seconde vie à l’un des chefs-d’oeuvres du genre survival horror. Non seulement le jeu est une véritable claque graphique et profite d'un sound design de haute volée, mais en prime, les quelques ajustements de gameplay et le travail sur le level design offrent une vraie valeur ajoutée. S’il est évident que ceux qui n'ont pas touché au jeu d’origine y trouveront leur compte, les amoureux de la licence ayant parcouru le Dead Space de 2008 de long en large seront eux aussi surpris. Ce remake regorge en effet de nouveautés intelligentes et bien amenées et étoffe un univers qui a su gagner en consistance au fil des épisodes. Une plongée dans l’horreur du plus bel effet, et une vraie claque « new gen». Maintenant on ne veut qu’une chose, la suite, et vite !

• PS5
• 8 / 10
• France

Season A Letter to the Future est LA pépite de ce début d’année sur PS5. Hop c’est dit ! Le jeu atmosphérique envoûte dès les premières secondes grâce à sa poésie et sa mélancolie sous fond de road trip relaxant. Splendide et magnétique tant sur le plan visuel que l’écriture de son univers onirique, le titre s’impose dès les premières heures comme l’une de ces productions que l’on quittera avec regret. Malgré ses mécaniques simples comme bonjour mais efficaces et ses déconvenues techniques, Season envoûte autant qu’il charme. Difficile de résister à son ambiance, ses paysages à tomber, ses personnages intéressants et son rythme relaxant. Un spectacle artistique aussi sublime que son postulat narratif reste intrigant pendant les quelques heures nécessaires pour en venir à bout.

• PS5
• 5 / 10
• France

Si l’on salue véritablement l'initiative de Square Enix d’avoir investi dans une nouvelle franchise - d’autres acteurs de l’industrie devraient faire de même -, à l’arrivée, Forspoken est une immense déception emprisonné entre sa recherche d’originalité et le fait de devoir remplir coûte que coûte un cahier des charges. Entre toutes les tares d’un monde ouvert insipide - qui oublie de façonner son identité -, une enveloppe graphique et technique loin d’être à la hauteur, une écriture trop faible ou encore une absence d’envergure dans la mise en scène, Forspoken accumule beaucoup trop de défauts pour être un bon jeu. Le titre de Luminous Productions est néanmoins plus réussi lorsqu’il s’agit des combats (pour le spectacle), et surtout son parkour grisant. Des qualités qui ne suffisent malheureusement pas à pardonner le reste.