ActuGaming

• PC
• 7.5 / 10
• France

Le studio Teyon maitrise mieux son sujet avec RoboCop: Rogue City – Unfinished Business. S’il y a logiquement les mêmes écueils que le jeu de base, avec sa structure répétitive, voire dans ses éléments de gameplay ou sa technique, l’ensemble est beaucoup plus dilué et bien plus digeste. Les petites nouveautés apportent, elles aussi, un petit truc en plus dans l’expérience de jeu, la rendant plus agréable, diversifiée et surtout équilibrée. La fidélité aux adaptations cinématographiques est toujours intacte, et la narration est un poil plus passionnante que le jeu de base. Bien entendu, il est encore regrettable d’assister à quelques couacs techniques qui ternissent l’expérience, mais il faut féliciter le travail de Teyon qui a réussi, par le biais de ce stand alone, à proposer un nouveau jeu Robocop plus court, compact, mais tout aussi palpitant que le précédent.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

Shadow Labyrinth est une déclinaison metroidvania intéressante à noter dans l’histoire de la légende Pac-Man. Via l’idée novatrice d’un univers sombre pour mettre en scène ses nouvelles aventures, Bandai Namco a l’intelligence de mêler les codes liés à sa mascotte mythique à ceux de l’action-platformer 2D. Seulement, l’exécution sur pas mal de plans laisse à désirer, de quoi empêcher le titre de compter parmi les très bonnes références du genre. Le symbole le plus terrible de ce problème se trouve incontestablement du côté du level design, car à trop vouloir jouer la carte du labyrinthe, le titre se prend à son propre piège. En résulte un monde certes riche en secrets, mais particulièrement pénible à traverser et à retraverser. Il reste possible de surmonter ces défauts, grâce à un attachement pour la fameuse boule jaune, pour le passé de Namco ou pour ce style de jeu, ainsi qu’à une approche chirurgicale de l’exploration. Des conditions nombreuses, certes, mais nécessaires si l’on souhaite apprécier la fraîcheur apportée par le soft.

• SWITCH2
• 9 / 10
• France

Donkey Kong Bananza marque un tournant audacieux pour le gorille iconique de Nintendo en proposant un jeu d’aventure 3D destructible à la fois inventif, accessible et débordant d’idées. Porté par une direction artistique expressive, un gameplay malin et un duo attachant, le titre brille par sa générosité et son sens du rythme. S’il pèche parfois par un manque de challenge, une narration un peu trop en retrait, et quelques ralentissements, il n’en reste pas moins l’un des titres les plus marquants du line-up de lancement de la Switch 2. Un titre qui fait plaisir pour la licence Donkey Kong, et qui montre que Mario n’est pas le seul à pouvoir briller dans les hautes sphères, à la fois en 2D et en 3D.

• PS4
• 5.5 / 10
• France

Sur la formen le jeu semble évoluer, avec plus de variété dans les environnements et un soin notable accordé à la narration qui profite d’un doublage de qualité pour nous servir une sympathique galerie de personnages. Seulement voilà, sur le fond peu de choses ont changé entre Demon Purge et Gal Guardians : Servants of the Dark. On ressort avec l’impression d’avoir parcouru un titre au game design moins cohérent que chez son prédécesseur, d’avoir affaire à un copié-collé peu inspiré. L’expérience profite d’un gameplay toujours efficace et plaisant, mais pas de quoi évincer Demon Purge. Espérons qu’un futur nouvel épisode réussisse à réunir le meilleur des deux opus afin que la série puisse sortir du lot.

• PS5
• 9 / 10
• France

Face à un défi souvent très relevé de revêtir le costume de suite, Death Stranding 2: On the Beach réussit plusieurs prouesses. Celle de nous procurer à nouveau cette sensation unique de voyage épique au sein d’un monde ouvert magnifique, varié et fascinant, où l’émotion s’amplifie grâce à une bande-son de grande qualité. Celle de nous embarquer encore et sans forcer dans d’innombrables heures de livraisons toujours plus addictives avec les nouveautés embarquées, bien que la partie action nous fasse toujours grimacer. Celle de proposer une histoire qui repousse toujours plus loin les limites de l’entendement, pour le meilleur et pour le pire. Enfin, et en bref, celle de tout simplement faire opérer la magie pour la deuxième fois en raison d’une ambition située un cran au-dessus, accentuant les qualités de l’opus précédent malgré des défauts persistants. Death Stranding 2 risque de s’élever à son tour au rang de chef-d’œuvre auprès des fidèles de la première heure, et les réfractaires du concept original n’ont aucune raison de ne pas continuer à avoir le dos tourné. Hideo Kojima tenait intimement à ce que cette suite ne fasse pas l’unanimité, eh bien qu’il se rassure, elle devrait marcher dans les pas de son prédécesseur.

• PS5
• 8 / 10
• France

Lost in Random: The Eternal Die est une franche réussite. Probablement pas le roguelite le plus abouti au niveau sa profondeur de gameplay pour certains, mais son univers, sa soif d’inclure le joueur ou la joueuse dans son histoire ou encore ses mécaniques de roguelite agrémentées à la sauce Lost in Random, en font une proposition solide, accessible même aux moins habitués du genre, et techniquement au top. Se terminant en à peu près 12 h et promettant pas mal de contenu en end-game pour celles et ceux qui voudraient poursuivre l’aventure, Lost in Random: The Eternal Die est une excellente surprise en cette période estivale, à un prix contenu qui plus est.

• PS5
• 7 / 10
• France

The Alters n’est pas un mauvais jeu de science-fiction et de gestion/simulation, loin de là. Malgré tout, de nombreuses déconvenues, surtout techniques, mais aussi structurelles, nous empêchent de profiter pleinement du spectacle promis par 11 bit studios. C’est un peu comme s’il manquait ce côté épique, ce côté frisson que l’on aurait aimé vivre d’une aventure spatiale, bien que de nombreux rebondissements et choix cornéliens viennent ponctuer l’aventure. Le reste se résoudra à extraire des ressources, éviter le Soleil et fabriquer des objets pour guérir votre Base ou bien nourrir vos Alters. Heureusement que l’écriture sauve tout de même l’ensemble, malgré quelques longueurs inexorables. À tester une fois tous les problèmes techniques guéris, mais dans l’absolu, nous vous conseillons d’attendre pour ne pas avoir à pleurer l’intégralité d’un acte perdu à cause d’une faille du système de sauvegarde par exemple.

• PS5
• 8 / 10
• France

Nous avions beaucoup d’attentes sur Deliver At All Costs suite à ses différentes présentations et on ne peut pas dire que l’on en ressorte déçus. Certes la copie n’est pas parfaite, notamment au niveau de son scénario qui selon nous part un peu trop dans tous les sens passé un certain point. Nous aurions préféré une narration plus terre à terre, uniquement basée sur les livraisons toutes plus loufoques et plaisantes les unes que les autres. Le terrain de jeu proposé par le titre est également l’une de ses grandes forces, vaste, varié, joli et détaillé, il est également presque entièrement destructible. Le fun est immédiat, d’autant que le gameplay est particulièrement bien réussi, les véhicules possédant une physique bien travaillée réagissant à notre chargement et à notre environnement. Konami signe là une jolie petite pépite qui devrait sans mal vous amuser dès le début de l’aventure, et ce, jusqu’aux crédits de fin… et plus encore.

• PC
• 6 / 10
• France

Steel Seed aurait pu être un grand jeu. Le titre de Storm in a Teacup est certes généreux dans ses nombreuses phases de jeu, mais se heurte assez vite à de grosses maladresses et imperfections. Si l’alchimie Koby/Zoé marche du feu de dieu, notamment sur l’infiltration, le soft va vite pêcher sur une narration et construction fades, mais aussi sur pas mal d’éléments de gameplay soit rigides, soit sous-exploités. Il y a cependant pas mal de réussites, dont sur le plan graphique et même sur la jouabilité globale, mais le manque d’expérience sur ce genre de jeu a peut être porté préjudice au studio. En somme, Steel Seed reste une production tout à fait honnête vu ce qu’il propose. Toutefois, il serait bon que le studio italien s’attèle à peaufiner un peu plus ses expériences.

• XSX/S
• 6.5 / 10
• France

Nous attendions beaucoup de The Precinct suite à nos premières minutes dessus l’année dernière. Peut-être trop finalement. La plus grosse déception réside dans sa narration très pauvre et sa structure de jeu peu intéressante. En revanche, le titre propose une expérience de résolution des crimes et délits bien plus sympathique. Avec son système de génération d’infraction dynamique et aléatoire dans une ville certes petite, mais vivante, The Precinct nous donne toujours quelque chose à faire. Amendes de stationnement, trafic de stupéfiant, courses poursuites en voiture ou en hélicoptère, les situations sont variées auxquelles s’ajoutent du contenu annexe à parcourir. Dommage que la prise en main soit entachée par quelques soucis de collision en véhicule et que leur conduite soit un peu trop savonneuse. Malgré cela, The Precinct demeure tout de même un titre plutôt agréable à parcourir que l’on peut vous conseiller.

• PS5
• 7 / 10
• France

Revenge of the Savage Planet apporte la dose de légèreté dont nous avions besoin au cœur du printemps. Si vous avez aimé le premier opus, vous aimerez à coup sûr cette suite, certes un peu sage mais qui a le mérite de pluraliser les environnements traversés. On regrette le manque d’engagement demandé aux joueurs et joueuses dans une histoire qui se suit sans vraiment interroger, sans vraiment piéger non plus, malgré de gros efforts de mise en scène notables et bienvenus. Les activités annexes et collectibles ne manquent pas dans un univers encourageant l’exploration et tâcheront de relever une durée de vie un poil courte en ligne droite. En bref, une belle aventure pour les passionnés d’action-aventure-plateforme loufoque sans toutefois briser des codes pourtant présentés sur un plateau.

• PS5
• 8.5 / 10
• France

L’Amerzone : Le Testament de l’Explorateur appartient à un genre de jeu malheureusement bien trop absent de nos étals en comparaison du marché d’il y a une vingtaine d’années. Avec ce remake, Microids nous prouve que ce genre peut toujours fonctionner. Tout en gardant le matériau d’origine, le titre parvient à se moderniser et devrait sans mal pouvoir trouver son public aussi bien chez les anciens vétérans du genre que pour des nouveaux venus. Techniquement maîtrisé et très joli, doté d’un doublage et d’une bande son de qualité, le jeu nous a emmenés dans une superbe aventure. Quelle tristesse que les efforts des équipes de Microids Studio Paris pour ce jeu soient récompensés par une fermeture du studio. Espérons le meilleur aux concernés et plus de jeux de cette qualité pour un genre si peu représenté.

• PS5
• 8.5 / 10
• France

Fatal Fury/Garou revient après 26 ans d’absence. Et quel retour ! Les quartiers de South Town n’auront jamais été aussi bien mis en avant. Conscient de ce qu’est la licence, de ses forces et de sa singularité, SNK nous offre ce que l’on peut considérer comme l’opus le plus complet de la franchise. Visuellement convaincant, le gameplay risque de faire trembler Street Fighter 6 et Guilty Gear Strive, sans compter l’effort fait sur la partie narrative. Fatal Fury: City of the Wolves nourrit des ambitions sur le long terme. On espère donc que le soutien des Émirats saura emmener le jeu dans la bonne direction. Parce qu’une crainte demeure, malgré les qualités. L’excellence, la place de roi incontestée, semble volontairement délaissée, comme l’atteste les manquements sur le mode EOST dont les moyens alloués ne rendent pas justice à l’ambition apparente. Comme si le budget avait manqué au contenu solo, après avoir dépensé à foison sur la communication. Au moins, COTW honore la série comme il se doit et prouve que les loups de South Town ont les crocs bien acérés.

• PC
• 9 / 10
• France

Se jouant habillement de nous en se vendant comme une « simple » production indépendante, Blue Prince nous plonge finalement dans une aventure fascinante, ingénieuse et unique en son genre. Sincèrement et sauf erreur de notre part, nous n’avons jamais eu le plaisir de découvrir un titre comme lui par le passé et quelque chose nous dit que nous n’aurons pas la chance d’en revoir un de sitôt. Pas étonnant que la grande majorité des personnes qui l’ont déjà essayé et terminé le qualifient de pépite, voire de chef d’œuvre. C’est amplement mérité.

• XSX/S
• 6.5 / 10
• France

Premier bébé de Compulsion Games sous l’aile de Microsoft, South of Midnight nous offre une aventure plaisante, bénéficiant d’une direction artistique qui se démarque de l’industrie avec un style particulier, mais pour autant très joli et la présence de stop-motion apportant un vrai cachet. L’ensemble est magnifié par une sublime bande son et son originalité dans sa façon de se dévoiler. En revanche, on regrette une structure assez répétitive et des mécaniques de gameplay aussi bien dans l’exploration que dans les combats bien trop conventionnelles. Ce n’est pas pour autant mauvais, mais on aurait souhaité en voir un peu plus.

• PC
• 8 / 10
• France

The First Berserker Khazan ne révolutionne rien, mais il sait utiliser intelligemment ce qui a fonctionné dans le jeu vidéo ces dix dernières années. Il en ressort un jeu au gameplay maîtrisé, malgré des couches de complexité inutiles. On accueille à bras ouverts la fluidité et la flexibilité du titre. Les boss en particulier accompagnent intelligemment la variété du style de combat. Le RPG de Neople n’essaye jamais d’être frustrant, tout est fait pour faciliter l’expérience de jeu. Il est juste regrettable que le vaste monde sur lequel repose le jeu soit aussi peu exploité. Néanmoins il ne fait aucun doute qu’il remplira son rôle pour renforcer l’univers de Dungeon Fighter Online. En particulier chez nous, où il fera une très bonne porte d’entrée dans une licence pour le moment presque inconnue.

• PC
• 8 / 10
• France

Atelier Yumia: L’Alchimiste des Souvenirs et la Terre Rêvée réussit à conjuguer innovation et respect des traditions de la série. Grâce à son monde ouvert rafraîchissant, un système d’alchimie profond mais accessible, et un groupe de personnages attachant, le jeu parvient à offrir une expérience à la fois relaxante et prenante. Si certains défauts techniques et un équilibrage imparfait dans les combats peuvent parfois ternir l’aventure, ils ne suffisent pas à gâcher le plaisir global. Les fans de la saga tout comme les nouveaux venus y trouveront sans mal leur compte.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

On s’incline devant la proposition rafraîchissante portée par Ivy Road. Wanderstop s’approche très facilement via un gameplay simple, libre, rythmant une aventure à laquelle on y consacre l’importance que l’on désire, sans recherche de performance, de score ou de défi. Une expérience en toute détente et à la limite de l’hypnotisme, symbolisé par la préparation du thé, particulièrement relaxante. La simplification du gameplay atteint toutefois rapidement ses limites, contrebalancée par une dimension narrative forte. Celle-ci nous encourage largement à lâcher prise sur certaines de nos habitudes et attentes vis-à-vis d’un jeu, au risque de perdre en route une partie du public. Mais si l’on parvient à être en phase avec cette proposition, alors on touche à l’essence de l’œuvre, dont le but est notamment de nous réconcilier avec nous-même. C’est donc submergé d’un déluge d’émotions que l’on ressort de Wanderstop.