ActuGaming

• PC
• 8.5 / 10
• France

En bouleversant presque entièrement la formule originale de sa licence mise en place en 2018, 11 bit studios réussit avec brio à faire de Frostpunk 2 un excellent city-builder axé survie. Bien qu’il ne soit pas parfait non plus, la faute surtout à des dilemmes moraux trop souvent supplantés par l’aspect gestion de la cité, il propose une expérience de jeu extrêmement solide, convaincante et plaisante à découvrir et redécouvrir. Sincèrement, cette suite surpasse Frostpunk premier du nom dans quasiment tous les domaines et est un candidat très sérieux au titre de meilleur jeu de gestion de l’année. Et qui sait, même si les productions de ce genre sont un peu trop perçues comme de niche par le grand public, le retrouver dans la liste des potentiels GOTY 2024 serait amplement mérité.

• PC
• PS5
• XSX/S
• 7 / 10
• France

Dead Rising Deluxe Remaster est assurément la meilleure version du premier volet de la franchise de Capcom. Elle se dote de nombreuses améliorations pour un confort de jeu nettement meilleur, et sa refonte visuelle est plutôt convaincante. Néanmoins, Dead Rising demeure globalement ce qu’il était, et cette édition souffre des mêmes problèmes, notamment au niveau de son rythme et de sa progression chronométrée. Si l’on recommande chaudement ce Deluxe Remaster à ceux qui n’ont jamais eu l’occasion d’essayer le titre original, les autres, et particulièrement ceux qui le connaissent sur le bout des doigts, ont tout intérêt à passer leur chemin.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

Malheureusement, Enotria: The Last Song ne décroche pas le premier rôle. Les ingrédients classiques de la recette Souls-like forment un socle assez solide pour une déclinaison correcte du genre. De plus, ses environnements et son histoire gravitant autour du folklore italien apportent de l’originalité et arrivent à séduire. Seulement, le jeu se tire quelques balles dans le pied, notamment grâce à une gestion très déroutante de l’équilibrage. La faute à un contraste quelques fois saisissant entre une progression globale facilitée par l’assouplissement de certaines mécaniques et de rares mais déraisonnables pics de difficulté. Et ses pépins techniques, heureusement moins présents que dans sa version 1.0, participent à la dépréciation finale de cette expérience pourtant plaisante à parcourir dans sa globalité.

• PC
• 8 / 10
• France

Indéniablement, Les Chevaliers de Baphomet – L’ombre des Templiers: Reforged est une réussite. S’il donnera surtout des frissons aux fans, découvrir un tel point’n click avec ce remake constitue la meilleure manière de le faire. Des tableaux plus charmants que jamais, une écriture toujours aussi savoureuse, une musique délicieuse et un gameplay ajusté pour davantage de profils parachèvent une refonte réussie. Seule la qualité audio des doublages peut légèrement nous sortir de l’immersion, mais la présence du casting français original reste une excellente nouvelle pour profiter de cette aventure mémorable.

• PS5
• 8 / 10
• France

Sans aucun doute, Le Vaillant Petit Page est bien le petit bonbon sucré qu’il prétendait être au fur et à mesure de ses présentations. Fort de ses trouvailles de gameplay, de son univers coloré et fourmillant de détails, ses personnages attachants, ses références au jeu vidéo et à la pop culture au sens large ainsi qu’à sa localisation française parfaite, le nouveau jeu décapant signé All Possible Futures nous a embarqué du début à la fin, malgré une durée de vie un peu courte, un brin de répétitivité et un level design en dents de scie, faiblissant surtout pendant les phases en 3D. On sent réellement que les développeurs de All Possible Futures se sont amusés en créant leur jeu, et cela fait plaisir à voir ; résultat, le charme opère de manière indéniable et l’envoûtement est absolu. Un vrai bijou vidéoludique de plateforme, tel qu’on les aime, à déguster sans modération et tout de suite, en attendant impatiemment, on l’espère, un nouveau tome des aventures de Laïus et compagnie.

• PS5
• 5.5 / 10
• France

Funko Fusion reste une production honnête. S’il y a quand même pas mal de soucis dans son gameplay comme dans sa narration simpliste et son level design confus, le titre est un minimum fun dans sa prise en main. Qui plus est, le jeu de 1010 Games est généreux dans son contenu en proposant une myriade d’univers et de personnages jouables. Chaque univers est respecté, le ton est amusant, comme le gameplay dans ses premières heures, mais on ne pourra pas s’empêcher de pester contre une répétitivité affreuse et de nombreux bugs qui pourrissent l’expérience de jeu. Il n’en reste pas moins une aventure convenable dans l’ensemble, bien que l’on se demande encore si le titre, avec ses nombreux écueils, est vraiment destiné à un jeune public. Pour un premier jeu, le studio 1010 Games a fait un travail honnête, mais doit encore prendre de l’expérience.

• PS5
• 7 / 10
• France

Caravan SandWitch est une jolie aventure qui nous tient occupé le temps de quelques heures. Sans réelle difficulté de par son absence de combat ou de barre de vie, le jeu nous invite à l’exploration d’une planète à la direction artistique séduisante. Au cours de notre aventure, nous sommes amenés à explorer de nombreuses ruines et des bâtiments tout en devant résoudre des puzzles et phases de plateformes pour progresser. Grâce à une belle variété de gadgets, Caravan SandWitch parvient à éviter de tomber dans la répétitivité et l’ennui. On regrettera par contre une narration un poil trop plate et une conclusion trop abrupte. Petite déception concernant la bande son, après la magnifique piste du début de l’aventure, on aurait tellement aimé en avoir encore plus en cours de jeu et pas uniquement la même chanson à la fin de l’aventure.

• SWITCH
• 4 / 10
• France

Rugrats : Adventures in Gameland souffle le chaud et le froid. Sur le plan nostalgique, c’est presque un sans faute, avec le thème principal et le jingle de début d’épisode qui signent leur retour, ou bien sûr avec les visuels qui fonctionnent bien, surtout du côté des personnages. Niveau gameplay, par contre, on est un peu déçu de constater que le titre est très plat, ce qui est aussi valable pour son Level-Design, mais que sa difficulté est en contrepartie assez mal dosée. Le titre sonne comme une occasion manquée, vendue un peu cher de surcroît.

• PC
• 8 / 10
• France

S’il n’est pas parfait, Warhammer 40.000: Space marine 2 est une suite qui fait largement honneur à son aîné. Mieux, il s’impose indéniablement comme l’un des meilleurs jeux Warhammer à ce jour, avec un gameplay ô combien jouissif, une campagne prenante, mais aussi un sound design doté d’une version française de haute volée. Le contenu du soft est qui plus est généreux, avec plus de trois modes de jeu différents dont le mode Opérations qui propose une personnalisation poussée et six classes complémentaires. Si un sentiment de répétitivité se fait parfois ressentir et que quelques écueils font un peu tâche, la production de Saber Interactive proposerait presque, néanmoins, une alternative sérieuse à Gears of War. Qui plus est, le mode coopération à trois joueurs est terriblement efficace, et son mode multijoueur Guerre Eternelle pourrait bien vous faire passer des nuits endiablées à purger de l’hérétique.

• PS5
• 9 / 10
• France

Ô combien attendu, Astro Bot remplit tous ses objectifs et plus encore. Il aurait pu se contenter d’en rester au statut de très sympathique hommage vivant à l’histoire PlayStation, ce qu’il fait encore ici à merveille, pour le plus grand plaisir des fans de la marque. Mais en poussant à fond toutes les idées mises en place par la démo Astro’s Playroom, et également porteuse de son lot de surprises, cette véritable première aventure majeure et tous publics du robot de la Team Asobi nous laisse sur un petit nuage. Grâce à une réalisation festive et une DualSense riche en sensations, ce feu d’artifice ludique se savoure avec un gameplay d’une fluidité et d’une variété hyper satisfaisantes. Généreux jusqu’à sa quantité de collectibles et de secrets à dégoter, le titre se révèle ultra addictif et il nous attrape la main dès l’intro pour ne la lâcher qu’aux crédits de fin. S’il ne fait alors aucun doute qu’Astro Bot fasse partie des meilleurs jeux de l’année, cette chère mascotte est peut-être même LA star de la PlayStation 5.

• PS4
• 8 / 10
• France

Déjà très satisfaits lors de notre première prise en main, nous sommes encore plus ravis après avoir terminé l’intégralité des deux aventures. La narration est parfaitement maîtrisée, les affaires d’apparences indépendantes se retrouvent finalement liées avec de nombreux rebondissements. L’humour propre à la licence est toujours présent, aussi bien dans les remarques des protagonistes que dans leur apparence, y compris du côté de Benjamin Hunter que l’on apprend à découvrir et aimer au fil de son développement personnel. Les ajouts de gameplay, en plus de ceux déjà bien connus dans la série, sont un atout non-négligeable permettant de varier les plaisirs et de ne pas s’ennuyer. On regrette cependant l’absence des séquences au tribunal et la tension que l’on pouvait parfois y trouver, même si la bande son, toujours aussi prenante, parvient à nous faire vivre quelques émotions. Et maintenant que l’ensemble des volets de la série ont eu droit à leur compilation, on attend avec impatience un tout nouvel épisode.

• PC
• 5.5 / 10
• France

The Casting of Frank Stone avait la possibilité de devenir un jeu incontournable dans le genre de l’horreur, surtout avec les talents de Supermassive Games et le lore de Dead by Daylight, mais malheureusement le titre souffre de son antagoniste qui n’est pas convaincant et qui tourne au ridicule, ainsi que d’un sérieux manque de rythme et d’horreur pour maintenir le joueur éveillé, autrement que par les maigres QTE.. On se consolera donc, avec le remake d’Until Dawn en octobre.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Dans la plus pure tradition du Visual Novel, Emio – L’Homme au Sourire : Famicom Detective Club propose une aventure exclusivement textuelle de très bonne facture. L’histoire en elle-même connaît quelques temps morts, mais aussi de jolis rebondissements, et sera soutenue par un aspect visuel réussi ainsi que des doublages en japonais investis. S’il ne fait pas grand chose pour accueillir ceux qui n’ont jamais touché au genre, et se révèle peut-être un peu trop long, le titre de Nintendo peut néanmoins se targuer d’être plutôt mémorable.

• PS5
• 6 / 10
• France

Des défauts, Gori Cuddly Carnage n’en manque pas, les plus problématiques étant ceux sur le gameplay, bien trop pauvre et sous-exploité pour convaincre. Le level design ne vient aucunement soutenir et l’on se retrouve avec une superbe idée de jeu : un chat muni d’un hoverboard qui dézingue des licornes dans un simili DMC-like. Mais qui apparaît bâclé, trop vite expédié. Malgré ses écueils, le soft se laisse apprivoiser, il snobe nos attentes mais reste un minimum cool à parcourir. En définitive, c’est la déception d’être devant un potentiel évident, mais gâché, qui frustre et hérisse le poil.

• PS5
• 7 / 10
• France

Gundam Breaker 4 offre aux fans exactement ce qu’ils attendent, ni plus, ni moins. Malgré une histoire assez peu captivante et une forte répétitivité des missions, la personnalisation des Gunpla et leur pilotage suffisent à satisfaire n’importe quel fan de la franchise Gundam. La licence revient donc sur de bons rails, mais on ne serait pas contre un titre plus ambitieux, capable de dépasser le simple cadre du fan service.

• PS5
• 8 / 10
• France

Malgré des débuts difficiles, Visions of Mana se révèle être un JRPG d’une incroyable richesse, doté d’un univers solidement construit et surtout visuellement sublime. Son système de combat et les nombreuses options de personnalisation offrent une profondeur suffisante pour nous captiver tout au long de l’aventure. Visions of Mana réussit le pari de moderniser la franchise sans trahir son héritage, marquant ainsi un retour triomphal pour la série Mana.

• PS5
• 5 / 10
• France

Tiebreak : Official Game of the ATP and WTA est une tentative honnête de ramener le tennis sous le feu des projecteurs, mais le résultat final laisse une impression mitigée. Si le gameplay de base est agréable et que l’expérience de jeu est fluide, des problèmes récurrents, comme une difficulté déséquilibrée due une IA moyenne, un manque de distinction entre les surfaces de jeu et une progression peu gratifiante en mode carrière, viennent entacher l’ensemble. Visuellement, le jeu offre des moments de brillance avec des modélisations réussies des stars du tennis, mais l’absence d’animations dynamiques et une atmosphère générale un peu terne empêchent le titre de briller pleinement. Les amateurs de tennis apprécieront sans doute la richesse des licences et la possibilité de jouer avec leurs joueurs favoris, mais pour un public plus large, Tiebreak peine à rivaliser avec les standards des autres jeux de sport.

• PS5
• 7 / 10
• France

Si l’on prend Dustborn comme un road-trip punk-rock et narratif à l’esthétique singulière, il faut avouer que c’est une véritable réussite. En abordant des thèmes profonds et quelque peu spirituels, les développeurs de Red Thread Games parviennent à donner un certain cachet à leur production qui profite de ce cadre particulier pour s’exprimer via une esthétique qui lui est propre. Aux allures de comics un peu décalé, Dustborn n’est pas en reste en ce qui concerne les enjeux sur ses personnages, mais qui ne profiteront malheureusement pas tous du même traitement. On gardera quelques réserves en ce qui concerne l’intérêt narratif de certaines séquences mais surtout sur l’aspect technique qui reste un peu en deçà par moments, tout comme sur le versant littéralement ludique, qui ne satisfera pas tout le monde. Un jeu estival qui pourrait cliver, sur de nombreux domaines, mais qui nous a tout de même convaincu dans sa globalité.