IGN France

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• 10 / 10
• France

Rien, absolument rien n’a été oublié dans cette grandiose épopée. Sa mise en scène somptueuse, sa bande originale époustouflante et sa direction artistique exceptionnelle portent fabuleusement bien son histoire envoûtante, émouvante, et riche en secondes lectures. Chaque personnage est soigneusement travaillé et utile dans cette aventure qui saura vous surprendre. Et que dire de plus sur son gameplay, complexe et exigeant de prime abord, mais qui pourra être dompté à condition que vous vous perdiez dans les mécaniques astucieuses et addictives de la construction de votre équipe. Oui, Clair Obscur : Expedition 33 est une lettre d’amour ouverte au J-RPG, mais Sandfall Interactive sublime ce genre de jeu en modernisant tous ses aspects caractéristiques, tout en apportant sa pierre à l’édifice. Pour un premier titre, on frôle le miracle et nous ne pouvons qu’applaudir le travail de l’équipe française. J’espère de tout cœur que le studio n’a ouvert ici que le premier livre d’une longue saga ; et si l’histoire a déposé quelques pierres qui seront sans nul doute utiles par la suite, c’est avec l’accueil du public que nous pourrons leur assurer un avenir radieux. Vous savez ce qu’il vous reste à faire. En attendant, je repars à Lumière pour profiter une fois de plus de ce tableau mémorable.

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• PS4
• 7 / 10
• France

Fatal Fury : City of the Wolves est loin d’être un mauvais jeu. Son gameplay, accessible mais technique, est efficace, même si la nostalgie joue clairement en sa faveur. Mais c’est aussi un titre qui semble un peu trop réservé à un public de connaisseurs, voire de fans de la première heure. Avec un roster plus fourni, une direction artistique modernisée, et une ambition plus assumée, il aurait pu prétendre à davantage. En l’état, il coche toutes les cases en répondant aux attentes modernes d'un jeu de combat sans jamais suffisamment personnaliser ses modes pour leur donner une identité propre. Il reste donc un bon jeu de combat mais également un opus qui pourra combler, à court ou moyen terme, les fans absolus de la licence. Mais il aura probablement bien du mal, à l'heure actuelle tout du moins, à rivaliser avec les poids lourds du genre en 2025 pour un public plus large.

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• 10 / 10
• France

S'inspirer de Myst ou de Outer Wilds est une chose, le faire en créant une alchimie qui permet à Blue Prince d'être l'égal de ces deux jeux, de leur réputation, en est une autre. Il faut cependant bien maitriser l'anglais du fait des nombreux puzzles littéraires, mais plus qu'un frein, c'est une motivation à s'améliorer dictionnaire en main pour percer tous les mystères. On plonge ainsi dans une histoire captivante où l'on se sent véritablement comme un détective, les énigmes jouant plus sur la saveur que la difficulté, idéalement dosée. Blue Prince est instantanément un classique du genre et vous allez vous régaler à dérouler son scénario, une victoire intellectuelle après l'autre.

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• 7 / 10
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Pour ma part, j'ai été complètement absorbé par South of Midnight, probablement en raison de l'affinité personnelle forte que j'ai avec le style, l'atmosphère et les sujets abordés dans l'histoire. Néanmoins, c'est ici que le titre a montré ses premières faiblesses. Il ne va malheureusement pas plus loin que la surface des thématiques, pourtant profondes et pouvant être riches d'enseignements pour un public potentiellement touché. Le jeu reste plaisant, voire plus, pour ceux qui ne sont pas complètement sensibles ou connaisseurs du cheminement psychologique et/ou social lié aux traumas, et plus précisément dans le prisme de l'enfance. Sorti de ce cadre, nous sommes face à un titre au gameplay standard, voire banal, et à un bestiaire qui aurait mérité bien plus d'attention. C'est toutefois grâce à sa direction artistique que le titre pourra vous captiver de bout en bout, avec un rendu en stop motion magistral, un doublage splendide (en VO) et une bande originale qui a de fortes chances de s'installer dans de nombreuses playlists à l'avenir.

• PC
• 6 / 10
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Atomfall est comme une balade pittoresque et charmante dans le monde des FPS solo. Une expérience à la fois authentique et un peu touristique. C'est agréable, ça ne prend pas de risque et c'est plein de petites surprises mais sans non plus pousser trop loin chaque idée ou facette du jeu. En développant le côté "faction" liées à l'esprit de survie de l'IA, on aurait pu avoir quelque chose de plus immersif. L'histoire aurait pu être plus marquante. Le côté survie plus mémorable. On ne reste pas sur sa faim côté contenu, mais plus dans l'intérêt général une fois le titre terminé, en rêvant de ce que des développeurs capables de prendre les bonnes décisions menant à Atomfall pourraient faire avec plus de moyens. On sent qu'ils avaient bien plus de choses en tête.

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• 7 / 10
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Khazan fait le tri dans ce qu’il veut garder de la formule Souls, en en arrondissant les angles. Dommage que certains éléments n’ayant pas grand chose à faire dans le genre aient réussi à s’y glisser. Une histoire classique et un trop plein de loot ne suffiront cependant pas à gâcher le plaisir d’un système de combat aussi exigeant que grisant, sublimé par un panthéon de boss magistraux.

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• 7 / 10
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On traverse Wanderstop un peu comme dans un rêve, avec un sentiment de cohésion logique sur le moment et quelques secondes au réveil avant que tout devienne flou et qu'on passe sur les réseaux sociaux pour le raconter tellement c'était bizarre. Le thème soulevé par la condition d'Alta et son traitement sont impeccables. L'humour et l'univers de Davey Wreden sont parfaits. Les deux ensembles... créent une petite dissonance un peu étrange ; rien de grave. Mais on quitte le salon de thé de la forêt magique avec le sentiment d'avoir raté un truc. Une grosse tasse de doute bien chaude. L'impression que nous, ou le développeur, sommes passés à côté de quelque chose. C'est la première fois que je conclus un jeu aussi indécis. Si c'était l'objectif de l'auteur, c'est réussi !

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• 8 / 10
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Gust tente de nouvelles choses avec Atelier Yumia et, dans la majorité des cas, cette réorientation fonctionne et convient parfaitement. Son histoire plus mature, sa nouvelle héroïne, et même cette révision de l’alchimie avec ce monde organique à visiter, c’est un grand oui. Certes, on perd parfois cette complexité qui générait une réelle satisfaction quand on sortait LE craft ultime tant visé mais cela permet une progression plus fluide, plus régulière et moins « exigeante » en termes de farming. Dommage que la partie combat explose tellement qu’elle en devient parfois brouillonne et souvent trop simple en dehors des boss. Atelier Yumia est surement l’un des Ateliers qui nous accroche le plus sur la durée mais je reste persuadé que Gust peut encore aller plus loin en gommant quelques aspérités ci et là.

• PS5
• 8 / 10
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J’ai passé un très bon moment sur Assassin’s Creed Shadows. Et étant donné la taille vertigineuse de la carte, il reste beaucoup à faire, même après soixante heures de jeu, et je compte bien retourner au Japon pour tout nettoyer. Le cadre est beau et maîtrisé, les deux protagonistes se complètent même si l’un est clairement mieux loti que l’autre, et la structure du monde ouvert fonctionne et laisse le joueur libre de ses actions. Une liberté certes au détriment de la narration qui s’en retrouve moins engageante. Tout n’est pas parfait, et Ubisoft ne tient probablement pas son jeu rupture, mais le bon supplante largement le moins bon. Il ne fait aucun doute que Shadows résonnera fort avec beaucoup malgré tout, et que les autres devront reconnaître ses qualités indéniables.

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• 8 / 10
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Le duo culte de Suikoden est enfin de retour sur nos consoles (à un prix abordable) ; plus encore, le premier du nom profite enfin d'une traduction française officielle. Rien qu'avec ces informations, il nous est impossible de critiquer cette nouvelle collection après tant de reports et tant d'attente d'espérer sa venue. Si, à l'instar des récentes collections de VS Fighting de Capcom, nous aurons tendance à nous ruer sur un épisode en particulier qui marqua plus d'un joueur à l'époque, Suikoden I&II HD Remaster, Gate Rune and Dunan Unification Wars introduit au plus grand nombre son nom passé aujourd'hui à la postérité, avec un certain Eiyuden pour n'en citer qu'un. Toutefois, nous gardons un goût d'inachevé, dû à un contenu peut-être léger pour une collection remaster de jeux vieux de plus de 30 ans, à quelques lourdeurs d'ergonomie encore présentes, en particulier dans le premier épisode, qui auraient pu être corrigées en amont, ou encore à de possibles et injustes comparaisons avec d'autres J-RPG 2D ayant récemment connu leur propre Remake/Remaster qui donneront à cette collection un sentiment de « pas assez » durant son exploration.

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• 8 / 10
• France

Il est difficile de trouver des défauts à ce nouvel épisode de la licence Two Point ; ce n’est qu’en pinaillant un peu en lui reprochant une progression trop dirigiste ayant un impact surtout sur le déblocage de l’ensemble des outils du jeu. De même, nous pourrions le critiquer de ne pas chercher à innover la formule, mais ce serait hypocrite de notre part, car c’est précisément le principe même de la proposition du studio : un jeu accessible à tous, amusant, décalé et terriblement addictif.

• PS5
• 8 / 10
• France

Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii nous intriguait sur le papier et il ne lui a fallu que peu de temps pour nous convaincre manette en main. Tout est fait pour qu’on soit scotché à la manette : une formule connue et solide saupoudrée de quelques ajouts et nouveautés originales. La partie navale est une sincère réussite, avec une formule simple, mais efficace. Le contenu est toujours de qualité et chaque composante répond présente. Like a Dragon : Pirate Yakuza in Hawaii est une excellente porte d’entrée, accessible, à cet univers qui a tant à nous offrir. Certes, il y a un bel part de recyclage avec Honolulu, mais cela reste un véritable régal !

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• 8 / 10
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PGA Tour 2K25 est une simulation de golf complète et exigeante qui ravira les amateurs du sport par son gameplay précis et sa profondeur stratégique. L’éditeur excelle dans l’art de proposer une expérience de carrière immersive, bien que la mise en scène soit ici en retrait, rendant le mode plus répétitif qu’inspirant. L’aspect progression, combinant XP et VC, est moins problématique qu’auparavant grâce à des ajustements bienvenus, mais il reste perfectible. Le manque de golfeurs professionnels est regrettable, mais le véritable cœur du jeu réside dans la construction de son propre joueur et la maîtrise des subtilités du golf. Le mode en ligne, le mini-jeu Topgolf et surtout l’éditeur de parcours offrent un contenu riche et promettent une belle longévité. Malgré ses défauts, PGA Tour 2K25 est un très bon cru pour les passionnés et s’impose comme une référence incontournable du genre.

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• 9 / 10
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Difficile, pour un fan de RPG, de résister à la proposition d’Avowed. Un gameplay étonnamment nerveux et fun, un scénario mature et respectueux des actions du joueur, une réflexion sur la foi, la loyauté, et l’importance des secondes chances. Tout ça dans un univers riche et travaillé, porté par des graphismes au style coloré impeccable, une bande son mémorable et une troupe de personnages attachants. Tous les ingrédients sont là pour une recette réussie, et la sauce Obsidian fait le reste. Un grand succès.

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• 9 / 10
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Les défauts de Civilization VII en sont-ils vraiment ? Pour certains oui, mais la plupart semblent facilement corrigeables avec quelques patches de confort ou d'équilibrage. D'autres ne sont que des problèmes aux yeux des joueurs, là où 2K doit voir du DLC et du Live Service. Le contenu supplémentaire n'est pas nouveau pour la saga Civilization. Sans Passe de Combat ou Saisons, Civ VI s'est enrichit tranquillement pendant des années. Mais pour Civilization VII, on est à la fois intrigué par un retour une certaine simplicité de contenu et déçu de ne pas avoir au moins l'Age Contemporain en plus. La nouvelle structure du jeu est en tous cas totalement pensée pour ajouter ces Ages indépendants, avec leurs gameplay inédits. Combien cela va-t-il nous coûter ? Au pire les nouveaux venus n'ont jamais eu de meilleure porte d'entrée, et les vétérans s'amuseront un temps avec les nouveautés et le côté nostalgique avant de passer à caisse.

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• 8 / 10
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Kingdom Come Deliverance II (KCD2) pousse encore plus loin l'ambition de son prédécesseur en offrant une simulation de vie médiévale d'un réalisme impressionnant. Chaque journée en Bohême est une suite de choix cruciaux : trouver de quoi manger, travailler pour survivre, entretenir son équipement et gérer sa réputation. Le système de progression, entièrement basé sur la pratique et l'expérience, renforce l'immersion et donne du poids à chaque action. Malheureusement, certaines mécaniques entre en conflit avec ce réalisme et gâche un peu l'expérience. Heureusement, le roleplay est récompensé avec une narration organique où les quêtes principales et secondaires se mêlent naturellement, rendant chaque partie unique. Un titre retors qu'il faut apprivoiser malgré ses défauts, mais qui vous le rend au centuple.

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• 7 / 10
• France

Une fois de plus Rebellion remplit le contrat en nous proposant un jeu riche en contenu mais qui pourrait passer malgré tout pour un patch géant de l’opus précédent ! Peu d’ajouts sur le gameplay, mais l’effort pour proposer au joueur de nouvelles missions ainsi que de nouveaux environnements et armes est à saluer. La recette est éprouvée, et il n'est surement pas facile de tenter de la révolutionner. Ce n'est d'ailleurs pas forcément un but en soi. Pourtant aguerri des précédents opus, j’ai pris beaucoup de plaisir à jouer à Sniper Elite: Resistance et j’ai hâte de pouvoir le recommencer avec un ami !

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• 7 / 10
• France

Synduality Echo of Ada ne révolutionne pas le genre shooter-extraction, mais il en apporte à sa façon sa vision, notamment avec le combo Cradle et Magus plutôt réussi. Le gameplay est solide et même si l'on a parfois l'impression de refaire la même chose, on a toujours cette petite envie d'en lancer une « dernière vite fait » pour finir une amélioration de base par exemple. Le contexte est séduisant et la base du lore avait du potentiel, mais pas assez exploité à mon goût. Game Studio aurait pu pousser un peu plus loin l'univers crossmedia histoire de mieux nous vendre cet univers. La partie pure PvP reste correcte, c'est dommage que le solo n’apporte pas grand-chose. Son prix reste un argument de poids.