ActuGaming

• PC
• 6.5 / 10
• France

6.5 The Star Named EOS, première production de Silver Lining, est vraiment sympa. Avec une histoire aussi touchante que tragique, mais aussi une direction artistique qui arrive à nous accrocher instantanément, le titre réussit son coup. Même le gameplay qui est d’une simplicité enfantine, nous captive avec des énigmes bien ficelées, intelligentes et parfois terriblement malines. Cela dit, on tourne parfois un peu en rond, les énigmes sont inégales, et pas mal d’éléments de gameplay et de narration ont été trop tronqués pour apprécier pleinement le titre qui a pourtant un potentiel fou. On ruminera sur ces détails sans lesquels The Star Named EOS aurait pu devenir un jeu inoubliable. Hélas, il se résumera à un titre assez court qui n’a pas suffisamment exploité ses bonnes idées.

• PS5
• 6 / 10
• France

Développé par une seule personne, Exophobia est un petit shooter rétro pas ridicule, et même agréable. Avec une esthétique rétro clinquante et des phases de gunfights à l’ancienne qui fonctionnent parfaitement en plus d’une progression à la DOOM, le titre est dans un premier temps super sympa dans ses mécaniques. Hélas, il fait tout retomber comme un soufflet avec des phases de puzzles inintéressantes, un aspect metroidvania peu maitrisé et trop confus, mais également un arsenal se résumant à une unique pétoire. En fait, si l’on enlève tous ces éléments perturbateurs, Exophobia aurait pu être un FPS à l’ancienne grisant, mais restera finalement trop maladroit et pas assez maitrisé dans tous ses aspects pour en faire un jeu inoubliable.

• XSX/S
• 8.5 / 10
• France

Dungeons of Hinterberg est une très jolie surprise. Derrière sa direction artistique si particulière, mais pour autant réussie, se cache une aventure plaisante à parcourir. Qu’il s’agisse de se détendre en explorant la région et y dénicher des trésors, discuter et se lier d’amitié avec les habitants d’Hinterberg ou de parcourir les vingt-cinq donjons du jeu, on ne s’ennuie pas. Les donjons proposent tous des mécaniques variées combinant adroitement des phases d’énigmes et des affrontements via un bel ensemble de pouvoirs et de compétences. Un jeu parfait pour une petite dose de vacances à la maison, le tout accompagné de magie et de quelques rebondissements.

• XSX/S
• 7 / 10
• France

Après une première approche positive, l’essai est transformé et malgré des faiblesses nous avons passé un bon moment sur Flintlock: The Siege of Dawn. Nous avons particulièrement été séduits par la qualité du level design proposé, poussant en permanence le joueur à sortir du chemin pour explorer et être presque toujours récompensé. Sa verticalité permet de s’amuser avec les possibilités de déplacement de l’héroïne malgré quelques problèmes d’imprécision lors des sauts. L’inspiration des Souls est assumée et évidente, mais parvient tout de même à proposer une mécanique originale et bienvenue de multiplicateur d’expérience en combat, récompensant la prise de risque. Dommage par contre que les affrontements manquent de punch en dehors des coups spéciaux. Reste une aventure sympathique agrémentée de jolis panoramas et d’une relation entre Nor, le personnage principal, et son compagnon de route, Enki, que l’on voit grandir tout au long de l’histoire.

• PC
• 6.5 / 10
• France

En fin de compte, nous pouvons féliciter Hot Lap Racing de tenter de combler le vide de jeux de course axés simulation sur Nintendo Switch. Cependant, malgré ses bonnes intentions et certaines réussites notables, le jeu est freiné par des choix de conception qui ne plairont pas à tout le monde et par des limitations techniques. En cherchant à offrir une expérience hybride entre arcade et simulation, Hot Lap Racing peine à satisfaire pleinement les amateurs des deux genres. Cela dit, pour ceux qui cherchent une alternative aux nombreux jeux de course purement arcade disponibles sur la Switch, Hot Lap Racing mérite d’être essayé. Le jeu propose une variété de véhicules et de circuits qui plaira aux passionnés d’automobile, ainsi qu’une ambiance qui évoque les grandes heures du sport automobile.

• SWITCH
• 8 / 10
• France

Bien qu’il se révèle moins marquant que son prédécesseur, Darkest Dungeon II demeure une franche réussite. On aurait aimé que ses mécaniques soient plus faciles à appréhender dans un premier temps, que sa proposition soit plus limpide en somme, mais il faut dire ce qui est : cette expérience horrifique est autant jouissive qu’addictive, malgré le fait qu’elle tende régulièrement vers la frustration. Seul bémol notable, une nouvelle fois la prise en mains sur consoles est perfectible.

• XSX/S
• 8.5 / 10
• France

• PC
• 6.5 / 10
• France

Killer Klowns From Outer Space: The Game est en définitive un jeu multijoueur asymétrique atypique et captivant. De par son ambiance très fidèle au matériau d’origine, en passant par des parties palpitantes et des éléments de gameplay qui marchent d’un côté comme de l’autre, le titre est grisant à jouer. En revanche, il manque cruellement de contenu, et quelques soucis de gameplay et d’équilibrage viennent jouer les trouble fête, comme sa répétitivité lassante. La progression est aussi trop lente, et on ne pourra s’empêcher de tiquer sur les quelques soucis techniques que nous offre parfois le soft. Mais qu’à cela ne tienne, les fans du film original devraient y trouver leur compte comme les mordus de multijoueur horrifique, d’autant qu’il est peu commun de trouver du 3V7 de cette trempe, et qui fonctionne qui plus est.

• PS5
• 7 / 10
• France

SCHiM est une production que l’on pourrait qualifier d’attachante. Cet esprit fait main porté par Ewoud van der Werf nous capte, tant sur son esthétique et son ambiance que sur son concept original, amusant et régressif. Malheureusement, malgré la légère diversité des puzzles et des règles de gameplay, celui-ci finit par montrer ses limites au point de laisser place à plusieurs moments d’ennui. Avec son prix de 24,99€ et sa demi-douzaine d’heures de jeu, l’expérience reste intéressante et recommandable. Pour la découverte, la chasse aux collectibles, sa retraversée avec des paramètres de difficulté ou son potentiel de speedrunning, SCHiM mérite le coup d’œil.

• PC
• 8 / 10
• France

Nous n’avions que très peu de doutes sur la qualité d’Anger Foot. De sa générosité dans son level-design jusqu’à son gameplay nerveux et bien calibré ainsi que la diversité qu’il propose en matière d’ennemis et d’armes, Anger Foot est un FPS très défoulant, et fun avant tout. Même la difficulté challengeante du soft n’est pas un vrai problème car elle forcera les joueurs à se surpasser dans les nombreux défis, et ainsi débloquer les différentes chaussures aux compétences excitantes. Hormis un côté répétitif flagrant, quelques bugs irritants et des combats de boss qui auraient mérité un meilleur game design et équilibrage, Anger Foot est LE FPS de cet été, et il vous fera sans doute aimer sa bande-son hardtech qui restera longtemps dans votre tête.

• PS5
• 7 / 10
• France

SPYxANYA: Operation Memories est une jolie adaptation qui devrait ravir les fans de l’œuvre. On ne peut que saluer l’effort d’avoir proposé un doublage intégral et avec les seiyuu de l’animé qui plus est. Tout comme a su le faire le film plus tôt cette année, ce jeu parvient à proposer une histoire originale sympathique et dans le respect du matériau d’origine (humour, visuel, etc.). Il est cependant dommage que les nouveaux venus soient laissés sur le carreau avec l’absence d’une introduction même sommaire pour mieux comprendre l’univers. Il sera de fait encore plus difficile à ces derniers d’apprécier le gameplay de type visual novel très répétitif du titre, et ce, malgré la proposition des mini-jeux. SPYxANYA: Operation Memorie reste avant tout une aventure pour les fans en manque d’aventure de la famille Forger.

• SWITCH
• 7.5 / 10
• France

Grâce à une belle esthétique remise au goût du jour et un gameplay brillant typique de la série, Luigi’s Mansion 2 HD est une exclusivité incontournable de l’année sur Switch, à condition de ne pas l’avoir déjà fait sur 3DS. Cependant, certains défauts structurels, hérités de la version originale, pèsent encore sur l’expérience. En revanche, cette version remasterisée dynamise le mode multijoueur qui cache un aspect compétitif assez plaisant. On reste sur un jeu action/aventure à l’atmosphère légèrement effrayante et porté par un Luigi toujours aussi attachant.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

Les années passent mais l’amour reste intact, Beyond Good & Evil 20th Anniversary Edition constitue bel et bien la meilleure façon de profiter des aventures de Jade, y compris pour les néophytes. Grâce au travail effectué pour ce remaster, le titre d’Ubisoft Montpellier n’accuse pas tant de rides que cela. Malgré une structure et des contraintes d’époque, sa richesse créative, tant dans ses situations de gameplay que pour la construction de son univers, nous replonge immédiatement dans une douzaine d’heures de jeu prenantes. Les quelques améliorations de quality of life, ses références au deuxième opus et sa galerie anniversaire copieuse forment la cerise sur le gâteau. Au final, cette réédition se vit à la fois comme une douce caresse nostalgique et, pour les plus rêveuses et rêveurs, ravive la flamme si vacillante de l’espoir d’un deuxième épisode depuis longtemps en assistance respiratoire.

• PS4
• 8 / 10
• France

Malgré quelques petits soucis, Monster Hunter Stories Remaster reste tout de même un indispensable pour les fans de la licence de chasse aux monstres et les amateurs de JRPG, qui pourra les accompagner pendant une trentaine d’heures pour un prix plus qu’abordable sur les différents supports.

• PS5
• 5 / 10
• France

Astor : Blade of the Monolith c’est ce jeu d’action-aventure auquel nous avons quasi tous déjà joué. En l’état, quand bien même des patchs correctifs pour arranger les soucis techniques du jeu, difficile de le conseiller à quiconque du fait d’un manque évident de plus-value. Les ambitions de C2 Game Studio sont plus préjudiciables qu’autre chose, l’expérience méritait d’être davantage condensée. On sent du potentiel chez les développeurs, mais il y a trop d’errances dans le game design pour ne pas préférer un autre titre du même style.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

F1 24 est assurément un jeu de course qui risque de diviser les fans de la série et le public, notamment à cause de la manière dont la physique et la maniabilité des véhicules ont été repensées. La refonte de la Carrière Pilote fait également davantage figure de simple rafraîchissement plutôt que de vrai renouveau pour ce mode. Quant aux autres ajouts et ajustements proposés, certains sont plus satisfaisants que d’autres. C’est un peu dur à dire mais nous avons le sentiment que chaque qualité que nous pouvons lui trouver s’accompagne indubitablement d’un ou plusieurs défauts dans la foulée. Difficile d’être aussi convaincant qu’un F1 23 dans ces conditions. Après avoir réussi à remettre la licence sur de bons rails l’an dernier, EA et Codemasters semblent à nouveau avoir grippé la machine. C’est dommage.

• XSX/S
• 6 / 10
• France

Attirés par le marketing de ces derniers mois, Hypercharge : Unboxed n’est pas véritablement le jeu que nous nous imaginions. Alors que la communication des développeurs mettait l’accent sur les affrontements entre joueurs, ce mode nous a paru finalement bien secondaire, la faute à l’absence d’un système de progression récompensant l’implication du joueur. Finalement, le mode principal du titre est sa campagne qui malgré ses qualités, notamment dans la variété des ennemis et des armes ainsi que le soin apporté à ses niveaux, n’est pas parvenu à nous convaincre et nous a plutôt rapidement lassés. La faute à un objectif toujours identique entre chaque niveau. Cependant, son gameplay est réussi et les sensations de tirs satisfaisantes, ce qui lui permet tout de même de proposer des parties intéressantes manette en main.

• XSX/S
• PS5
• 8 / 10
• France

Hauntti nous a totalement envoûté. Magnifique, plaisant à parcourir et porté par une superbe bande-son, le titre est une véritable perle dans l’écosystème vidéoludique. Partant du gameplay basique des twin-stick shooters, il vient incorporer une mécanique de possession des objets et individus alentour, chacun possédant sa propre compétence. Varié également dans ses environnements, son bestiaire ou encore la récupération de ses collectibles en partie obligatoires, Hauntii ne nous a jamais lassé, bien au contraire.