ActuGaming

• PC
• 5.5 / 10
• France

The Casting of Frank Stone avait la possibilité de devenir un jeu incontournable dans le genre de l’horreur, surtout avec les talents de Supermassive Games et le lore de Dead by Daylight, mais malheureusement le titre souffre de son antagoniste qui n’est pas convaincant et qui tourne au ridicule, ainsi que d’un sérieux manque de rythme et d’horreur pour maintenir le joueur éveillé, autrement que par les maigres QTE.. On se consolera donc, avec le remake d’Until Dawn en octobre.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Dans la plus pure tradition du Visual Novel, Emio – L’Homme au Sourire : Famicom Detective Club propose une aventure exclusivement textuelle de très bonne facture. L’histoire en elle-même connaît quelques temps morts, mais aussi de jolis rebondissements, et sera soutenue par un aspect visuel réussi ainsi que des doublages en japonais investis. S’il ne fait pas grand chose pour accueillir ceux qui n’ont jamais touché au genre, et se révèle peut-être un peu trop long, le titre de Nintendo peut néanmoins se targuer d’être plutôt mémorable.

• PS5
• 6 / 10
• France

Des défauts, Gori Cuddly Carnage n’en manque pas, les plus problématiques étant ceux sur le gameplay, bien trop pauvre et sous-exploité pour convaincre. Le level design ne vient aucunement soutenir et l’on se retrouve avec une superbe idée de jeu : un chat muni d’un hoverboard qui dézingue des licornes dans un simili DMC-like. Mais qui apparaît bâclé, trop vite expédié. Malgré ses écueils, le soft se laisse apprivoiser, il snobe nos attentes mais reste un minimum cool à parcourir. En définitive, c’est la déception d’être devant un potentiel évident, mais gâché, qui frustre et hérisse le poil.

• PS5
• 7 / 10
• France

Gundam Breaker 4 offre aux fans exactement ce qu’ils attendent, ni plus, ni moins. Malgré une histoire assez peu captivante et une forte répétitivité des missions, la personnalisation des Gunpla et leur pilotage suffisent à satisfaire n’importe quel fan de la franchise Gundam. La licence revient donc sur de bons rails, mais on ne serait pas contre un titre plus ambitieux, capable de dépasser le simple cadre du fan service.

• PS5
• 8 / 10
• France

Malgré des débuts difficiles, Visions of Mana se révèle être un JRPG d’une incroyable richesse, doté d’un univers solidement construit et surtout visuellement sublime. Son système de combat et les nombreuses options de personnalisation offrent une profondeur suffisante pour nous captiver tout au long de l’aventure. Visions of Mana réussit le pari de moderniser la franchise sans trahir son héritage, marquant ainsi un retour triomphal pour la série Mana.

• PS5
• 5 / 10
• France

Tiebreak : Official Game of the ATP and WTA est une tentative honnête de ramener le tennis sous le feu des projecteurs, mais le résultat final laisse une impression mitigée. Si le gameplay de base est agréable et que l’expérience de jeu est fluide, des problèmes récurrents, comme une difficulté déséquilibrée due une IA moyenne, un manque de distinction entre les surfaces de jeu et une progression peu gratifiante en mode carrière, viennent entacher l’ensemble. Visuellement, le jeu offre des moments de brillance avec des modélisations réussies des stars du tennis, mais l’absence d’animations dynamiques et une atmosphère générale un peu terne empêchent le titre de briller pleinement. Les amateurs de tennis apprécieront sans doute la richesse des licences et la possibilité de jouer avec leurs joueurs favoris, mais pour un public plus large, Tiebreak peine à rivaliser avec les standards des autres jeux de sport.

• PS5
• 7 / 10
• France

Si l’on prend Dustborn comme un road-trip punk-rock et narratif à l’esthétique singulière, il faut avouer que c’est une véritable réussite. En abordant des thèmes profonds et quelque peu spirituels, les développeurs de Red Thread Games parviennent à donner un certain cachet à leur production qui profite de ce cadre particulier pour s’exprimer via une esthétique qui lui est propre. Aux allures de comics un peu décalé, Dustborn n’est pas en reste en ce qui concerne les enjeux sur ses personnages, mais qui ne profiteront malheureusement pas tous du même traitement. On gardera quelques réserves en ce qui concerne l’intérêt narratif de certaines séquences mais surtout sur l’aspect technique qui reste un peu en deçà par moments, tout comme sur le versant littéralement ludique, qui ne satisfera pas tout le monde. Un jeu estival qui pourrait cliver, sur de nombreux domaines, mais qui nous a tout de même convaincu dans sa globalité.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

En voulant ouvrir le shoot’em up à un nouveau public, les équipes de KeelWorks font le pari de l’accessibilité via un gameplay simple et efficace récompensant la prise de risque. La mécanique des jauges d’attaque et de défense est plaisante en plus de donner de la personnalité à ce Cygni : All Guns Blazing. Cependant, à vouloir en mettre plein la vue et en privilégiant l’agressivité, des fans du genre risquent ne pas s’y retrouver. Sans compter les soucis de lisibilité et les faiblesses du level design. Reste un bon jeu qui vaut tout de même le détour, à fortiori pour les néophytes.

• PS4
• PS5
• 7.5 / 10
• France

Sans surprise, Earth Defense Force 6 est la suite logique du cinquième volet. Laid, peu lisible et souffrant de divers problèmes techniques, le titre de Sandlot est aussi jubilatoire, drôle, et furieusement addictif. On reconnaît volontiers que des nouveautés supplémentaires n’auraient pas été de refus, mais le titre demeure d’une richesse impressionnante, et saura assurément ravir les fans de la franchise. Pour les autres, reste à voir ce qu’ils sont prêts à endurer pour profiter de cet étrange voyage finalement.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

Avec Bô : Path of the Teal Lotus, les thaïlandais de Squid Shock Studios délivrent un premier Metroidvania vraiment convaincant. S’il reste des axes d’amélioration qui l’empêchent de pleinement briller, le soft se montre aussi solide et fiable que les bambous parsemant ce charmant univers. Dommage que les imprécisions de gameplay et le level design trop convenu ternissent la magie. Davantage orienté plateforme qu’action, derrière sa douceur apparente la fleur céleste cache une irritante expérience à ne surtout pas prendre à la légère.

• PS5
• 8.5 / 10
• France

Expérience de taille raisonnable, vendue moins de tente euros, SteamWorld Heist II sait malgré tout captiver, et a les armes pour tenir en haleine pendant longtemps. Rigolo et pourvu d’une galerie de personnages attachants, ce Tactical-RPG à la vue de côté reprend la recette de son prédécesseur, et l’améliore par petites touches, en s’offrant par dessus le marché tout un monde à explorer pour casser la routine. Une excellente pioche, qu’on recommande même à ceux qui ne connaissent pas la franchise.

• PS5
• 7 / 10
• France

Nobody Wants to Die est une expérience fort appréciable, de surcroît pour un premier jeu. Le studio souhaitait parvenir à livrer une œuvre immersive et bien écrite, le pari est réussi. Sans jouer dans l’originalité, les références sont trop explicites pour cela, le soft attire par son magnifique univers rétro-futuriste, avant de nous agripper avec un duo de personnages finement écrit et interprété. Les quelques séquences de gameplay ont le mérite d’être plaisantes, notamment les phases d’enquête profitant de la mécanique du bracelet temporel vraiment stylée, à défaut de réellement nous impliquer de par leur facilité. Cependant, difficile d’ignorer les défauts sur la narration et la mise en scène, l’intrigue qui va trop vite, ainsi que des thématiques qui méritaient meilleur traitement. Un jeu qui devrait plaire aux amoureux de films noir et de dystopie cyberpunk malgré tout.

• PC
• 8 / 10
• France

The Operator est sans doute LE jeu d’enquête narratif pas très cher qu’il faut absolument faire cet été. Avec une histoire prenante, une écriture bien ciselée et des énigmes franchement malines, le titre de Bureau 81 est une petite pépite vidéoludique indépendante à ne manquer sous aucun prétexte. Bien qu’il soit court et qu’il subsiste des écueils dans certains éléments de gameplay sous-exploités ainsi que dans l’interface, The Operator est malgré tout toujours prenant. On restera certes sur notre faim vis-à-vis de l’histoire ornée d’un cliffhanger mais qu’importe, l’ambiance immersive et la simplicité de son gameplay nous accrochent jusqu’au bout, tout en restant diablement plaisant du début à la fin.

• PC
• 7.5 / 10
• France

Continuant de s’améliorer et se peaufiner petit à petit en s’appuyant sur la base solide proposée par le premier jeu il y a deux ans, F1 Manager 2024 est l’épisode le plus abouti et convaincant de la série britannique. Le gameplay gagne en profondeur et en réalisme, le contenu en densité et la réalisation réussit presque à se hisser à la hauteur des ambitions vendues initialement par Frontier Developments. Cependant, il existe encore une belle marge de progression dans tous les domaines pour permettre à la licence de devenir la principale référence des jeux de gestion/management d’écurie automobile sur la durée.

• PC
• 6.5 / 10
• France

6.5 The Star Named EOS, première production de Silver Lining, est vraiment sympa. Avec une histoire aussi touchante que tragique, mais aussi une direction artistique qui arrive à nous accrocher instantanément, le titre réussit son coup. Même le gameplay qui est d’une simplicité enfantine, nous captive avec des énigmes bien ficelées, intelligentes et parfois terriblement malines. Cela dit, on tourne parfois un peu en rond, les énigmes sont inégales, et pas mal d’éléments de gameplay et de narration ont été trop tronqués pour apprécier pleinement le titre qui a pourtant un potentiel fou. On ruminera sur ces détails sans lesquels The Star Named EOS aurait pu devenir un jeu inoubliable. Hélas, il se résumera à un titre assez court qui n’a pas suffisamment exploité ses bonnes idées.

• PS5
• 6 / 10
• France

Développé par une seule personne, Exophobia est un petit shooter rétro pas ridicule, et même agréable. Avec une esthétique rétro clinquante et des phases de gunfights à l’ancienne qui fonctionnent parfaitement en plus d’une progression à la DOOM, le titre est dans un premier temps super sympa dans ses mécaniques. Hélas, il fait tout retomber comme un soufflet avec des phases de puzzles inintéressantes, un aspect metroidvania peu maitrisé et trop confus, mais également un arsenal se résumant à une unique pétoire. En fait, si l’on enlève tous ces éléments perturbateurs, Exophobia aurait pu être un FPS à l’ancienne grisant, mais restera finalement trop maladroit et pas assez maitrisé dans tous ses aspects pour en faire un jeu inoubliable.

• XSX/S
• 8.5 / 10
• France

Dungeons of Hinterberg est une très jolie surprise. Derrière sa direction artistique si particulière, mais pour autant réussie, se cache une aventure plaisante à parcourir. Qu’il s’agisse de se détendre en explorant la région et y dénicher des trésors, discuter et se lier d’amitié avec les habitants d’Hinterberg ou de parcourir les vingt-cinq donjons du jeu, on ne s’ennuie pas. Les donjons proposent tous des mécaniques variées combinant adroitement des phases d’énigmes et des affrontements via un bel ensemble de pouvoirs et de compétences. Un jeu parfait pour une petite dose de vacances à la maison, le tout accompagné de magie et de quelques rebondissements.

• XSX/S
• 7 / 10
• France

Après une première approche positive, l’essai est transformé et malgré des faiblesses nous avons passé un bon moment sur Flintlock: The Siege of Dawn. Nous avons particulièrement été séduits par la qualité du level design proposé, poussant en permanence le joueur à sortir du chemin pour explorer et être presque toujours récompensé. Sa verticalité permet de s’amuser avec les possibilités de déplacement de l’héroïne malgré quelques problèmes d’imprécision lors des sauts. L’inspiration des Souls est assumée et évidente, mais parvient tout de même à proposer une mécanique originale et bienvenue de multiplicateur d’expérience en combat, récompensant la prise de risque. Dommage par contre que les affrontements manquent de punch en dehors des coups spéciaux. Reste une aventure sympathique agrémentée de jolis panoramas et d’une relation entre Nor, le personnage principal, et son compagnon de route, Enki, que l’on voit grandir tout au long de l’histoire.