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• SWITCH
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• XSX/S
• PS4
• PS5
• 8.5 / 10
• France

Vous l’avez certainement perçu durant notre test très très positif, Cocoon est une expérience à part, un jeu de réflexion pas commun, qui nous transporte dans son univers et qui nous laisse là, sans autres indications que nos propres déductions et notre égo reboosté par des trouvailles rocambolesques. Un jeu au level design intelligent, aux boss suffisamment marquants et exceptionnellement bien mis en scène à chaque fois, et à la technique générale parfaite. Bien que l’on pourrait regretter un manque de mise en contexte, pour percevoir davantage les raisons du pourquoi de nos agissements, ainsi qu’une quantité de mondes différents plus qu’espéré, associés à une durée de vie un peu courte avec une rejouabilité très limitée, on ne boude pas notre plaisir d’évoluer dans ce multivers coloré et mystérieux, qui nous appelle en permanence à revenir le démêler, si tant est que l’on soit attiré par ce genre de jeu posé et réfléchi. Une très belle réussite des développeurs Geometric Interactive permettant à Cocoon de se classer dans le top des jeux de cette année, presque au rang de chef-d’œuvre du genre des puzzle-games.

• PC
• 8 / 10
• France

L’intérêt de Moonstone Island repose sur un mélange des genres savamment dosé. La direction artistique particulièrement soignée et la beauté des paysages – qui évoluent au fil des saisons – plongent le joueur dans un univers enchanteur qui regorge d’activités et de lieu à découvrir. Le système de capture d’esprits et de combat par cartes ajoute de la profondeur à l’expérience de jeu tandis que les relations avec les habitants de l’île créent une dimension sociale intéressante. Cependant, quelques problèmes techniques et une certaine répétitivité ternissement quelque peu l’expérience. Malgré ces défauts, Moonstone Island offre une aventure relaxante et addictive, accessible à un large public.

• PS5
• 8 / 10
• France

On ne nous a pas menti : Lies of P est sans conteste un Souls-like largement influencé par les jeux From Software, Bloodborne en tête. Pour de bonnes raisons, avec notamment un univers inquiétant réussi, une belle quantité d’armes et d’attaques variées, et un gameplay solide. Malheureusement, il en résulte un effet à double tranchant où il accuse une infériorité sur quasiment chacune de ses inspirations, se révélant souvent moins épique, moins mémorable musicalement, moins fin dans ses décors, ou encore moins profond et inspiré au sujet de son lore. En bref, si l’analyse passe uniquement par le jeu des comparaisons, il est évident que Lies of P peine à remplir cette tâche bien trop immense de faire aussi bien que ses modèles. Mais si on ne le cantonne pas à cette seule image d’un simili Bloodborne, alors le constat s’éclaircit. En proposant avec générosité, et non sans maladresse, ses petites touches à lui, le tout à travers ce concept original de reprendre l’univers de Pinocchio sous un jour bien plus sombre via un récit plus accessible que ses influences, Lies of P est une belle réussite à mettre entre les mains des afficionados du genre.

• XSX/S
• 8 / 10
• France

Mortal Kombat 1 s’impose sans surprise comme une valeur sûre. Depuis son trône investi il y a maintenant un petit moment, NetherRealm profite d’un savoir-faire évident et en fait profiter sa licence. Les Kaméos sont une grande réussite, garantissant des affrontements dynamiques et violents, mais aussi techniques, avec des possibilités de combos assez dingues pour qui prendra le temps de maîtriser le soft. Malheureusement, si le contenu solo est là en terme de durée de vie, l’éclectisme n’est pas de mise, et à lui seul le mode Invasion ne comble pas le manque de générosité de ce MK. De même que le mode histoire n’évolue pas, gardant les atouts et faiblesses qu’on lui connait. La réécriture fait plutôt mouche, mais l’intrigue s’embourbe dans un délire qui laissera le néophyte sur la touche, n’exploitant pas l’idée de l’univers rebooté pourtant propice à changer la donne. Un manque d’ambition sans doute, rattrapé par le plaisir manette en main et une magnifique esthétique. MK1 parlera plus aux fans qu’aux autres, et son contenu plaira peut-être moins à ceux qui misaient dessus. N’en reste qu’en terme de baston, c’est maîtrisé.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

Ad Infinitum a tout pour plaire aux amateurs de jeux d’horreur psychologique. Avec son histoire glauque à souhait, empreinte d’histoires familiales tout à fait glaçantes, son gameplay tourné vers la narration et la résolution d’énigmes, ses graphismes vraiment réussis et son sound design savamment étudié, nous n’avons pas vraiment de reproches à faire à la production des allemands d’Hekate. Malgré tout, il lui manque ce surplus d’action, cette pincée de situations ludiques supplémentaires pour davantage briller dans sa catégorie. Une production dérangeante, très qualitative malgré quelques bugs assez importants, une œuvre qui sait vous amener là elle le veut, et qui vous fera passer assurément un très bon moment si vous prenez la peine de vous y impliquer fortement et si vous n’avez pas peur de plonger vous aussi dans la folie.

• PC
• PS4
• PS5
• 6 / 10
• France

Il y a pire que Persona 5 à aller chercher côté influence, mais Eternights ne fait que nous rappeler que le jeu d’Atlus est à part. Il n’a évidemment jamais l’intention de rivaliser avec et il faut rappeler qu’une toute petite équipe est à l’œuvre derrière, mais on ressent parfois que le jeu ne va pas au bout de ses idées et tombe dans le mimétisme, en s’intéressant davantage à la forme de ses influences plutôt qu’à leur fond. En résulte un jeu d’action imparfait mais pas désagréable pour autant, qui aurait sans doute mérité plus de moyens pour aller au bout de ses ambitions.

• PC
• 7.5 / 10
• France

Fae Farm est une belle surprise qui parvient à se glisser dans cette foule de jeux agricoles grand public avec quelques atouts dans sa manche. La formule qu’il propose est bien maîtrisée et s’inspire habilement des réussites du même genre, offrant un résultat solide et satisfaisant, même si son aspect peut sembler assez générique. Il ne révolutionne pas véritablement le genre, mais ses petites touches maison lui permettent de se démarquer un tant soi peu. Le jeu offre une abondance de contenu, parfois même un peu trop, et l’expérience est incroyablement confortable grâce à des mécaniques astucieuses, des déplacements fluides et une touche de magie.

• PS4
• 7.5 / 10
• France

Chants of Sennaar est une très belle pioche de cette rentrée vidéoludique. Les bonnes intentions émises par son concept et son propos sont concrétisées sur tous les plans. Visuellement, musicalement, et manette en main, l’expédition de la tour de Babel, ainsi que la découverte de ses peuples et de ses langages, s’effectuent avec grand plaisir et avec assez peu de fausses notes. Certes, l’infiltration ne fait pas partie des points forts du titre, et un concept davantage poussé aurait sans doute permis au jeu de se hisser un peu plus haut encore. Mais pour cette dizaine d’heures véritablement dépaysante et rafraîchissante, chapeau bas à l’équipe toulousaine de Rundisc.

• SWITCH
• 6 / 10
• France

Loin d’être un mauvais jeu, Rune Factory 3 Special accuse malgré tout d’un âge certain, avec ses nombreuses limitations et son aspect visuel perfectible, mais aussi un cruel manque de nouveautés. Si la refonte sautera aux yeux des fans, les autres auront sûrement du mal à passer au-dessus de son austérité, mais aussi de la quantité notable d’écueils. C’est dommage, car quelques petits ajouts, ou modifications pertinentes dans le gameplay, auraient pu permettre à cet opus méconnu de s’offrir une plus grande visibilité. Mais on sent malheureusement que, malgré sa qualité encore indéniable, il risque fort de ne parler qu’aux fans de la première heure, et surtout de déplaire à tous ceux qui n’ont pas connu les épisodes DS.

• PC
• 8.5 / 10
• France

Avec Starfield, Bethesda peut désormais compter sur une nouvelle licence forte aux côtés de Fallout et The Elder Scrolls. Le studio n’a pas perdu la main et nous livre un RPG d’un nouveau style, mais qui garde néanmoins cette patte unique que l’on apprécie. Le titre parvient à nous immerger pleinement dans son univers et nous fait ressentir le frisson de l’exploration spatiale. Il y a des choses à redire, notamment au niveau des combats, mais l’épopée est tellement généreuse et complète qu’il devient d’emblée un incontournable. Il a en plus un bel avenir devant lui avec une future extension et le support des mods. Microsoft peut aussi se rassurer et tient un nouvel atout de choix sur Xbox.

• PC
• 7.5 / 10
• France

Under The Waves est une oeuvre unique, qui arrive à parler d’écologie et de solitude au travers du chemin de vie de Stan. En plus d’être un bon jeu narratif, il s’agit également d’un jeu d’exploration très réussi, nous plongeant dans un très réaliste décors marin, où l’empreinte humaine n’est que trop présente. Under The Waves fonctionne à 100% dans ce qu’il veut faire, et est autant un émerveillement qu’un film d’horreur face à l’action humaine sur la nature.

• XSX/S
• 8 / 10
• France

C’est simple, Blasphemous 2 surpasse son aîné en corrigeant ses erreurs. Le Penitent a retenu les dures leçons de sa première croisade et semble décidé à clairement s’imposer. Visuellement, c’est toujours saisissant, la lisibilité est optimale, c’est un régal. L’habillage sonore complète le tout pour nous offrir une ambiance palpable et prenante, nous immergeant dans ce monde de violence sans concession et qui attend la moindre de nos erreurs pour nous éventrer. Difficile mais loin d’être insurmontable, notamment via les builds d’équipements que l’on peut se construire, le soft est une réussite en tout point. Ses défauts restent mineurs et acceptables ici, mais il reste encore de la marge et quelques folies qu’on aimerait voir à l’avenir afin de ne pas tomber dans la redite. Un titre à ne pas manquer, connaisseur du premier ou non.

• XSX/S
• 8.5 / 10
• France

Non, Armored Core VI : Fires of Rubicon n’est pas un énième Souls, et heureusement d’ailleurs. En améliorant point par point la recette du cinquième volet, et en s’offrant un gameplay nettement plus dynamique et aérien, le titre parvient à transcender tout ce que la série avait pu tenter par le passé. Complexe mais rarement frustrant, complet et jubilatoire, ce nouvel épisode coche toutes les cases de l’excellente suite et saura ravir chaque fan de la franchise, ou amoureux de méchas. Il représente par ailleurs une parfaite porte d’entrée pour tout néophyte, bien que son challenge corsé et sa maniabilité nécessitant entraînement et rigueur aient des chances de rebuter les moins persévérants. Cela étant dit, Armored Core VI est une excellente pioche, et à n’en point douter le meilleur opus de la série !

• XSX/S
• 7 / 10
• France

Immortals of Aveum est un jeu qui va diviser. Certains n’accepteront pas les errances techniques, d’autres auront du mal avec l’univers magico-technologique particulier, et ceux qui cherchent une maîtrise à la Doom seront déçus. Pourtant, il faut laisser une chance au soft d’Ascendant Games, car la proposition possède de vrais atouts. Son rythme, son contenu plutôt généreux sans tomber dans un quelconque excès, avec de l’exploration gratifiante, un peu de plateforme et d’énigmes, sans grande prise de tête certes, mais dont on apprécie la présence. Sans parler de sa direction artistique et la fraîcheur de ses combats. Avec ça, l’expérience reste agréable à parcourir, ne tombe pas dans la redondance, tout en apportant suffisamment de challenge à qui le veut. Si vous en avez marre des FPS solo un peu trop sommaires, jeter un œil par ici.

• PS5
• 7.5 / 10
• France

Inattendu et pourtant bien là, Fort Solis pourrait créer la surprise pour les fans de productions très cinématographiques et au gameplay posé se rapprochant d’un Heavy Rain, The Quarry ou d’un Deliver us Mars. Grâce à son ambiance qu’il parvient à tenir du début à la fin, ses révélations distillées au compte-goutte, l’interprétation de ses personnages par des stars de notre industrie et son rythme parfaitement maîtrisé même si l’on aurait apprécié davantage de sensations fortes, Fallen Leaf nous livre ici une expérience ludique qui tient très bien la route, et qui provoque des sentiments contradictoires. On pourra regretter l’absence d’identification visuelle ou tracée des choix effectués pour mieux appréhender une seconde run, et l’absence d’une version audio en français pouvant renforcer davantage l’immersion, mais les amateurs de ce genre d’expérience ne pourront être que conquis, à défaut d’aimer cruellement les QTE et les jeux très narratifs.

• XSX/S
• 8 / 10
• France

En cherchant à corriger tout ce que son précédent jeu avait pu faire de travers, et surtout en écoutant attentivement les joueurs et leurs demandes, Rockfish Games est parvenu à produire une suite à la fois plus accueillante et plus addictive. Everspace 2 est une réussite quasiment complète, même sur consoles, ce qu’il doit à l’abandon de l’aléatoire, mais surtout à son univers d’une beauté à toute épreuve, et à ses sensations remarquables de pilotage. Si on pourra lui reprocher, en premier lieu, un apprentissage un peu longuet, un scénario prévisible et une mise en scène très économe, il faut reconnaître que la générosité du projet fait rapidement oublier ses petites errances.

• SWITCH
• 7 / 10
• France

Moving Out 2 perpétue l’esprit déjanté qui a caractérisé son prédécesseur. Reprenant les bases qui ont fait le succès du premier opus, le jeu offre une expérience coopérative divertissante. Toutefois, les améliorations apportées restent relativement modestes, avec un lifting esthétique appréciable et l’ajout crucial du mode coopératif en ligne ou du cross-play. Malheureusement, Moving Out 2 n’échappe pas à certaines des faiblesses déjà présentes dans le premier épisode. Les contraintes de level-design, bien que légèrement retravaillées, deviennent pensantes et certaines mécaniques (telles que les obstacles frustrants et les problèmes de collision) viennent altérer le plaisir de jeu. Sans surprise, le titre réserve son véritable potentiel aux groupes de trois joueurs ou plus, à qui il pourra certainement offrir quelques heures de rigolade.

• PC
• 6.5 / 10
• France

Atlas Fallen n’est sans doute pas la meilleure production de Deck13 à ce jour. Bien qu’il y ait un gros potentiel sur le lore, l’histoire voire le système de combat qui est bien ficelé, un minimum accessible, vivace et surtout fun, le soft accuse le coup dans d’autres domaines. Que ce soit dans son aspect RPG aux éléments trop simplifiés et sous-exploités, son gameplay approximatif et répétitif sur la longueur, sa narration qui passe inaperçue et son combat final décevant, le soft peine parfois à convaincre. Qui plus est, les nombreux bugs et imprécisions, jusque dans le verrouillage des ennemis, ternissent l’expérience. Toutefois, Atlas Fallen est un jeu sur lequel on a envie de revenir, comme une sorte de plaisir coupable. Parce que, finalement, il n’est pas non plus mauvais et dispose d’un contenu suffisant pour contenter tout le monde. En définitive, force est de constater que le titre, malgré de nombreuses limitations, a ce qu’il faut pour contenter les joueurs en manque d’Action-RPG.