Gameblog

• PS5
• 8 / 10
• France

C’est donc artistiquement que Tales of Kenzera Zau se démarque, sur tous les plans. De sa narration à ses visuels en passant par son OST, tout est fait pour nous embarquer dans un voyage extrêmement touchant et personnel. Il y a du cœur et beaucoup d’âme, à tel point que le reste en pâtit. Le level design est relativement classique pour le genre, tout comme le gameplay qui, s’il est particulièrement grisant et offre de bonnes sensations, nous laisse le sentiment de ne pas être exploité à son plein potentiel. Tales of Kenzera va souvent trop vite, ou alors il est tellement réussi que l’on en demande encore une fois terminé, la question se pose encore. Le fait est qu’en l’état, c’est un vrai bol d’air frais, un bonbon acidulé qui offre des sensations rares. Absolument touchant.

• PC
• 6 / 10
• France

South Park Snow Day avait presque tout du projet boiteux lors de son annonce. Mais au final, on a passé un moment sympathique avec cette impression d’être l’acteur d’un long épisode de la série. L’humour graveleux est là, les personnages iconiques également, et cerise sur le gâteau, il y a la vraie VF, ce qui change tout et rend le jeu encore plus drôle. S’il est plus poussiéreux et moins intéressant à jouer que Le Bâton de la Vérité ou que l’Annale du Destin, ce nouveau jeu se rattrape par certains éléments comme les cartes à jouer. Le contenu est relativement limité, mais au moins, ça ne tire pas en longueur. On regrette juste que les ambitions n’aient pas été encore plus grandes ou encore que le titre soit parfois pénible en solo. Si vous adorez la série, alors il arrivera peut-être à vous amuser le temps de quelques heures et à vous faire oublier ses défauts. En revanche, dans le cas contraire, passez définitivement votre chemin. Mais pour celles et ceux qui se demandent, c’est tout de même mieux que le jeu PS1 où l’on envoie des boules de neige sur des poules et qui m’a valu de me faire bully par des potes pendant des décennies.

• PS5
• 7 / 10
• France

Rise of the Ronin est bel et bien le jeu le plus ambitieux de la Team Ninja et de loin. Bien plus narratif que ses prédécesseurs, il nous plonge dans un Japon en pleine ébullition dans l’une des périodes les plus importantes de son histoire. Malheureusement c’est assez long à devenir réellement intéressant. La faute à une narration qui se perd à vouloir créer de la fiction là où il n’y a pas besoin. Mais c’est aussi la faute à un open world qui n’a rien de très enivrant au départ, loin derrière un certain Ghost of Tsushima. Rise of the Ronin apparaît alors comme un jeu en monde ouvert parmi tant d’autres. Heureusement, non seulement sa seconde partie relève très grandement le niveau, mais surtout, il peut compter sur un gameplay ultra dynamique, exigeant et très profond. Chaque combat prend au tripes et ce même si les objectifs et l'exploration n’ont rien de bien fou. Ajoutez à ça un peu de coopération en ligne, une tonne d’équipements à looter et un challenge relevé et vous un action RPG plus que honnête, malgré ses quelques défauts.

• PC
• PS5
• 10 / 10
• France

Après la magistrale claque Elden Ring, nous ne pensions pas qu’un autre RPG en monde ouvert pouvait nous insuffler à nouveau une passion si forte de l’exploration d’un terrain de jeu gargantuesque qui respecte l’intelligence et la curiosité naturelle des joueurs. Mais c’était sans compter sur Dragon’s Dogma 2. En tirant ses inspirations du côté du dernier chef d’œuvre de FromSoftware, des excellents Oblivion/Skyrim ou encore de sa licence maison Monster Hunter, avec ses propres spécificités de gameplay grisantes, Capcom nous propose une aventure grandiose et unique en son genre. Ce malgré des longueurs, une interface d’un autre âge et une histoire qui prend beaucoup de temps pour véritablement prendre son envol. Tantôt contemplative, tantôt drôle et tantôt incroyablement épique, l’épopée est un plaisir de tous les instants dans laquelle on s’abandonne avec joie en compagnie de nos inestimables Pions. Même après avoir terminé le jeu avec l’exaltant sentiment d’avoir bravé un fascinant monde ouvert qui nous veut souvent du mal, on ne demande qu’une seule chose : retourner sur ce chef d’œuvre et très sérieux candidat au titre de GOTY. C’est d’ailleurs ce que nous allons faire séance tenante. Nous vous souhaitons en tout cas un voyage aussi passionnant que le nôtre, Insurgés. Et n’hésitez pas à recruter notre Pion, si d’aventure vous la croisez ! Sachez juste qu’elle aime particulièrement les caresses derrière ses oreilles de chat, et les boules de feu. Surtout les boules de feu. Au revoir, Sélina. Et merci pour tout.

• PS5
• 4 / 10
• France

À sa sortie en 1992, Alone in the Dark était considéré comme une révolution. Un jeu fondateur du survival horror qui a permis, entre autres, à Resident Evil d’exister. La mise en chantier d’un remake était donc parfaitement légitime en soi, mais à l’arrivée, c’est la déception et un rendez-vous clairement manqué. Cette nouvelle version ne parvient absolument pas à se hisser au niveau des standards actuels, même vis-à-vis de jeux indés, et échoue sur beaucoup trop de points. Si l’on apprécie que cette lourdeur soit conservée, les combats comme d’autres séquences manquent de finition. L’ambiance générale de film noir, avec cette musique doom jazz, est séduisante, mais sous-exploitée. Et de l’autre côté, il y a beaucoup trop de soucis de mise en scène, de narration et une absence de moments réellement marquants. Il en résulte une aventure assez plate tout du long, voire fade, pour un titre qui ne vous fera ni ressentir de peur, ni de tension, mais probablement de l’ennui. Le maître a été bien rattrapé par son disciple et s’est fait dépasser. Le premier raté de 2024.

• PC
• 6 / 10
• France

The Outlast Trials a su nous surprendre en bien et ce n’était pas une mince affaire étant donné la nature solo de la licence. Mais force est de constater que l’expérience multijoueur offerte ici est engageante pour un début. Le gameplay fuite / cache-cache est de retour et s’enrichit avec de nouvelles mécaniques, et l’ambiance est très réussie. C’est trash, malsain, sanglant et violent, comme les précédents jeux, avec un sound design excellent. Malheureusement, le contenu encore assez restreint, même plusieurs mois après le lancement et la répétitivité se fait toujours ressentir. Néanmoins, Red Barrels a l'air de maintenir une certaine dynamique avec l'introduction de nouveaux programmes hebdomadaires et des défis par exemple, mais est-ce que ce sera suffisant pour durer ? On a encore des doutes et il faudra voir la feuille de route du studio. Le jeu a tout de même le droit à nos encouragements sincères.

• PC
• 8 / 10
• France

The Thaumaturge est un RPG assez unique en son genre de par son cadre et les thématiques qu’il aborde. Scénaristiquement assez fou et prenant de bout en bout, il est digne d’un très bon film fantastique ou d’un bon conte gothique. Malgré le manque de dynamisme de ses combats et la longueur parfois trop importante des affrontements, on a vraiment entre les mains une belle pépite qui laisse présager de bonnes choses pour le futur remake de The Witcher. AU final, The Thaumaturge se révèle être un petit joyau narratif, dont l'expérience globale mérite d'être vécue.

• PC
• 8 / 10
• France

Saber Interactive utilise les fondations très solides de SnowRunner pour proposer avec Expeditions : A MudRunner Game une nouvelle expérience alternative basée sur l'exploration de zones hostiles et sauvages. Sans être totalement nouveau, puisqu'il emprunte beaucoup à son prédécesseur, le jeu parvient néanmoins à nous happer avec ses décors sublimes, mais aussi et surtout son gameplay et sa physique fascinants. Les nouvelles mécaniques introduites comme la gestion des gadgets et de l'équipement ne font que renforcer l'aspect stratégique d'un titre exigeant mais à la portée de tous les aventuriers motivés, novices comme vieux baroudeurs de la saga MudRunner. Dommage de ne pouvoir en profiter entre amis pour la sortie, mais on le sait déjà : Expeditions est là pour longtemps, aux côtés de son cousin SnowRunner.

• PC
• 6 / 10
• France

Banishers Ghosts of New Eden est un jeu qui nous livre une histoire d’amour convaincante, qui nous donne envie de la voir arriver à sa conclusion. Le problème, c’est que la plupart des autres éléments du jeu y passent au profit de la relation entre Antea et Red. La quasi-totalité des personnages secondaires ne sont pas intéressants et la trame principale s’oublie dans un florilège de problèmes à résoudre pour les habitants de New Eden. Ce n’est pas aidé par un monde semi-ouvert dont l’exploration se montre vite ennuyante. Heureusement, les combats s’avèrent déjà plus prenants, tout comme les fameux Cas de Hantise. On se sent comme un enquêteur du paranormal, qui doit également prendre de lourdes décisions qui auront de vraies conséquences. On constate finalement que c’est un jeu qui a plein de bonnes idées, mais qui n’a pas su toutes les exécuter de la bonne façon.

• PS5
• 8 / 10
• France

Pour une grande première dans le genre, Granblue Fantasy Relink est une réussite. Il se jette à corps perdu dans le grand spectacle et l’action pure en faisant preuve d’une extrême générosité. Fort d’un roster d’une vingtaine de personnages uniques, pour autant de gameplays différents, Relink peut se vanter de casser la routine, ou presque. Hérité du gacha, il reprend un système de progression pour ses héros qui pourrait en rebuter plus d’un. Mais c’est aussi cette recette qui rend le endgame, basé sur un système de quêtes à faire seul ou en coopération, si addictif. Si vous êtes clients, c’est plus d’une centaine d’heures de jeu qui vous attendent, sinon, il faudra se contenter de la trame principale rythmée de séquences et de combats mémorables. Une histoire qui reste toutefois peu surprenante avec des quêtes secondaires dispensables. Granblue Fantasy Relink a un peu “le cul entre deux chaises” puisqu’il ne parlera certainement pas à tout le monde, mais il n’en reste pas moins un bon action-RPG qui tente de mélanger son héritage à une recette un peu plus moderne et courante. Il ouvre ici la voie à une franchise qui pourrait bien nous surprendre encore davantage d’ici quelques années.

• PS5
• 9 / 10
• France

Persona 3 Reload est incontestablement un excellent remake. Il réussit à moderniser l'œuvre d’origine sans en changer le fond, même s’il faut s’attendre à quelques surprises. L’objectif est clair : s’harmoniser avec Persona 5, devenu le nouveau standard de la licence, et ça fonctionne à merveille. Le plus impressionnant reste bien entendu la refonte graphique, colossale, qui apporte de nouvelles perspectives et plus encore. Atlus a revu sa copie sous toutes les coutures et y a même injecté des nouveautés qui viendront décrocher un sourire aux fans de la première heure. La bande originale elle aussi a eu le droit à un coup de frais et de l’inédit, ce qui la rend, une fois de plus, mémorable. Malgré tout, Persona 3 Reload reste le jeu qu’il était dans le fond. La recette n’a pas changé, même si l’on a de nouvelles choses à faire et découvrir ici et là. Par contre, le Tartare aurait clairement mérité une revisite complète. À l’heure actuelle, c’est difficilement acceptable de se taper des couloirs infinis pendant de très, très nombreuses heures, même s'il y a une fois encore des surprises. Même son de cloche pour l’écriture qui aurait gagné à être fignolée pour, justement, répondre aux fameux nouveaux standards de la licence. Mais entre nous, bouder ce Persona 3 Reload juste pour ça serait une grosse erreur. C’est assurément l’un des meilleurs jeux de ce début d’année.

• PS5
• 9 / 10
• France

Il y avait de l’attente et forcément de la pression autour de Tekken 8, mais le dernier-né de la saga la boit avec facilité, en offrant un terrain de jeu idoine aussi bien pour les novices que pour les puristes de la saga. Parti pour durer en termes de temps (neuf ans de vie pour Tekken 7), le jeu place la barre très haut, corrige les défauts du précédent et en améliore très largement l’expérience. On a hâte maintenant de voir le suivi qu’en fera Bandai Namco dans les mois/ années à venir. Indispensable pour tout amateur de jeux de combat qui se respecte. Vous n’allez pas le regretter.

• PC
• 7 / 10
• France

Warhammer Age of Sigmar Realms of Ruin se distingue par sa qualité visuelle et son immersion dans l'univers Warhammer, avec une campagne solo narrative sympathique et une accessibilité notable pour les nouveaux joueurs. Toutefois, il manque d'innovation stratégique et sa gestion des unités peut être frustrante, limitant son attrait pour les vétérans du RTS. Malgré ses faiblesses, le jeu offre une bonne introduction au genre RTS et à l'univers de Warhammer, mais pourrait bénéficier d'une plus grande profondeur pour satisfaire un public plus large. Le manque de contenu pourrait aussi peser sur la longévité du jeu.

• PS5
• 5 / 10
• France

Goldorak, le Festin des Loups est un excellent jeu-hommage, qui réussit tout ce qui touche à la retranscription (ou presque) du personnage de Goldorak. L’ennui, c’est qu’en tant que jeu vidéo, il ne réussit pas grand-chose. Si la jouabilité est vraiment agréable, les défis proposés sont vite répétitifs et le jeu souffre de soucis techniques assez importants comme du clipping et parfois même des chutes de framerate. Du coup, à l’heure du verdict, c’est plutôt Goldorak, go ! oui mais seulement pour les nostalgiques et les fans hardcore de l’anime, qui pardonneront tout ce que le jeu n’est pas en mesure de faire correctement. Mais surtout Goldorak, no ! pour tous les autres, qui auront vite fait le tour de la question après 2 heures de jeu.

• SWITCH
• 4 / 10
• France

• PC
• 8 / 10
• France

Song of Nunu est un indispensable pour les fans de League of Legends. Il amène toujours plus de matière à l'univers désormais canon de LoL et on se régale à découvrir l'histoire de Nunu et Willump, mais pas que... De nombreuses surprises vous attendent également. Pour les néophytes, le jeu fait office de porte d'entrée parfaite dans l'univers. Très accessible, peut-être même trop au point d'en oublier le challenge, Song of Nunu est un véritable conte coloré. Freljord, la région dépeinte ici, est magnifique. La direction artistique est superbe et le travail abattu par Tequila Works pour donner vie et de l'âme à nos héros est remarquable. On s'attache au duo et à leur histoire. Dommage que le gameplay soit un peu pataud et peu précis. La mise en scène et les environnements sauvent largement les meubles, mais les phases de plateforme ne sont pas bien passionnantes. N'en reste pas moins une expérience fraîche et très agréable, un très bon cru.

• PC
• XSX/S
• PS5
• 9 / 10
• France

Jusant est une aventure relaxante qui livre un beau message sans se reposer sur l’utilisation de dialogues. Le monde qui nous entoure est fascinant et regorge de secrets à découvrir. Ceci dit, le récit est parfois un peu trop cryptique, et on finit donc par se focaliser seulement sur l’ascension. Celle-ci est plaisante, grâce à des mécaniques simples, mais qui se complexifient de façon brillante tout au long du jeu. Les différents biomes qu’on parcourt, somptueux au passage, se chargent de faire varier le gameplay et de servir de puzzles, sans jamais créer de frustration qui viendrait bousculer l’expérience. Certes, le contrôle du personnage manque occasionnellement de précision, mais ça n'entache en rien le plaisir de jouer. La lassitude n’a ainsi pas le temps de s’installer puisqu’on atteint le sommet en environ 5-6h. Si vous avez envie de vous détendre devant une épopée mêlant contemplation, puzzle et escalade, vous êtes clairement au bon endroit.

• PC
• 9 / 10
• France

Inutile de tourner autour du pot, Ghostrunner 2 est un must-have pour tous les amateurs de challenge et de fast FPS. Attention, il n’est clairement pas à mettre entre toutes les mains. On parle ici d’un jeu assez exigeant dans lequel on ne doit tout simplement pas prendre un seul dégât. Il n’empêche que la formule est ici à son apogée. Ce second volet va encore plus vite et plus loin que son prédécesseur. On est sans cesse stimulé, on ne s’ennuie pas une seule seconde et il est très difficile de décrocher. Ghostrunner 2 réussit d’ailleurs la prouesse de ne jamais frustrer grâce à des checkpoints malins et une liberté d’action qui laisse la place à l’expérimentation. Seul bémol, les phases en moto qui manquent cruellement de précision au combo clavier/souris et peuvent s'avérer assez difficiles. Mais si c’est le prix à payer pour s’éclater tout le reste du temps, on signe.