ActuGaming

• SWITCH
• 6.5 / 10
• France

Super Mario RPG est un remake un peu paresseux d’un jeu qui a pris un bon coup de vieux. On aurait apprécié un aspect visuel plus travaillé, pour commencer, ou un contenu suffisamment revu à la hausse pour justifier la vente au prix fort. Dans les faits, l’aventure manque peut-être un peu de charme, ce que n’aide en rien une vue isométrique pas toujours très digeste. Le jeu demeure sympathique, néanmoins. Notamment parce qu’il s’offre des mécaniques en combat plutôt grisantes, ainsi qu’une écriture amusante et des personnages sympathiques. Mais il y avait assurément matière à faire mieux avec cette base solide.

• PS5
• 6 / 10
• France

La conclusion est donc limpide : Naruto x Boruto: Ultimate Ninja Storm Connections est à Ultimate Ninja Storm 4 ce qu’était Generation à Ultimate Ninja Storm 2. Il serait bien difficile de vous conseiller l’achat de cet épisode si vous possédez déjà Ultimate Ninja Storm 4, si ce n’est pour celles et ceux qui veulent profiter d’un framerate plus solide et d’une expérience en ligne ajustée. Le contenu de cet épisode est certes gargantuesque, mais il ajoute trop peu d’éléments inédits pour qu’on puisse le considérer comme un indispensable. Tout en se reposant sur des bases toujours très solides, Naruto x Boruto: Ultimate Ninja Storm Connections ne fait que dans le recyclage sans aller au bout de son idée, celle de servir d’épisode référence pour toute la saga. Il reste un bon point d’entrée pour les nouveaux venus, tout en étant une suite trop timide.

• PS5
• 8.5 / 10
• France

Fate/Samurai Remnant est la surprise de cette fin d’année côté JRPG, et il est assurément la meilleure porte d’entrée pour celles et ceux qui veulent se lancer dans la quête du Graal et la licence Fate. Son principal défaut est sa longueur, surtout qu’il n’est pas traduit dans la langue de Molière. Cela dit, Samurai Remnant arbore un gameplay façon Musou bien ficelé, qui arrive à se renouveler, et fort heureusement au vu des 40h que vous devrez passer sur son aventure pour en voir le terme.

• PS5
• 4 / 10
• France

Au rayon des adaptations, il y a les fidèles et les flemmardes. Bluey : Le jeu vidéo est un peu des deux à la fois, avec pas grand-chose à dire ludiquement parlant, et c’est bien là que le bât blesse. Retranscrivant parfaitement l’essence du dessin animé duquel il s’inspire, on ne peut que souffler devant le manque de contenu proposé, seulement quatre épisodes mis en scène comme le dessin animé, mais aux interactions limitées, aux bugs trop présents et au contenu annexe disproportionné par rapport au contenu principal. L’aventure se boucle en moins d’une heure par un adulte, sûrement un peu plus par un enfant seul, mais cela est trop peu pour un jeu vendu tout de même 40€ ! Nul doute que l’on paye ici la marque australienne portée par la BBC à l’international, mais cela se fait sans forcément respecter entièrement le public auquel le titre s’adresse.

• PC
• 8.5 / 10
• France

Proposant un récit nous tenant en haleine de bout en bout, un univers dystopique à la fois fascinant, terrifiant et immersif, un game et level design bien huilés et pensés, ainsi qu’une durée de vie honnête pour le genre et adaptée à l’expérience conçue par Out of the Blue, American Arcadia est un très bon jeu d’aventure façon The Truman Show. Tout comme l’était Call of the Sea en 2020, ce titre est une pépite indépendante comme on les aime. Un vrai plaisir !

• PS5
• 5 / 10
• France

Goldorak : Le Festin des Loups réunit presque toutes les conditions d’une sortie de route. Visuellement et techniquement à la peine, répétitif à souhait, composé de zones ouvertes et de différentes phases de jeu sans grand intérêt, le titre de Endroad se présente comme purement oubliable. Pourtant, grâce à son système de combat relativement dynamique et à son focus sur la nostalgie, il parvient à dégager une aura qui lui fait difficilement sortir la tête de l’eau. La qualité du doublage et de la musique ainsi que la multitude de références à l’œuvre originale arrivent un peu à nous faire ressentir cette ambiance chaleureuse des années 80. Mais le prix à payer, tant au sens propre qu’au figuré, est trop élevé pour véritablement satisfaire.

• PS5
• 5.5 / 10
• France

D’une manière assez frustrante, Astérix & Obélix Baffez-les tous ! 2 est une suite paresseuse. Malgré de rares innovations de gameplay, une histoire originale et une ambiance BD encore plus présente, l’impression d’avoir en face de nous un DLC du premier opus saute aux yeux et nous refroidit complètement. Ce deuxième épisode ne fait pas grand-chose d’autre pour se renouveler, et il se permet même d’être plus court, de proposer moins de variété dans les niveaux et de continuer à n’apporter aucune rejouabilité. Il est presque nécessaire de ne pas avoir fait le premier pour ne pas se sentir lésé par cette suite. Dommage, car il y a vraiment quelque chose à faire avec cette recette. En témoigne le fait de passer tout de même un moment assez sympathique, seul ou à deux, le temps d’une soirée.

• PS5
• 6.5 / 10
• France

Call of Duty : Modern Warfare III nous fait penser qu’il aurait peut-être dû rester un simple DLC de l’opus précédent, tant l’ambition est absente. Nous avons le droit à une campagne cinématographique, mais qui est moins épique et se termine rapidement. On ne retiendra que le multijoueur qui joue trop sur la nostalgie d’un Modern Warfare 2, mais qui a un gameplay vraiment bon, hormis le sniper. Par contre, en ce qui concerne le mode Zombies, ce dernier n’est qu’un skin du mode DMZ et est vraiment décevant.

• XSX/S
• 7.5 / 10
• France

Épisode plus court et moins onéreux que de coutume, Like a Dragon Gaiden : The Man Who Erased His Name fait globalement ce qu’on attendait de lui. En une petite quinzaine d’heures, il nous explique comment le Dragon de Dojima en est arrivé à figurer sur la jaquette de Infinite Wealth, en faisant des détours scénaristiques souvent dignes d’intérêt. Dommage que cela aille avec une recette très classique, et que le système de missions annexes se révèle moins digeste que ce à quoi la série nous avait habitués. Cela dit, il serait injuste d’en vouloir au soft sur ce point, puisqu’il ne démérite pas en termes de bonnes intentions et de contenu. Si vous êtes fan de la franchise, vous n’avez aucune raison de passer à côté.

• PS5
• 6 / 10
• France

• PS5
• 6 / 10
• France

• PC
• 7.5 / 10
• France

Doit-on vous conseiller en l’état Headbangers : Rhythm Royale ? La réponse sera plutôt un oui entre timide et confirmé. En l’état, le jeu vous procurera de très bonnes sensations, et vous promettra de passer de très bonnes soirées entre potes (uniquement en ligne malheureusement). On pourra cependant espérer que lors de l’évolution du jeu des mini-jeux plus variés vont arriver au fil du temps.

• PS5
• 8 / 10
• France

Star Ocean: The Second Story R marque non seulement le retour triomphal d’un grand JRPG sur les consoles modernes, mais s’impose également comme une référence en matière de remake. Square Enix a investi les ressources nécessaires pour le sublimer et le rendre incontournable aujourd’hui, tout en préservant son charme rétro. Le titre demeure robuste dans ses mécaniques de jeu et conforte sa position de meilleur opus de la série. On espère que ce renouveau permettra à Tri-Ace de faire revenir la licence aux côtés des plus grands après un Star Ocean The Divine Force moyen, mais encourageant.

• PC
• 7 / 10
• France

Robocop: Rogue City est une bonne adaptation en jeu vidéo de la trilogie originale. Avec une narration captivante, mais surtout une fidélité remarquable au matériau de base, Teyon a frappé juste et montre qu’il a du talent et de la passion quand il s’agit de retranscrire avec exactitude les licences cinématographiques de la fin du siècle dernier. Le studio arrive même à nous impressionner avec ses gunfights qui nous délivrent du pur fun, tout en nous faisant ressentir la puissance et la violence graphique de Robocop, qui s’offre par ailleurs un système d’amélioration solide. Seuls quelques soucis de game design et un relatif archaïsme dans la progression demeurent regrettables. Mais dans l’ensemble, Robocop: Rogue City coche presque toutes les cases de l’adaptation fidèle, et il ne lui manque qu’un peu plus de temps et de budget pour viser la lune. Au moins, on adore la reprise du thème musical principal, et surtout le retour de Peter Weller au doublage de notre héros de métal préféré.

• PS5
• 6 / 10
• France

Si près de la Cataschtroumpf, c’est comme cela que nous avons identifié notre test et c’est pourtant la triste vérité. Avec un changement trop drastique de formule comparativement à son précédent volet, la sauce Schtroumpf ne prend pas cette fois et nous délivre un ensemble trop bancal, imparfaitement achevé et à la mise en scène et à l’intérêt ludique vraiment dégradés depuis le dernier opus. Oui, Les Schtroumpfs 2: Le prisonnier de la Pierre Verte est une aventure agréable pour les plus jeunes, et c’est ce que nous lui demandons, mais nous aurions aimé, cela aurait même dû être le cas, avoir davantage de variété dans les situations rencontrées, davantage de panache et d’ambition, plus de diversité dans les décors traversés, une structure mieux travaillée pour dynamiser l’ensemble etc.. Bref, pas foncièrement un mauvais jeu, mais à ne pas prendre au prix fort pour ne pas être déçu de cette épopée qui ressemble plutôt à une aventure du Schtroumpf paresseux…

• PC
• 7.5 / 10
• France

Song of Nunu: A League of Legends Story est une nouvelle production réussie de la part de Riot Forge qui étend encore plus le lore du jeu phare de Riot Games. Si l’histoire se termine rapidement, elle reste cependant très plaisante à suivre et on s’attache facilement à nos deux protagonistes. Malheureusement le jeu rencontre quelques difficultés sur sa bande-son et sa VF mais arrive à faire pencher la balance du bon côté grâce à son gameplay et ses énigmes enchanteresses.

• PC
• 8.5 / 10
• France

Malgré un manque de finition flagrant au moment d’écrire ces lignes, Jusant est une belle aventure dépaysante et contemplative qui devrait faire aimer l’escalade dans un jeu vidéo à pas mal de monde. La narration environnementale est bien construite, sympathique et intéressante à suivre du début à la fin. Le gameplay et le level design sont bien pensés. La direction artistique est colorée, soignée et agréable à l’œil. L’ambiance sonore est immersive et relaxante à souhait. Quant à la durée de vie, assez courte, elle est honnête pour le genre et surtout parfaitement adaptée à l’expérience imaginée ici par DON’T NOD. Un très bon jeu en somme.

• XSX/S
• 9 / 10
• France

Alan Wake 2 est un bijou de technologie, de mise en scène et de narration, porté par une direction artistique surprenante, un jeu d’acteur irréprochable (en VO), et des mécaniques originales. Alors, certes, il ne ressemble à rien de ce qui se fait sur la scène du triple A horrifique, et son rythme lent, couplé à une action en retrait, a de quoi dérouter. Néanmoins, s’il est vrai que le titre de Remedy n’est pas fait pour tout le monde, il serait criminel de passer à côté si vous avez aimé le premier volet, ou si le travail du studio vous parle habituellement. On tient là une œuvre majeure, d’une richesse délectable, qui ne saurait laisser personne de marbre.